Commerce extérieur : Ubifrance veut améliorer l'efficacité de son action

L'agence française pour le développement international des entreprises ne se contentera plus d'accompagner les PME à l'étranger. Elle veut que son action débouche davantage sur la signature de contrats commerciaux.
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Après le quantitatif, le qualitatif. En trois ans, Ubifrance, l'agence française pour le développement international des entreprises, a accompagné 74.000 entreprises aux quatre coins du monde pour les aider dans leur conquête des marchés étrangers. "Un nombre à peu de choses près équivalent à celui atteint lors des dix années précédentes", précise Christophe Lecourtier, son directeur général.

Mais ce soutien reste à perfectionner. L'objectif est d'augmenter le nombre de contrats signés à l'issue de ces voyages et de faire progresser celui des entreprises exportatrices, actuellement proche de 93.00 - elles étaient 115.000 en 2007 - pour, in fine, tenter de réduire le déficit commercial.

"Actuellement, un accompagnement sur quatre débouche sur un contrat signé, sur du chiffre d'affaires. L'objectif est de faire passer ce ratio à un sur trois", espère Pierre Lellouche, le secrétaire d'Etat au Commerce extérieur. "C'est un objectif capital pour notre économie. Il faut bien se mettre dans la tête que ce sont essentiellement les PME qui forment le bataillon des exportateurs. Or, les PME produisent en France. Exporter davantage permettrait donc de dynamiser notre industrie et de créer davantage d'emplois", poursuit le ministre.

Concrètement, il est donc demandé à Ubifrance d'améliorer l'efficacité de son action, sachant qu'un euro d'argent public dépensé entraîne la création de 20 euros de chiffres d'affaires pour les entreprises.

Ainsi, Ubifrance devient la première agence de soutien aux exportations au monde à prendre officiellement un engagement de réussite commerciale en faveur se ses clients en favorisant la signature de 10.000 contrats ou commandes à l'export sur les marchés étrangers au bénéfice de 6.000 PME et ETI différentes, sur les 20.000 qu'elle compte accompagner chaque année de 2012 à 2014.

Pour atteindre cet objectif, l'agence compte notamment sur les jeunes, via la formule du Volontariat international en entreprises (VIE). Elle favorisera le recrutement de 15.000 VIE dont 6.000 pour le compte de PME et ETI (entreprises de taille intermédiaire) sur les marchés étrangers.

Mais la bonne volonté et le dynamisme des juniors risque de ne pas suffire si les membres de l'équipe de France présente en France (régions, réseaux consulaires, Coface, conseillers du commerce extérieur, Oseo...) ne réussissent pas à dénicher sur les territoires les PME dont les produits peuvent connaître le succès au-delà de nos frontières. "C'est notre principal pari", admet Pierre Lellouche.

La dégradation du commerce mondial, qu'une aggravation de la crise de la dette pourrait provoquer, est également de nature à compliquer la donne. "Mais ce n'est pas une raison pour rester les bras croisés", martèle le ministre.

Commentaires 6
à écrit le 15/09/2011 à 5:16
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Petit coup de gueule d'un dirigeant d'une petite société d'importation de cafés installée a l'étranger : Selon les règles établies , les succursales Telles Ubifrance et chambre de commerce existent pour aider et développer les entreprises fran...

à écrit le 15/09/2011 à 5:15
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Petit coup de gueule d'un dirigeant d'une petite société d'importation de cafés installée a l'étranger : Selon les règles établies , les succursales Telles Ubifrance et chambre de commerce existent pour aider et développer les entreprises fran...

à écrit le 15/09/2011 à 5:15
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Petit coup de gueule d'un dirigeant d'une petite société d'importation de cafés installée a l'étranger : Selon les règles établies , les succursales Telles Ubifrance et chambre de commerce existent pour aider et développer les entreprises fran...

à écrit le 15/09/2011 à 5:15
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Petit coup de gueule d'un dirigeant d'une petite société d'importation de cafés installée a l'étranger : Selon les règles établies , les succursales Telles Ubifrance et chambre de commerce existent pour aider et développer les entreprises fran...

à écrit le 14/09/2011 à 23:55
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Eh bien, faut-il attendre les elections et la menace Bayrou pour appliquer ce type de changement? Pas trop tot, mais pitoyable.

à écrit le 14/09/2011 à 17:10
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L?aide publique à l?internationale ou le grand bazar, Actuellement 3 structures majeures interviennent : UBIFRANCE au nom de l?Etat, Les structures du style Sud de France, ERIA, Bretagne international au service de la politique des conseils régionau...

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