France-Allemagne : la crise de la cinquantaine

La célébration du cinquantenaire de la signature du traité de Élysée ne dissimulera pas l'usure d'un couple, miné par l'indifférence, la volonté de puissance de Berlin et la crise économique.
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Les commémorations du cinquantenaire du traité de l'Elysée seront, à ne pas en douter, brillantes. On entendra beaucoup d'assurance sur l'amitié et la collaboration franco-allemandes et sur les liens indestructibles qui engagent désormais les deux pays. Mais l'observateur un rien taquin devra bien admettre qu'il y aura dans ces célébrations une atmosphère qui ne sera pas sans rappeler celles des 70 ans de la révolution d'Octobre en Union soviétique en 1987. On y parlait alors beaucoup de révolution prolétarienne, mais on s'apprêtait à remplacer un régime bureaucratique engoncé dans son immobilisme par le capitalisme le plus débridé. Les mots et les faits ne concordaient guère. Ils ne concorderont pas davantage ce mardi 22 janvier 2013.

Le règne du cavaliers seul

La réalité des relations franco-allemandes, c'est qu'elles n'ont jamais été aussi dégradées depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Ce qui domine, c'est l'impression que Paris et Berlin mènent leur vie chacun de leur côté. Et trouver des points de concordance et une politique commune tiennent de la gageure. Ainsi, quand les Français interviennent militairement en Libye ou au Mali, ils se soucient peu de l'avis des Allemands. Et lorsqu'ils demandent le soutien des armes allemandes, ils déchaînent une vive polémique outre-Rhin. Ce dimanche, le ministre fédéral de la défense, Thomas de Maizière, pourtant d'origine huguenote, a vivement répondu à ceux qui demandent plus de soutien de l'Allemagne à la France : « l'Allemagne n'a besoin des conseils de personne pour sa politique de sécurité. » On se souvient que lors de l'intervention en Libye, la même polémique s'était déchaînée outre-Rhin.

Mais la situation n'est pas différente en matière économique, où l'Allemagne mène sa propre route, sans se soucier des objections françaises. La politique de gestion de la crise par une réduction accélérée des déficits budgétaires est la conséquence de la volonté de Berlin. Nicolas Sarkozy et François Hollande ont, en leurs temps, chacun tenté de freiner ou de tempérer cette politique. En vain, car l'Allemagne est le seul garant crédible de la zone euro pour les marchés. Elle a donc clairement le pouvoir de décider de la politique à mener pour restaurer la confiance. Paris a dû finir par baisser la tête et reconnaître le bien-fondé des choix d'Angela Merkel. Le cas du pacte budgétaire européen en est évidemment l'exemple le plus frappant. Contesté par le candidat Hollande, il a finalement été voté par les élus socialistes et présenté comme « crucial » par le même François Hollande devenu président.

Une relation qui reste déséquilibrée

Ces deux exemples montrent en fait que la relation franco-allemande n'est pas seulement devenue très faible, elle est aussi déséquilibrée.  Paris, mise en danger par la perte de son triple A, par des finances publiques problématiques et par un manque de crédibilité de son personnel politique, quelle qu'en soit la couleur, ne peut faire véritablement poids face à une Allemagne qui affiche une santé financière insolente et, malgré une croissance affaiblie, bénéficie toujours d'une confiance aveugle des marchés. La France est donc en permanence sur la défensive. Impossible alors de chercher, comme jadis, à bâtir des compromis avec l'Allemagne. La seule parade, c'est de trouver des alliés alternatifs : les Britanniques lors de l'intervention en Libye ou les Espagnols sur l'union bancaire. Mais face à la puissance allemande, cette parade est souvent fragile ou à tout le moins aléatoire. Sur l'union bancaire, il a fallu céder beaucoup et on risque encore d'aller plus loin dans les concessions, au point de rendre cette union inutile. Car en face, l'Allemagne ne peut que s'irriter d'une France qui cherche à la contourner ou à lui mettre des bâtons dans les roues. Elle s'appuie donc naturellement sur le cercle des pays qui sont proches de ses idées et de son modèle : Autriche, Luxembourg, Finlande, Pays-Bas. L'imposition de Jeroen Dijsselbloem à la tête de l'Eurogroupe, comme celle d'Yves Mersch au directoire de la BCE a confirmé cette stratégie. Dans les deux cas, les résistances de Paris ont encore été inutiles.

