La dette publique a atteint 74% du PIB en milieu d'année

A fin juin, la dette publique française a atteint quelque 1.428 milliards d'euros, soit 73,9% du PIB. La dette de l'Etat a augmenté comme celle des organismes de sécurité sociale, tandis que celle des administrations publiques a légèrement reflué.

La dette publique de la France a augmenté de 61,1 milliards d'euros au deuxième trimestre 2009 pour atteindre 1.428 milliards, soit environ 73,9% du PIB, selon les données publiées ce mercredi par l'Insee. Ce pourcentage représente une hausse de 3,5 points par rapport à la fin du premier trimestre quand la dette au sens de Maastricht s'élevait à 1.366,9 milliards d'euros ou 70,5% du PIB (chiffres révisés en baisse par rapport à de précédentes estimations de 1.413,6 milliards et 73%).

Sous l'effet du creusement du déficit budgtaire, la dette de l'Etat a augmenté de 54,6 milliards d'euros au deuxième trimestre pour s'élever à 1.135,4 milliards, précise l'Insee dans un communiqué.

Outre la dette de l'Etat, la dette publique au sens du traité de Maastricht prend en compte celle des administrations de sécurité sociale (41,7 milliards), des administrations publiques locales (141,1 milliards) et des organismes divers d'administrations centrales (Odac, 109,8 milliards). La dette des administrations de sécurité sociale s'est creusée de 7,7 milliards d'euros alors que celle des administrations publiques a diminué de 1,7 milliard, "un mouvement comparable à celui observé au deuxième trimestre des années précédentes", indique l'Insee.

Fin juin, le gouvernement prévoyait que la dette publique passerait de 68,1% du PIB en 2008 à 77% en 2009, 83% en 2010, 86% en 2011 et 88% en 2012. De nouvelles projections seront communiquées ce mercredi à l'occasion de la présentation du projet de budget 2010.

Le traité de Maastricht, mis en veilleuse par la crise, plafonne le déficit public à 3% du PIB et la dette à 60%.

Commentaires 3
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Un petit effort avant la fin du premier septenat les 100% seront vite franchi.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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bravo , les années qui viennent seront encore pire et on change rien , on taxe , taxe , taxe et retaxe , bizzarement meme les taxes ne parviennent plus a combler ce trou abyssal , enfin les projections se font dans une crise molle , faudrait pas une ...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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les intérèts de toutes ces dettes mondiales seront peut-ètre remboursés chaque année,mais j"ai l'intime conviction que jamais le capital faramineux ne sera ,lui,remboursé! et si on annulait tout et on repartait de zéro pour..............100 an...

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