Plus d'une PME sur deux n'utilisera pas le crédit d'impôt compétitivité !

Interrogés par Ipsos dans le cadre du baromètre La Tribune-LCL, les dirigeants de PME sont encore moins séduits par le contrat de génération. Leur défiance envers le gouvernement plombe leur moral.
Copyright Reuters

C'est un coup d'épée dans l'eau. Censé donner un bol d'air financier et, du même coup, regonfler le moral des dirigeants de PME, le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) ne séduit pas vraiment les dirigeants de PME. Interrogés par Ipsos dans le cadre du baromètre La Tribune-LCL, 56% d'entre eux n'envisagent pas de l'utiliser. La majorité de réponses positives émane de l'industrie (36%)...

Comment expliquer cette défiance vis-à-vis d'un dispositif qui a pour objectif d'apporter 20 milliards d'argent frais aux entreprises, que les PME seront remboursées immédiatement ? Par méconnaissance du sujet ? Parce que les entreprises ne sont pas dans une situation financière si délicate actuellement? Parce que le CICE ne serait pas gratuit mais accordé contre des contreparties dont les organisations patronales ne veulent pas entendre parler, à moins qu'elles soient essentiellement symboliques ? Il est encore trop tôt pour juger. On peut toutefois parier que le CICE ne devrait pas avoir de mal à séduire, même si les résultats de ce sondage sur ce point précis sont étonnants.

Le contrat de génération ne séduit pas plus

Présenté le 12 décembre en Conseil des ministres, le projet de loi sur le contrat de génération -une promesse de campagne de François Hollande- attire encore moins. Seuls 21% des entrepreneurs envisagent d'embaucher via ce dispositif.

Pour mémoire, le contrat de génération sera facultatif pour les PME de moins de 300 salariés. Il entrera en vigueur dès le vote de la loi, début 2013. Ces entreprises seront incitées par une aide totale d'environ 4.000 euros par an versée durant trois ans, qui s'ajoute aux allégements de charges existantes pour un jeune de 16 à 25 ans embauché en CDI et un senior de 57 ans et plus maintenu jusqu'à l'âge de la retraite.

Pas d'embauches à l'horizon

Là encore, doit-on évoquer une méconnaissance du sujet ou, plus probablement l'insuffisante incitation de ce dispositif ? «On ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif», avait formulé l'économiste britannique John Maynard Keynes. Au regard de la conjoncture et des perspectives maussades des entreprises, celles-ci ne prévoient tout simplement pas d'embaucher, un point c'est tout.

Ce peu d'allant témoigne-t-il néanmoins d'un moral en hausse ? Perdu ! Après un plus bas historique en septembre, à 84 points, soit 16 points en dessous de sa moyenne de longue période, le baromètre ne gagne qu'un point en novembre. Autant dire que les dirigeants de PME ont le moral en berne, l'indice synthétique réalisé par Ipsos étant plombé par des éléments conjoncturels défavorables mais également par la faible impression laissé par le gouvernement. « Lors de la dernière vague, nous avions battu le record d'impopularité du gouvernement auprès des patrons de PME, à 88. Difficile de faire pire. Pourtant c'est fait: en novembre, nous sommes à 85 », observe Yves Fradier, directeur de clientèle chez Ipsos.

Les agences de notation ne les louperaient pas

Dans ce contexte, la dégradation récente de la note de la dette souveraine par Moody's tombe plutôt mal. Interrogés par La Tribune, la majorité des les entrepreneurs estiment que la note de leur entreprise serait également dégrade si les agences de notation devaient se pencher sur sa solvabilité financière.

Des perpectives peu joyeuses

Les dirigeants de PME peuvent-ils retrouver prochainement le moral ? Axelle Lacan, économiste LCL n'y croit guère. " Le premier semestre de l?année 2013 s?annonce encore difficile sur le plan économique. La confiance des chefs d?entreprise devrait peiner à s?améliorer, dans un environnement, notamment européen, qui devrait rester morose. Celle des ménages pâtira de la hausse du taux de chômage : ce dernier ne devrait commencer à reculer que début 2014 selon nos prévisions. Le commerce extérieur restera quant à lui pénalisé par la fragilité de nos partenaires commerciaux et devrait peser sur la croissance", explique-t-elle, prévoyant une stagnation de l?activité au premier trimestre 2013, suivie d?une croissance de l?ordre de 0,2% au deuxième trimestre.

Commentaires 74
à écrit le 16/12/2012 à 10:08
Signaler
les journalistes de droite se gavent de chimères, les prétendus entrepreneurs de france ont des positions identiques .Cassez vous et surtout ne revenez jamais!

à écrit le 12/12/2012 à 20:37
Signaler
J'ai une petite entreprise prospère. Je travaille à l'international. Je ne fais plus aucun investissement en France.

à écrit le 29/11/2012 à 20:23
Signaler
Il n'y a rien à ajouter, c'est tout à fait ce que je pense !