La France et l'Allemagne n'ont certes jamais été véritablement d'accord. Au-delà des embrassades, l'esprit d'indépendance de Charles de Gaulle vis-à-vis de l'OTAN et sa politique économique étatiste n'ont jamais été du goût des dirigeants de Bonn. François Mitterrand pouvait serrer la main de Helmut Kohl à Verdun, mais il s'est méfié de la réunification allemande autant que le chancelier allemand se défiait de la politique budgétaire française. Mais il y avait alors un certain équilibre entre les deux puissances qui les poussaient à trouver un compromis.

Un seul intérêt pour Berlin : le symbole

Mais pour trouver un compromis, il faut avoir un intérêt à le trouver. Cet intérêt est de plus en plus limité pour l'Allemagne. Certes, la France demeure un de ses partenaires économiques importants. Mais progressivement, la part de la France, comme celle de l'Europe, tend à décroître dans le commerce allemand. Sa croissance, l'Allemagne va maintenant la chercher en Asie. Cette relation avec la France, elle peut donc se permettre de ne pas y attacher plus d'importance que ne l'exige le symbole. Ce qui n'est pas rien : d'une certaine façon, elle lui pemet de dissimuler sa puissance - toujours suspecte en Europe et dans le monde - derrière le rideau d'une initiative commune.

Mais pour cela, il faut une France qui accepte de jouer ce rôle. C'était le choix effectué par Nicolas Sarkozy à la fin de son mandat. Il estimait du moins qu'ainsi, l'Allemagne pouvait « payer » cette approche commune par de légers compromis qui étaient toujours bons à prendre. Nul doute que François Hollande devra, lui aussi, en venir à ce réalisme. Il a déjà fait l'amère expérience qu'il n'a guère le choix et que tenter de résister à l'Allemagne n'est guère payant. Mais là encore, ce symbole va devenir de moins en moins nécessaire à mesure que la puissance allemande deviendra, les années aidant, de moins en moins suspecte,.

Des opinions publiques qui s'ignorent

Globalement, cet anniversaire du traité de l'Elysée est donc bien sombre. Mais l'échec le plus patent est encore plus profond. C'est que Français et Allemands s'ignorent encore largement. Les jeunesses des deux pays, que le traité voulait rapprocher, regardent plus que jamais ailleurs. Selon les chiffres publiés récemment par Le Monde, les universités allemandes comptaient en 2010 près de 11 % d'étudiants français de moins qu'en 2005. Même évolution dans l'"autre sens". Du reste, les jeunesses des deux pays apprennent de moins en moins la langue de l'autre. Or, ne pas parler la langue d'un pays, c'est s'interdire de le comprendre et de comprendre ses habitants. Rien d'étonnant donc à ce que la presse allemande ne manque pas une occasion de se lancer dans un French Bashing que les médias britanniques ne désavoueraient guère. La une de Bild Zeitung lors de la dégradation de la France par Moody's : « la France est-elle la prochaine Grèce ? » l'illustre. Mais les critiques d'une Angela Merkel, « Bismarck moderne », proférées par notre actuel ministre du redressement productif durant la campagne présidentielle est du même ordre. En réalité, les opinions publiques des deux pays s'ignorent. Les efforts jadis entretenus par les jumelages s'éteignent progressivement. Les deux pays se connaissent de moins en moins.

