Chantage à l'explosion d'usine dans l'Oise

Une table ronde réunissant le préfet, la direction du groupe et des représentants du Comité d'entreprise (CE) doit se tenir ce vendredi afin de dissuader les salariés de l'usine de moquettes pour automobiles Sodimatex de Crépy en Valois de faire sauter une citerne de gaz. Ils réclament une prime exceptionnelle face à la fermeture prévue du site. Le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, a réagi dans un communiqué en condamnant "avec la plus grande fermeté" ces menaces.

Si les chiffres économiques permettent de parler de sortie de crise y compris en France, la situation risque de rester morose sur le terrain de l'emploi encore de longs mois. D'où des tensions sociales qui demeurent et parfois s'exacerbent.

C'est le cas dans l'Oise, à Crépy-en-Valois, où des salariés retranchés dans leur usine de moquettes pour automobiles Sodimatex  qui doit fermer menacent d'incendier une citerne de gaz et des palettes de bois placées tout autour. Ils ont disposé des cocktails molotov à proximité.

Ils exigent une prime exceptionnelle de départ de 21.000 euros par salarié et neuf mois de congé de reclassement alors que la direction en propose quatre. Une centaine de gendarmes et des pompiers ont été mobilisés aux abords de l'usine.

Le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, a réagi dans un communiqué en condamnant "avec la plus grande fermeté" ces menaces et en exigeant la reprise du dialogue.

Le leader CGT des salariés de l'usine Continental de Clairoix (Oise), Xavier Mathieu (qui s'était illustré en insultant le patron de la CGT Bernard Thibualt, trop mou et trop proche de Nicolas sarkozy à ses yeux), a appelé ce vendredi le ministre du Travail Eric Woerth à intervenir dans le conflit. "Le ministre du Travail, c'est (Eric) Woerth, il est maire à 25 kilomètres d'ici, donc il pourrait peut-être descendre. Ce serait bien qu'il se rappelle qu'il est maire d'une ville de l'Oise depuis des années"a-t-il lancé.

Une table ronde réunissant le préfet, la direction du groupe et des représentants du Comité d'entreprise (CE) devait se tenir ce vendredi, a priori en mairie de Crépy-en-Valois, afin de tenter de trouver une solution et de dissuader les salariés de passer à l'acte.

Commentaires 11
à écrit le 02/04/2010 à 14:25
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C'est du terrorisme syndical, réduire l'usine en poussière pour faire avancer les choses, en voilà une idée " qu'elle est bonne "

à écrit le 02/04/2010 à 13:20
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RIEN, mais absolument RIEN ne justifie un tel chantage. Les responsables devraient être passibles de la cour d'assises. Sinon où va-t-on ?

à écrit le 02/04/2010 à 11:09
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Oui,c'est bien ça ! remettre les usines qui sont obligées de fermer à cause de........salaires trop hauts et de mauvais esprit,dans les hauts salaires,il faut surtout inclure le salaire de certains cadres,et des......banquiers,tradeurs etc;;;),alors,...

à écrit le 02/04/2010 à 10:47
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Il faut délocaliser nos hommes politiques et rapatrier le travail dirait Tristan Bernard

à écrit le 02/04/2010 à 8:52
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Rachat de l'outil de travail en imputant le montant des aides sur sa valeur. La valeur en question ne doit plus représenter grand chose puisque "le propriétaire" veut cesser l'activité, donc accessible à une bourse vide. Et pour terminer remise de l'...

à écrit le 02/04/2010 à 7:46
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Il suffirait d'interdire toute relocalisation après délocalisation pour les rendre dissuasives. Les délocalisations prouvent que le gain de productivité a pour rançon la mauvaise qualité, la dangerosité, des surcoûts en matière de garantie et de gros...

à écrit le 02/04/2010 à 7:32
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reponse a sauros : la justice quelle justice? LEJABY delocalise en tunisie ou la main d'oeuvre est 4 fois moins chere qu'en france vendra t'il ses soutien gorge aux tunisiennes,? ou les vendra t'il 4 fois moins cher en France ? y a t'il des lois q...

à écrit le 02/04/2010 à 7:18
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Il y en marre du chantage des syndicats qui ne pensent qu'a eux constament. Ils se foutent bien des salariés et ils n'arrivent jamais à rien. Ils récoltent ce qu'ils ont semé depuis les années Mitterand et maintenant nous sommes tous dans la merde (P...

à écrit le 02/04/2010 à 6:59
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Oui,mais ! Il y a un vieux proverbe qui dit ; Onrisque de tout perdre quand on veut trop gagner ! C'est ce que l'on a fait en France. Les augmentions de salaire,si souvent mises en avant par notre glorieuse cgt (et la gauche en général) suivie de ...

à écrit le 02/04/2010 à 6:31
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C'est plus un acte de désespoir qu'un acte de terrorisme. La justice ? Ou est elle ? 50 millions d'euros d'aide de l'état pour fermer les portes juste après ? De qui se moque t'on ?

à écrit le 02/04/2010 à 5:16
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Si l'on peut comprendre leur réaction ,cette manière d'agir qui se propage ne peut être accepté. C'est ni plus ni moins que du terrorisme menaçant un état. Pas plus que la séquestration d'individu .Je rappelle que la loi interdit se genre de comport...

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