Université d'été du Medef : revivez tous les temps forts

Université d'été du Medef - Revivez les temps forts de l'événement avec latribune.fr, à travers les débats et depuis les coulisses
Pierre Moscovici, Laurence Parisot et Michel Pébereau - Copyright Reuters

12h40. Jean-Dominique Senard (Michelin) : « Il n'y a pas de fatalité à la désindustrialisation »

C'est au tour de Jean-Dominique Senard, président du groupe Michelin, de donner son point de vue sur la place des entreprises dans la construction européenne. « Je crois qu'il va faire preuve d'audace. Il y a aujourd'hui en France un déficit d'image et de connaissance entre l'opinion publique, la sphère politique et la sphère éco. Il existe une sorte de paradoxe : les entreprises se battent pour se développer, et c'est au moment où elles portent le plus de charges sociétales, deviennent de plus en plus des cadres de référence pour ceux qui les rejoignent, c'est à ce moment-là qu'en France les entreprises sont le plus décriées. Il faut s'engager pour faire en sorte que ce désamour se transforme en adhésion. Il va falloir faire acte de pédagogie. Il n'y a pas d'économie prospère sans entreprises. Il va falloir dire que les restructurations étaient nécessaires, mais qu'elles ne l'ont jamais été par plaisir. La question de la compétitivité est permanente. Il va falloir parler ferme. Il va falloir parler du coût du travail en Europe, de stabilité de l'environnement législatif, réglementaire et fiscal. Il n'y a pas de fatalité à la désindustrialisation en Europe et en France. » Il se lance sur le sujet social : « Il faudra aussi parler d'une exception française en Europe qui doit être traitée : le dialogue social. Le moment est venu de passer une étape dans le dialogue social en France. La conjoncture nous amène à comprendre qu'il faut aller de plus en plus vite. Il faut en France que nous revoyions d'urgence toutes les dispositions législatives qui régissent le dialogue social, lorsqu'il y a une adaptation nécessaire. En Allemagne, Michelin a des usines : l'article 9 de la loi fondamentale allemande donne le monopole aux syndicats sur les négociations salariales et instaure une cogestion, qui fait que représentants syndicaux et du personnel prennent des décisions en commun avec les dirigeants. Je rêve que nous nous inspirions de ce modèle. Bien sûr, tout n'est pas consensuel, il y a du décibel dans l'air, mais la meilleure façon d'anticiper les choses c'est celle-ci.
C'est à ces conditions-là que les entreprises françaises trouveront leur place en Europe ».
Le président de Michelin est applaudit chaleureusement pendant plusieurs minutes.

12h15. Benoît Coeuré (BCE) : « L'intégrité de l'euro est menacée »

Emma Bonino, vice-présidente du Sénat italien, s'exprime également sur l'intégration européenne. « Si quelqu'un nous regardait de la lune, il verrait encore la région la plus riche au monde, pas seulement au niveau économique, mais aussi social et démocratique. Mais on se compare encore entre Etats-nations. La politique n'a pas suivi la monnaie unique. Nous avons une monnaie unique mais nous n'avons rien de tout le reste. Le seul système institutionnel qui a fait ses preuves, c'est l'institution fédérale, que ce soit aux Etats-Unis, au Canada, en Allemagne. »

Laurence Parisot passe la main à Benoît Coeuré, membre du directoire de la Banque centrale européenne, pour qu'il donne des pistes sur ce qui peut sortir de la prochaine réunion de politique monétaire : «D'abord, la BCE est bien une banque fédérale. Et nous avons une règle à la BCE : moins d'une semaine avant une réunion sur la politique monétaire, on parle de tout sauf de politique monétaire. Par contre, je vais vous parler de l'avenir de l'euro. Nous avons besoin de l'euro et il est indissociable à la construction européenne. Mais ne nous voilons pas la face : l'intégrité de l'euro est menacée. On en voit les signes tous les jours sur les marchés. Nous voyons les signes avancés d'un délitement de la liberté de la circulation des capitaux.

Il ajoute que « Le plus grand risque pour l'euro, c'est le manque de confiance dans l'euro. Les garanties de l'avenir de l'euro, c'est le renforcement des fondements de la monnaie unique, à savoir : la responsabilité budgétaire, c'est-à-dire le retour à l'équilibre des comptes publics, et le fait de jeter les bases progressives de ce qui ressemblera à une union budgétaire. Il faut aussi une union bancaire, dont les bases seront jetées le 12 septembre. C'est un facteur de confiance dans la solidité du secteur bancaire européen. « Faites-moi de bonnes politiques, et je vous ferais de bonnes finances !», disait le baron Louis. C'est un slogan que la BCE pourrait reprendre à son compte. La BCE fera tout son possible pour préserver l'intégrité de l'euro et nous étudierons toutes les voies pour que les liquidités créées par la BCE parviennent aux entreprises et aux ménages ».