Cette indifférence des deux peuples et le plus patent échec de la politique franco-allemande et sa plus grande menace. Il n'y a en effet guère de pression de l'opinion de ce côté-ci du Rhin ou de l'autre pour presser son gouvernement de renforcer les liens entre la France et l'Allemagne. Bien au contraire. Du coup, rien ne motive réellement pour un vrai dialogue, sur un pied d'égalité, des deux pays. Ce cinquantenaire sonne bien la fin d'une époque.

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Pour en savoir plus :

>>> TIMELINE Les "noces d'or" du couple franco-allemand

(Sources : Wikipédia / Illustration : VéritéCo)

Commentaires 57
à écrit le 23/01/2013 à 8:19
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Il serait grand temps que l'on admette (je suppose que on l'aura déjà compris) que ce sont les déséquilibres des balances commerciales qui sont à la base de la crise et du problème du surendettement. Que un pays comme l'Allemagne, avec ses moyens de ...

le 23/01/2013 à 15:14
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bravo , j'approuve à 100 % . on doit se subvenir les uns aux besoins des autres et pas se bouffer

à écrit le 23/01/2013 à 7:43
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je sais pas ce qu'il en est de ce meeting franco-allemand mais ce que je sais c'est que la France a le meilleur système social du monde , et c'est pour ça qu'on a des problèmes finianciers . chez nous on fait tout pour que les êtres humains soient he...

le 23/01/2013 à 10:21
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Vous êtes sérieux quand vous parlez de race?

le 23/01/2013 à 15:11
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le mot race peut avoir comme certains mots plusieurs sens ;)

à écrit le 23/01/2013 à 5:28
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cette analyse est très biaisée : dire que les allemands ne s'interesse pas à la France est stupide : nous avons , dans nos échanges, beaucoup plus de demandes d'allemands que de français. Les français et leur orgueil d'être les meilleurs du monde ne ...

le 23/01/2013 à 8:34
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je plussoie : les rentiers français sont pour la justice sociale à leur profit : bonne retraite indexée, défiscalisation, consommation médicale "open bar" (taxis pour aller en consultation, cure prise en charge par la sécu...) et demain prise en char...

à écrit le 22/01/2013 à 20:07
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Ce qu'il y a de bien chez les germanolatres, c'est leur mémoire : il y a 10 ans l'Allemagne était l'homme malade de l'Europe. Ça n'a pas toujours été le cas et ça ne l'est plus ... Il faut arrêter de dire que de tous temps, les allemands ont dominé. ...

à écrit le 22/01/2013 à 16:37
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Que l'Allemagne assure le leadership économique de l'Europe,c'est plutôt bien en soi...Pen dant ce temps-là,la Chine devient le 1er importateur en France,au nez et à la barbe des voisins Allemands...Ca,c'est le pire de ce qui peut nous arriver:se fa...

le 22/01/2013 à 19:14
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+1, il faut interdire l'achat du foncier par des étrangers, c'est le cas dans beaucoup de pays. Pour les entreprises c''est plus compliqué. Si on avait le civisme des japonais (qui ont achété leur dette, comme ça ils sont à l?abri des spéculateurs);,...

à écrit le 22/01/2013 à 16:07
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je pense que en ce qui concerne l EUROPE elle était en mains de deux personnes qui s entendaient très bien je veux parler de MERKEL et SARKOZY et tout allait vers une bonne entente mais ce qu ont oubliés les français c'est que les allemands étaient u...

le 22/01/2013 à 17:00
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Je ne suis pas un pro Holalnde mais dire que Mme Merkel & M. Sarkozy s'entendaient bien est une plaisanterie et vius avez la mémoire courte. Souvenez des discours de l'ex-Président qui nous disait avant de partir puis revenir avec rien. Savez vous ...

le 22/01/2013 à 23:09
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tres bonne réponse a DOUdou qui n'a rien vu n'y rien compris il faut qu'il change de lunette pour 1euro de plus on peu en avoir 2 ?????

