Valérie Pécresse devant les syndicats et les présidents d'université

La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Valérie Pécresse a reçu ce vendredi les présidents d'universités et certaines organisations syndicales à une réunion de concertation sur le statut des enseignants-chercheurs. Hier, jeudi, entre 17.000 et 33.000 manifestants ont de nouveau défilé contre les réformes de l'enseignement.

La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Valérie Pécresse, avec la médiatrice Claire Bazy-Malaurie, a reçu les présidents d'universités et les syndicats d'enseignants ce vendredi pour retravailler le statut des enseignants-chercheurs, l'un des points du conflit dans les universités en France.

Cette rencontre sera suivie d'autres réunions destinées "à poursuivre l'avancée vers le cadrage du texte réécrit", a indiqué la Conférence des présidents d'université dans un communiqué.

Concernant le fameux décret à l'origine de la contestation, qui vient en application de la loi sur l'autonomie des universités du 10 août 2007, le Premier ministre François Fillon a affirmé mercredi qu'il serait "entièrement réécrit", une manière d'enterrer le texte envoyé au Conseil d'Etat par la ministre de l'Enseignement supérieur. Prenant la main sur le dossier après trois semaines de conflit, François Fillon a également promis mercredi qu'aucune suppression d'emplois d'enseignant-chercheur n'interviendrait en 2010 et 2011 et que les postes supprimés en 2009 (au nombre de 900) seront compensés.

Tout en prenant acte de ce premier pas, les syndicats et collectifs engagés dans le conflit estiment que le gouvernement est encore très loin des demandes, notamment sur le démentèlement des instituts de recherche et la réforme de la formation des enseignants.

Les critiques du président Nicolas Sarkozy sur le monde de la recherche le 22 janvier sont encore dans les mémoires et nombre d'organisations voudraient contraindre le gouvernement à une négociation en bonne et due forme.

De plus, la Coordination nationale des universités demande désormais l'abrogation de la loi sur l'autonomie des universités, une exigence rejetée par Valérie Précesse.

Jeudi, entre 17.000 enseignants-chercheurs et étudiants, selon la police, et 33.000, selon les organisateurs, ont a nouveau défilé hier dans toute la France;

Les manifestants étaient entre 3.800 (police) et 10.000-12.000 (organisateurs) à Paris, entre 2.800 et 7.000 à Toulouse, entre 2.500 et 4.000 à Lyon. Des manifestations ont eu lieu également à  Grenoble, Rennes, Nantes, Caen, Montpellier, Strasbourg, Lille, et, dans une moindre mesure, à Besançon, à Metz, au Mans.

Malgré quelques signes d'essouflement du mouvement, les syndicats et collectifs ont pour la plupart maintenu leurs appels à manifester les 5 et 10 mars. En outre, sept fédérations de l'Education appellent à la grève le 19 mars, à l'occasion de la prochaine journée d'action interprofessionnelle.

 

Commentaires 7
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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et les iut mme pecresse? vous n'avez pas lu la lettre que nous vous avons envoyé? pourtant, en 500 exemplaires, j'espere qu'au moins une est parvenue dans votre chateau

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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IL EXISTE LE BIG BANG DE L'HUMANITE ET IL EXISTE LE BIG BANG DE L'ANIMALITE. MAIS LES DEUX PREEXISTAIT DANS LE BIG BANG PLANETAIRE PUISQUE C EST LUI QUI LES A CONDITIONNE. Ce qui nous donne en Français... si deux corps cellulaires vivants "un spermat...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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finis les reculades il faut passer en force ,de toute façon ils ne seront jamais sarisfaits et de toute façon ils sont tjs ds la rue

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Les Facs et les écoles n'appartiennent pas aux enseignants. Cela fait longtemps que leurs intérêts divergent de ceux des étudiants. Il est temps de réformer les Mamouths

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Pierre qui enseigne peut-être en IUT, devrait revoir l'accord des participes passés.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Abandonne Valérie ! Laisse tranquille les fonctionnaires On en fait rien mais on le fait bien !

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Courage, ce n'est pas pour ces enseignants-chercheurs et ces présidents qu'il faut se battre, mais pour nous les jeunes d'aujourd'hui et de demain qui vivront dans un monde de plus en plus compétitif et qui ont absolument besoin d'un niveau de format...

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