11h45. Schröder : « L'Allemagne : homme malade de l'Europe hier, jeune femme en bonne santé aujourd'hui »

La conférence qui clôt l'Université d'été du Medef a pris l'adage « L'Union fait la force » comme leitmotiv. Gerhard Schröder, ancien chancelier allemand, s'avance au pupitre et s'adresse à l'auditoire dans la langue de Goethe. Il évoque d'abord l'amitié franco-allemande, comme un élément indispensable pour résoudre la crise politique et économique européenne. Selon lui, les rivalités entre pays sont le plus grand danger dans la construction européenne. Et la coordination sociale, politique, et économique est primordiale.

Une politique sociale européenne doit aussi être poussée. Il déclare : « L'Allemagne était l'homme malade de l'Europe, c'est aujourd'hui une jeune femme en bonne santé », et développent les points forts économiques et industriels de son pays.  Il ajoute ensuite sur la crise grecque : « Les réformes en Grèce sont nécessaires, mais le pays doit avoir un peu plus de temps pour les réaliser. » Il conclut : « Nous avons vraiment besoin d'une union européenne fédérale. L'Euro doit avoir une chance mais doit bénéficier d'une plus grande intégration. »

10h30 Arnaud Montebourg : « Nous préférons l'entrepreneur au spéculateur »

Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, prend maintenant le micro. « Je ne m'attendais pas à trouver une salle couverte de pulls roses ! Le redressement productif ne peut pas réussir sans une certaine forme d'unité autour d'un objectif national. On ne peut pas réussir sans se parler. Redressement productif : cette expression est une inspiration de l'après grande crise aux Etats-Unis. Chacun a compris que la France a pris de sérieux coups durs sur le plan industriel. Et un pays qui ne produit plus, ou de moins en moins, est dans la main d'autres pays qui produisent.

Mon ministère est celui du patriotisme économique : tous les pays qui ont réuni grands groupes, petites entreprises, politiques, ont réussi à réconcilier les forces. Les modèles qui sont sortis renforcés de la crise sont ceux où l'Etat arrive à fédérer autour de choix politiques ».

Il poursuit : « Nous préférons l'entrepreneur au spéculateur. Nous avons besoin que les financiers soient au service des entrepreneurs, pas qu'ils les dominent. J'ai dit au président de la République que ce mandat me soit confié pour cinq années parce que j'ai besoin de cinq années pour obtenir des résultats. Pierre après pierre, il faut reconstruire l'économie française là où elle est faible, et nous allons pousser et booster l'économie française là où elle est forte. Les objectifs sont simples : que dans cinq ans nous ayons un commerce extérieur à peu près à l'équilibre, que l'emploi industriel soit positif. Nous avons besoin pour ça d'audace, d'esprit d'entreprise, d'innovation, de prise de risque. Un pays qui a peur est un pays qui se meurt. Comment alors soutenir la compétition économique, ne serait-ce que dans l'Union européenne ? A travers plusieurs facteurs : un prix bas de l'énergie, la rémunération du capital et le coût du travail et de la protection sociale. Nos brevets sont un trésor, mais il est enfermé, presque caché. Nous souhaitons mettre à la disposition des PME l'ensemble des découvertes et des innovations, et faire en sorte que la puissance publique mette ses atouts au service de la production. Il faut faire en sorte qu'on passe de la découverte à la production ».

Pierre Bellon, président de Sodexo, a un message personnel à adresser au ministre : « Je sais qu'il ne faut pas parler après un ministre, mais je me fous des conventions. En tant que chefs d'entreprise, nous avons beaucoup apprécié votre interview dans Les Echos sur l'esprit d'entreprise. Mais dans cette même interview, vous nous expliquez comment nous devons diriger notre entreprise. On en a ras-le-bol de s'entendre dire ce que nous devons faire avec nos actionnaires, avec notre personnel, avec nos syndicats et avec les consommateurs ! »

10h15. Guillaume Sarkozy: « Il faut réinventer la protection sociale »

Guillaume Sarkozy, directeur générale de Malakoff Médéric, s'attelle à définir ce qu'est une entreprise exemplaire : « Comment faire accepter à la société française les ressorts de la rentabilité ? L'entreprise est couverte d'obligations de moyens, doublées d'obligations de résultats. Il faut des politiques sur l'égalité hommes-femmes, sur le handicap, sur les minorités visibles, l'entreprise n'y arrive pas. Il faut qu'elle ait le choix.

