Les jeunes ingénieurs de la promotion 2011 ont la cote

Selon l'APEC, la situation des jeunes diplômés du supérieur s'améliore. Et ce sont encore les jeunes ingénieurs qui en profitent le plus. Mais une nouvelle dégradation est à attendre selon Jean-Marie Marx, le directeur général de l'APEC.
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Après un passage dans le creux de la vague depuis le début de la crise, le taux d'emploi des jeunes diplômés du supérieur s'améliore. 71% de la promotion 2011 était en situation d'emploi en 2012 selon une enquête publiée mercredi par l'Association pour l'emploi des cadres (Apec). 

Les ingénieurs sont mieux lotis que les autres

Comme l'année précédente, ce sont les jeunes ingénieurs qui enregistrent les taux d'emploi les plus élevés. En avril 2012, 80% étaient en emploi, contre 69% des universitaires et 72% des diplômés d'écoles de commerce et de gestion. L'insertion de ces jeunes diplômés a été plus facile dans les secteurs techniques et technologiques. Ainsi, les filières "informatique, télécommunications, multimédia", "métallurgie, mécanique, aéronautique" et les secteurs médicaux affichent des taux d'emploi supérieurs à 80%. En revanche, les diplômés de "Physique, chimie, biologie, géologie" et "économie" ont plus de difficultés, avec un taux inférieur de 20 points.

La situation s'améliore mais une dégradation est à attendre

Cette proportion de diplômés (Bac + 4 et plus) insérés est identique à celle de la promotion 2010, supérieure à celle de 2009 (64%) mais encore largement en dessous du niveau d'avant crise (77%), souligne l'Apec dans un communiqué. La durée moyenne de recherche est stable, à deux mois. Le salaire médian annuel augmente de 1.000 euros: la moitié des diplômés ont été recrutés en dessous de 28.600 euros et l'autre moitié au-dessus. Il baisse seulement pour les diplômés d'écoles de commerce. Mais pour le directeur général de l'Apec Jean-Marie Marx, la situation des diplômés est néanmoins "fragile". Une "dégradation sensible" est à craindre dans les prochains mois, souligne-t-il, car "le marché de l'emploi des cadres s'est fragilisé et les entreprises ont l'intention de recruter moins de débutants qu'auparavant".

Commentaires 15
à écrit le 03/10/2012 à 15:24
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On note que l'on laisse sur le carreau 20% des ingénieurs. Ainsi la question à poser est celle de notre faible croissance, de notre faiblesse en terme d'innovation, de notre perte d'industries, combien d'usines ont fermé cette année? Enfin, la compen...

à écrit le 03/10/2012 à 15:22
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Pas la peine de rêver, à moins de quitter la France, le premier employeur des jeunes diplômés sera Paul Emploi, suivi de près par l'administration, ce qui revient au même.

le 03/10/2012 à 16:29
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LOL

à écrit le 03/10/2012 à 13:24
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Il ya cote, et cote !!! Celle que le marin distingue de l'horizon, et celle que le bouchie present dans son presentoire a la boucherie. À vous de choisire Messieurs

à écrit le 03/10/2012 à 10:01
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Et à quel salaire médian sont embauchés les jeunes diplômés d'écoles de commerce et de gestion ?

à écrit le 03/10/2012 à 9:20
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Je rigole, ces jeunes ingénieurs ont le même pouvoir d'achat aujourd'hui qu'un titulaire d'un CAP en 1980.

le 03/10/2012 à 10:22
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N'exagérons rien :-) mais c'est si loin effectivement.

le 03/10/2012 à 11:23
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Il y a plus de 200 écoles d'ingénieur en France. Le salaire à l'embauche varie entre 25K?/brut/an et 45K?/brut/an. Certes la moitié est en dessous de 28.600?/brut/an mais ce n'est pas la valeur moyenne, qui elle est plus élevée. Etant moi même jeune ...

le 03/10/2012 à 14:41
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Vous n'êtes pas des privilégiés, vous êtes méritants.

le 03/10/2012 à 14:46
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Sauf ceux vivants en RP ? Pas de chance, tout l'emploi est là bas =)

le 03/10/2012 à 16:28
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il y a un peu d exageration dans la comparaison avec un CAP, mais il y a 20 ans, inge sortie d ecole, je payais un loyer qui etait meme pas le quart de mon salaire (3000 FF contre plus de 13 000 FF, primes non comprises. en fait j etais plus vers 14-...

le 03/10/2012 à 17:08
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C'est une vaste blague. A part évoluer dans des fonctions managériales, il n'y a aucun espoir d'évolution en tant qu'ingénieur ou informaticien. Ce sont en France les métiers parmi les plus faiblement rémunérés de ceux nécessitant des études. La caus...

le 03/10/2012 à 17:14
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Dans les années 90, en sortie d'étude un ingénieur touchait entre 180 000 et 200 000 Francs/an. C'est la fourchette actuelle exprimée en euros (27 000 à 30 000), mais avec des disparités entre Paris et la Province. En province les salaires ont chuté ...

le 05/10/2012 à 10:36
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C'est vrai que le prix de l'immobilier fait que les jeunes diplomés ont un pouvoir d'achat correct mais sans plus. Etant moi-meme jeune diplomé mais travaillant a Londres, la problématique du logement est la meme qu'a Paris et en effet, meme si on pe...

le 05/10/2012 à 22:43
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Cavalière, serait vous une fanes des années 80, car moi aussi la vie était moins compliqué.

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