à écrit le 22/01/2013 à 15:51
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Le couple franco-allemand est une légende française. Il n' a jamais existé. Les Allemands le savent bien eux. Le traité de l'Elysée a été un tentative de Charles de Gaulle pour séparer le voisin allemand du "cousin" américain. Les allemands ont sab...

le 22/01/2013 à 16:49
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il est indéniable que la france et l'allemagne ont tiré l'europe, la france décroche par mauvaise gestion quand l'allemegne prospère grâce à son courage et son pragmatisme. on peut revenir en tete si on fait les bonnes réformes et économies, ou train...

à écrit le 22/01/2013 à 15:48
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si l'amitié franco-allemande c'est de ne pas se faire la guerre, alors oui c'est ça. Sinon, ni les français, ni les allemands ne s'apprécient. Trop de différences culturelles, et l'Allemagne devient un pays de vieux, riches, recroquevilles sur leur p...

le 22/01/2013 à 18:35
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A travers l'europe de la zone euro, croyez-vous qu'un peuple apprécie les français! si oui, merci de m'en faire part.

à écrit le 22/01/2013 à 15:35
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ça résume bien les caractéristiques de chaque pays : la france dominée par les intellos qui font surtout des discours mais rien de concret, un mode administratif qui domine tout et étouffe les entreprises, les éternels pleurnichards qui critiquent en...

le 23/02/2015 à 19:26
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Mr Santi est en Suisse qui comme chacun sait ne profite pas de la prospérité allemande et ne profite pas de ses excédents . c'est du grand comique que d'essayer de nous faire croire que le modèle allemand ne marche pas pour les allemands.. c'est un ...

à écrit le 22/01/2013 à 15:25
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l'allemagne a des résultats parce qu'ils ont fait des efforts, des réformes. En france, on critique en restant les bras croisés, en profitant de l'assistanat. fermeture à florange, mais on cherche des chaudronniers à 100km, personne ...Les résultats ...

à écrit le 22/01/2013 à 15:23
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si on continue à s'autodétruire par l'endettement et l'absence de réformes, l'allemagne peut sortir de l'europe et travailler avec la russie avec qui elle est beaucoup plus proche, et donc elle n'aura plus à supporter le financement de l'europe. Pros...

à écrit le 22/01/2013 à 15:19
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beaucoup critiquent l'allemagne parce qu'elle réussit par son courage, alors on dénigre. Mais ce n'est pas en s'endettant encore plus qu'on va s'en sortir. L'allemagne montre la voie comme les autres pays qui ont fait des réformes de fond et courageu...

à écrit le 22/01/2013 à 15:14
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Et l'Angleterre n'est-elle pas elle-même plombée, tout comme la France? Chez nous à 15% de chômage et peu d'actifs, c'est le niveau de vie qui est fortement remis en cause. Il faudra bien voir que l'on refuse la croissance et l'emploi. On nous parle ...

à écrit le 22/01/2013 à 14:56
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Notre actuel ministre du redressement productif durant la campagne présidentielle : Angela Merkel, « Bismarck moderne ». Il aurait pu faire mieux, je propose Angela Merkel, « Barbarossa moderne ». Comme Barbarossa qui, parce-que il se voulait l'herit...

à écrit le 22/01/2013 à 14:39
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on peut comprendre les teutons quand il voit les nouvelles populations qui tirent la france vers le bas .c est un miroir qui leurs fait peur car les turcs montent en puissance et imposent de plus en plus l'islam radical. Depuis 20 ans on ne voit quas...

à écrit le 22/01/2013 à 14:19
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La France pète plus haut que son cul ! Il suffit de regarder le corps enseignant , notre nouvelle ligne Maginot !