Mais la question du bien-être des salariés est un vrai ressort de productivité. La réglementation fiscale sur les fondations est très favorable : il y a 60% de déductibilité fiscale pour faire le bien. Nous allons créer un dividende solidaire. Je vais distribuer une partie de nos résultats à des fondations pour montrer à la société que l'entreprise sert à quelque chose. Il faut aussi réinventer la protection sociale et la frontière entre le collectif et l'individuel. Nos entreprises et nos salariés sont étouffés par le côté collectif. Il faut sacraliser la retraite par répartition, mais il faut aussi reconnaître le côté individuel, le droit individuel à la protection sociale. Et ça permettrait aussi de régler le problème de la transférabilité des droits. »

9h10. NKM : "Quand il n'y a pas de marges, il n'y a pas d'investissements et pas d'innovation"

La dernière journée de l'Université d'été du Medef s'ouvre sur une conférence qui réunit politiques et industriels autour du sujet suivant : «L'entrepreneur face aux dérives de l'exception française».

La parole est d'abord donnée à Pierre Bellon, président de Sodexo, qui s'exprime sur les dérives de l'exception française : « Tout le monde le dit. La France doit réduire ses dépenses. A quoi sont-elles dues ? Au fait que l'Etat intervient partout, que nous avons beaucoup trop de fonctionnaires, et au millefeuille des échelons territoriaux. » Il ajoute : « Il y a l'inflation législative et l'inflation des règlements : chaque parlementaire veut attacher son nom à une loi et on arrive aux 2300 pages du code du travail... Le principe de précaution est aussi la plus grande irresponsabilité du pays. » Au sujet de l'entreprise, il déclare : « Les marges des entreprises baissent. Il y a un double phénomène : la baisse des prix des biens industriels et l'équipement des ménages. Quand on a deux voitures, un réfrigérateur et une machine à laver, on n'en a pas besoin de plus. Mais la chance de la France, ce sont ses entrepreneurs. Et nous sommes les champions d'Europe de la création d'entreprises. »

L'ancienne ministre Nathalie Kosciusko-Morizet prend à son tour la parole : « le mot exception est ambigu, car on a quand même des mauvais côtés dans notre exception. Alors comment peut-on être différent en mieux ? Le statut d'auto-entrepreneur était par exemple un signe envoyé à la génération Y. Je suis sûre qu'il y a une exception française : créer des faux débats sur les contraintes qui pèsent sur l'entreprise. Il y a ceux qui disent que le problème, c'est le coût du travail en France et d'autres, que le problème, c'est l'innovation. Mais c'est typiquement un faux débat. Qu'est-ce qu'on investit dans l'innovation ? On investit ses marges. Le problème, c'est qu'aujourd'hui, les marges diminuent. Quand il n'y a pas de marges, il n'y a pas d'investissements et pas d'innovation. Les industries allemandes, cela fait des années qu'elles réinvestissent leurs marges dans l'innovation, la qualité, le produit, donc elles se portent mieux. Mais nous refusons d'en parler, parce que derrière la marge il y a l'idée de profit. Il faut mettre un peu moins d'idéologie et un peu plus d'efficacité ».
Elle conclut par une proposition : « La surtaxe ISF pourrait être investie dans les PME ».

Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, refuse de lui répondre tout de suite sur le sujet et préfère attendre la fin de toutes les interventions pour s'exprimer, et se fait huer par la salle.

Retrouvez ici le suivi en direct et notre dossier complet sur l'Université d'été du Medef

Commentaires 35
à écrit le 02/09/2012 à 20:18
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Oh merci, Oh Grand Patron Oh sans Toi, je ne suis rien Grâce à Toi, je peux manger Grâce à Toi, je peux me soigner Grâce à Toi, j'existe socialement Grâce à Toi, je peux consommer Oh sans Toi, que ferais je ? Merci à Toi, de nous employer Merci à To...

à écrit le 01/09/2012 à 16:55
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hollande est nul,sarkozy(guillaume)est nul.la croissance est nulle.la météo est nulle.les syndicats sont nuls.l'equipe de france est nulle.rrrrhah!ce pays est nul

à écrit le 31/08/2012 à 21:00
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Et nous on prefere la droite a la gauche, alors tu degages? Si vous voulez vous marrez faites comme moi allez lui pourrir sa page facebook

à écrit le 31/08/2012 à 16:25
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il; fallait s/en rendre compte AVANT d/insulter les patrons qui céent les emplois ! ******************************************************************************************* Ce sont les politiques médiocres qui spéculent sur l/ignorance des mulets ...