à écrit le 22/01/2013 à 14:13
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la crise du couple franco-allemande est due à la manque de figures charismatisques comme De Gaulle,Giscard,Mitterrand,Adenauer,Schmidt et Kohl. En plus le declin irreversible de l'industrie française par rapport a l'Allemagne et aussi pas mal d'autre...

le 22/01/2013 à 15:01
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C'est vrai que quand on lit votre prose on peut se poser des questions sur le niveau culturel de la France, ou venez vous d'ailleurs ?

le 22/01/2013 à 18:19
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GE92: Le respect; çà existe! la suffisance aussi !

à écrit le 22/01/2013 à 14:10
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Article pessimiste mais bien dans l'air du temps. Il faut regarder sur une plus longue durée que les 5 ou 6 ans qui précèdent, et prendre en compte le futur. Comme le souligne l'auteur, chaque pays agit selon ses intérêts et c'est normal. Si l'Allema...

à écrit le 22/01/2013 à 13:31
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Si on refilait flanby aux allemands pour leurs prochaines élections ! Ca serait un bon coup pour nous permettre de rattraper une partie du chemin !

le 22/01/2013 à 18:09
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Vous oubliez une chose! il faut récupérer MERKEL et envoyer en formation outre rhin,nos hommes politiquesà commencer par nos présidents de conseils régionaux .

à écrit le 22/01/2013 à 13:03
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Cet article est depriment . est ce un re-make d´un discours de Napoleon III en 1870 ? c ´etait Les meme arguments avancé par ce bandit pour dénigrer la Prusse devenue économiquement trop puissante. On sait comment ca s´est terminé ! J´ etai...

le 22/01/2013 à 13:25
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L'assainissement des finances publiques, c'est aussi baisser les coûts de l'état providence : les retraites par exemple, qui représentent 14 % du PIB en France, autre record du monde, ainsi que la surconsommation médicale et une politique d'assistana...

le 22/01/2013 à 14:32
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Il apparaît curieux que l'on s'interesse à la pratique et à la place de la langue allemande aujourd'hui uniquement. savez-vous le nbre de postes de prof supprimés depuis 10 ans? connaissez-vous les références usées jusqu'à la corde aux ministres ang...

à écrit le 22/01/2013 à 12:53
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il n'y a pas plus d'amitié franco allemande que d'amitié franco anglaise, les anglais ont eu Margaret Thatcher et les allemands Angela Merkel. Deux dames de fer qui ont toujours detesté la France mais aussi l'idée européenne.

le 22/01/2013 à 14:00
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Qu'est ce qui vous en savez-vous? Vous les connaissez personnellement?

à écrit le 22/01/2013 à 12:27
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... et nous on crève sans dire un mot .... patron de TPE !!!!!

à écrit le 22/01/2013 à 12:24
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Témoignage intéressant mais vous oubliez que l'Allemagne compte un nombre de catholiques très conséquent (et même un Pape). Attention aux conclusions au chausse-pied ...

à écrit le 22/01/2013 à 11:54
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La France ne doit plu suivre l'Allemagne pour cautionner sa puissance qui est contre ses intérêts. Il est temps pour les élites françaises de se réveiller. Entre Etats il n'existe pas d'amitié mais des rapports de force, ce qu'a compris Merckel et qu...

le 22/01/2013 à 12:03
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"La Rance" : lapsus révélateur de ce qui reste de la France après plusieurs décennies de socialisme. Oui, il est temps que la population française se réveille pour virer les élites qui ont transformé la France en "Rance".

le 22/01/2013 à 12:32
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"les élites françaiseS" c'est quoi ?

le 22/01/2013 à 16:06
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J'ai de l'amour propre, j'estime que la France est un grand pays et son peuple fier. Et pour cette raison, je pense que la France peut parfaitement être l'égal de l'Allemagne, et c'est par ailleurs la seule chose souhaitable : deux adultes responsabl...