à écrit le 31/08/2012 à 15:48
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L'état doit jouer son role de facilitateur pour le développement de l'entrepreneuriat en France; seul facteur qui pourra nous sauver !! Nous avons bien besoin des entrepreneurs respectent l'humain (du monde entier !!), la planète, qui ont une vraie...

à écrit le 31/08/2012 à 15:37
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100% d'accord. La désindustrialisation est la conséquence des choix des politiques des 40 dernières années....la réindustrialisation est possible mais ce sera par la remise à plat de toutes les contraintes fiscales, sociales et administratives qui g...

à écrit le 31/08/2012 à 15:33
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Montebourg as bien jouer et parler avant les élections ! Hollande as alors eu la bonne idée de le mettre en ministre de redresser productif ! On va voir comment il va faire pour redresser après ses paroles si alléchantes pour les français !! Main...

à écrit le 31/08/2012 à 14:35
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L'état doit jouer son de facilitateur pour le développement de l'entrepreneuriat en France ; seul facteur qui pourra nous sauver !! Nous avons bien besoin des entrepreneurs respectent l'humain (du monde entier !!), la planète, qui ont une vraie visi...

à écrit le 31/08/2012 à 13:16
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Arnaud Montebourg : « Nous préférons l'entrepreneur au spéculateur » avec 2 de ses principaux collaborateurs exbanquiers et le nouveau responsable du fond publique d'investissement aussi un exbanquier et employeur de sa femme, on peut douter de sa co...

à écrit le 31/08/2012 à 13:06
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« Quand il n'y a pas de marges, il n'y a pas d'investissements et pas d'innovation ». Mais quand il y des marges elles partent d?une façon invisible dans des paradis fiscaux et n'apparaissent pas dans les comptes. Alors ? Et les paradis fiscaux sont ...

le 02/09/2012 à 19:41
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Oui et encore plus d'Etats endetté, car meme si on enleve l'enfer fiscal, ces memes personnes trouveront toujours l'endroit où ils seront le moins taxé. Donc finalement on va tout perdre, et meme le peu qu'il nous reste. Et ceux qu'ils ne veulent pas...

à écrit le 31/08/2012 à 12:52
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Ce que Monsieur Montebourg appelle la spéculation, c'est le travail qui consiste à identifier les projets rentables et ceux qui ne le sont pas. C'est ce qui permet d'apporter de l'argent aux premiers et pas aux seconds. Autrement dit Arnaud Montebour...

à écrit le 31/08/2012 à 12:52
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S'ils sont pour le travail, pourquoi avoir défiscalisé les heures supplémentaires qui bénéficiaient surtout aux petits salaires (destruction du pouvoir d'achat) et avoir favorisé le financier en augmentant les plafonds de livrets A et Codevi tout en ...

à écrit le 31/08/2012 à 12:48
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Commencer par connaitre les "subtilités" des appels d'offres, mon petit Arnaud. Et, au fait, elle est où la dé-mondialisation ?

à écrit le 31/08/2012 à 12:40
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Wkipédia nous informe: " la spéculation ?est la possibilité de voir les choses « à la fois pour soi-même et en se mettant à la place d'autrui » ? est pour l'homme une activité vitale pour survivre..." en poursuivant:" Presque toutes les activités hum...

à écrit le 31/08/2012 à 12:39
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l'entreprise ne peut exister sans argent !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

à écrit le 31/08/2012 à 12:36
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La création d'entreprises est d'abord un marché (de dupe). Les capitaux des créateurs sont instantanément convoités par le RSI ou l'URSSAF, l'Etat, les caisses de retraite, les mutuelles, des bonnes fées diverses, bien avant qu'aucun client n'ait eu ...

le 02/09/2012 à 19:49
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Mais vous etes bien content d'avoir la protection sociale, votre retraite, votre chomage, vos allocations famille. Mais c'est pas à vous de payer, c'est aux autres de payer. Oui, en tant que patron, vous ne cotisez pas pour vous, mais pour vos salar...

à écrit le 31/08/2012 à 12:34
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les péférences de M Montebourg, même ministre, sont elles importantes ? Combien de Français travaillent pour lui faire plaisir ?