à écrit le 22/01/2013 à 11:49
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Je suis francais et je bosse en Allemagne, et comme ma femme (allemande) nous avons fait des études dans le pays de l'autre. pour le reste je travaille dans une entreprise Allemande rachetée par un groupe francais. Ici on est d'accord pour dire qu'o...

le 22/01/2013 à 12:42
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C'est rigolo ce que vous dites : les régions les plus dynamiques au niveau économique en Allemagne sont... des régions de culte majoritairement catholique ! Vous devriez en reparler avec Madame...

le 22/01/2013 à 13:42
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Je suis d'accord avec vous sur le fait que la relance du couple franco-allemand passe par actions culturelles et des partenariats universitaires. En revanche, il ne faut pas généraliser à dire que seuls les Allemands font des produits d'excellence: s...

le 22/01/2013 à 14:58
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Sans compter que sur la Banque et les Services ainsi que le Luxe, les français sont trèèèès bien placés (alors que les banques allemandes, hum, hum...). Comme disait l'autre : une fois que les allemands auront placé leurs machines outils partout, ben...

à écrit le 22/01/2013 à 11:41
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Bon.. nos deux valeureux chefs d'états allemands et Français ont au moins une chose en commun: ils font le même poids!

à écrit le 22/01/2013 à 11:38
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"Un vrai dialogue, sur un pied d'égalité, des deux pays" : espoir vain tant que les changements profonds, d'abord l'indispensable libéralisation de l'économie, ne sont pas mis en oeuvre rapidement. Un Etat obèse et hyperendetté sera toujours et parto...

à écrit le 22/01/2013 à 11:31
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Est-ce vrai que les peuples Allemand et Français s'éloignent ? Si l'on considère les jeunes des deux côtés qui se ressemblent tellement au niveau des préocuppations et des aspirations cela ne me semble pas vrai du tout. Si l'on regarde aussi l'effort...

à écrit le 22/01/2013 à 11:16
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Mais non non la Franbce va bien! Il ya l'immobilier qui a rendu une generation de papis boomers 68ards riches! Heureusement que l'on a nos papis c'est l'avenir les papis! Et tant pis pour les jeunes de toute facon nous les papis on sera mort quand eu...

à écrit le 22/01/2013 à 11:16
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Le pessimisme de cet article est excessif. Je n'ai jamais autant vu de participants à des jumelages; Il ne faudrait pas que le problème de l'instant (le Mali) vienne transformer le regard sur 50 ans. Certes depuis Chirac et Schröder les européistes c...

le 22/01/2013 à 11:42
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On connait la chanson des européistes convaincus dont vous faites partie : si l'Europe ne va pas, c'est parce qu'il faut plus d'Europe. Dites ça aux Irlandais, aux Grecs, aux Espagnols, aux Portugais, aux Italiens... Les peuples n'en peuvent plus de ...

le 22/01/2013 à 14:28
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Les peuples ne rejettent pas l'Europe mais les politiques libre échangistes et libérales mises en place.

le 22/01/2013 à 16:16
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Les espagnols, les grecs, les italiens et les portugais ne peuvent s'en vouloir qu'à eux-même. Leur endettement a largement été rendu possible pendant une décennie grâce à un euro fort, grâce à des pays du Nord bien plus malins. Il ne sert à rien de ...

à écrit le 22/01/2013 à 11:10
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22 Janvier 1963 ? 22 Janvier 2013 : Les 50 ans de mystification du Traité FRANCO-ALLEMAND DE L?ÉLYSÉE Le 22 janvier 2013 marquera donc le 50ème anniversaire de la signature de ce traité et l?on peut prévoir que les plus hautes autorités françaises v...

à écrit le 22/01/2013 à 10:17
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Je ne suis pas d'accord. La coopération franco-allemande a perdu de son éclat pour la simple raison qu'elle est devenue évidente et naturelle. . Il y a 50 ans c'était un acte lourd parce que les haines entre les deux peuples étaient fortes. ça n'est ...

à écrit le 22/01/2013 à 9:54
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Joli petit couple !!! Belle pub pour Kiabi !!!

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