à écrit le 31/08/2012 à 12:33
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Nos politiques ont cree et dirige combien d entreprise? 0 ... a part leur petite entreprise perso qui ne connait pas la crise (pas de reduction des indemnites, des cumuls et autres avantages...)Tout est theorique

à écrit le 31/08/2012 à 12:32
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"" autour d'un objectif national"" ; national et socialisme, on voit ce que ca a donne, y a franchement de quoi etre inquiet

à écrit le 31/08/2012 à 12:30
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En matière de gestion nous pouvons considérer que que l'état est une entreprise qui ne paye pas d?impôts, calculez comme vous voudrez ou bien comme vous le pourrez de toute façons au résultat vous remarquerez que lorsque vous recevez 1 ? l'é...

à écrit le 31/08/2012 à 12:26
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Messieurs les actionnaires, vous avez compris ! Vous êtes des spéculateurs, donc Montebourg ne vous aime pas. Pour son "développement progressif", il ne lui reste plus qu'à trouver des investisseurs qui ne veulent pas gagner d'argent.

à écrit le 31/08/2012 à 12:23
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C'est hallucinant de faire une comparaison entre l'entrepreneur et le spéculateur. Quel mépris envers ceux qui entreprennent et qui par voie de conséquence créent de la richesse et de l'emploi. C'est comme si il disait qu'il faut bien choisir entre l...

à écrit le 31/08/2012 à 12:16
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Commencer par aider les petits entrepreneurs, ça sera déjà bien .... je suis moi même entrepreneur depuis peu ! et avec les taxes à gogo que l'ont paye avant même d'avoir commencer à gagner quoi que ce soit ! car le RSI et la TVA font des "estimatio...

à écrit le 31/08/2012 à 12:14
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D'ailleurs, pour aider l'entrepreneur, nous repassons la retraite à 60 ans afin d'augmenter les charges sociales et nous repassons aux 35 heures afin d'augmenter le coût des heures sup.

à écrit le 31/08/2012 à 12:09
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Toujours un seul credo : l'appareil financier en tord. Jamais l'état et ses taxes qui partent on ne sait plus pourquoi? Heureusement tout ira mieux quand les politiciens européens contrôleront les banques. Pas un mot sur la nouvelle vente d'Airbus. D...

à écrit le 31/08/2012 à 12:07
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Il me fait rire Montebourg... Il a compris ce qu'il faut faire mais il applique tout l'inverse... Un de plus a pratiquer le "faites ce que je dis pas ce que je fais..."

à écrit le 31/08/2012 à 11:46
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Des entrepreneurs innovateurs créateurs... de valeurs ajoutées, de biens exportables, de richesses nationale et régionale, créateurs d'emplois bien valorisés et générateurs de pouvoir d'achat, la FRANCE en regorge. Des CASSEURS d'entrepreneurs, il y ...

à écrit le 31/08/2012 à 11:41
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Le problème des politiques c'est qu'ils se situent dans l'incantatoire et c'est à peu prét aussi efficace que d'implorer le ciel pour qu'il pleuve !!! Une fois descendu de la tribune le ministre sera déjà passé à autre chose .....

à écrit le 31/08/2012 à 11:39
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" Il faut sacraliser la retraite par répartition, mais il faut aussi reconnaître le côté individuel, " mais mr Sarkosy il existe une multitude de produits pour une pension individuelle ou assurance vie pour ceux qui le veulent ( ou qui le peuvent su...

à écrit le 31/08/2012 à 11:33
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Et moi je crois qu'il faut réunir les organismes qui collectent les cotisations des salariés: La branche retraite de la sécu et les caisses complémentaires AGIRC-ARRCO dans une banque nationalisée dirigée par des administrateurs fonctionnair...

à écrit le 31/08/2012 à 11:08
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« Il y a l'inflation législative et l'inflation des règlements : chaque parlementaire veut attacher son nom à une loi et on arrive aux 2300 pages du code du travail... Le principe de précaution est aussi la plus grande irresponsabilité du pays. » +1...

à écrit le 31/08/2012 à 10:24
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la encore, du bon et du mauvais. Que les entrepreneurs demandent une simplification des démarches administratives (complexité des déclarations d'impôts, des feuilles de paie, des démarches administratives de toute sorte), de meilleures marges, on ne ...

à écrit le 31/08/2012 à 10:22
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Bellon dit: "Quand on a deux voitures, un réfrigérateur et une machine à laver, on n?en a pas besoin de plus. ". C'est bien pour les Français, mais il reste à équiper le reste de l'Europe de l'Est. C'est un grand marché qu'on pourrait rendre interne ...

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