à écrit le 29/11/2012 à 17:55
Signaler
En tant qu'entrepreneur j'ai entièrement confiance en l'Etat pour essayer de me tondre un peu plus tous les matins, et j'ai confiance uniquement en cela. Par expérience je sais que tout crédit d'impôt va entraîner trois choses: devoir payer des honor...

le 29/11/2012 à 18:51
Signaler
+1000 :))

le 29/11/2012 à 21:45
Signaler
Tous ceux qui ont goûté au crédit d'impôt peuvent l'attester...

le 29/11/2012 à 22:17
Signaler
Tout à fait d'accord. Encore un effort Adolf Monteburg, et nous les patrons de PME, auront les Inspecteurs + les Controleurs et en prime les Commissaires politiques au Bureau. Pas de confiance, Pas de marché, Pas de contrats, Pas de travail, Pas d'em...

le 29/11/2012 à 22:45
Signaler
@ rourou : archi-vrai !!!

le 30/11/2012 à 9:57
Signaler
Plutôt une bonne nouvelle d'apprendre que les mesures gouvernementales sont retenues par plus de 30% par le secteur industriel, véritable créateur d'emplois.Quant aux autres et plus particulièrement les entreprises qui asseoient leur activité sur des...

à écrit le 29/11/2012 à 16:28
Signaler
Les PME n'ont pas confiance dans ce gouvernement et n'utiliseront pas le crédit d'impôt ( pour une grande partie). Mais oui, comment faire confiance à ces gens là ? Le président à la confiance de 30% de français (les fans du PS) au dernier sondage. C...

le 29/11/2012 à 21:12
Signaler
aviez vous confiance dans le précédent gouvernement ? si oui pourquoi ? vous devez vous sentir berné compte tenu de ses résultats économiques médiocres ;il faudrait trouver des arguments et ne pas se contenter de débiter des slogans .

le 08/01/2013 à 15:27
Signaler
Dans le précédent gvt, nous avons bénéficié des déductions de charges (totalement) pour les nouveaux embauchés, ça au moins c'était du concret ! Je récupérais l'argent au bout de 3 mois, avec peu de paperasses. Et maintenant on nous promet quoi ? Je ...

à écrit le 29/11/2012 à 16:26
Signaler
Comment s'étonner de cette méfiance ? A la suite de la remise au gouvernement de son "rapport ",M Gallois exprimait déjà ( sur BFM Business ) ses doutes ( auxquels s'ajoutent d'autres signes négatifs , tels l'empressement de JM Ayrault...

à écrit le 29/11/2012 à 14:07
Signaler
Une seule solution: missionner un ambassadeur vers les TPE et PME pour les convaincre d'adhérer au projet. Mais, pour qu'il soit séduisant, le Gouvernement devra aller contre sa majorité (est-elle la nôtre, celle de la France?...)

le 29/11/2012 à 14:37
Signaler
Je pense que pour étudier le problème, il vaut mieux créer une commission de la concertation, de l'amour et du partage, qui sera composée de 180 à 250 de nos amis, qui rendront un travail chiadé dans 3 ou 4 ans, pour 10 000 ?par mois chacun.

le 29/11/2012 à 15:07
Signaler
+ 1 John Galt

le 29/11/2012 à 15:42
Signaler
john vous oubliez la location de locaux au centre de Paris avec tout le matériel bureautique,informatique ,abonnements téléphone fixe et mobile,internet ....un secrétaire général, un directeur de cabinet , plusieurs voitures de fonction , cartes de c...

le 29/11/2012 à 17:16
Signaler
@john galt: Encore une commission et un rapport! Nous sortons d'en prendre.

à écrit le 29/11/2012 à 13:38
Signaler
les employeurs ne sont pas idiots la semaine derniere herault vous aurez un credit d'impots cette semaine mais on va faire une loi en 2013 pour vous le repiquer avec cela la confiance ne peut pas régner seule solution ne pas embaucher ou délocalise...

le 29/11/2012 à 15:21
Signaler
Au delà de la communication gouvernementale, qui joue un rôle très mineur voire nul, c'est bien le contexte économique dégradé qui explique l'attitude des chefs d'entreprises. Partout en Europe l'austérité est tellement forte qu'elle est contreproduc...

à écrit le 29/11/2012 à 13:06
Signaler
le gouvernement à mis en place cette usine à gaz pour fin 2012 ... en annonçant que des contreparties seront exigées ... en mars 2013 !!! Les chefs d'entreprise ne sont pas assez idiots pour mettre le doigt dans un engrenage en ne sachant pas à quoi ...

à écrit le 29/11/2012 à 12:52
Signaler
Les socialistes font face au réel. Les entreprises ne veulent pas des cadeaux empoisonnés de l'Etat mais demandent que l'Etat renonce à les surtaxer et à les étouffer avec des réglementations ubuesques. Est-ce si difficile à comprendre ? Combien de c...

le 29/11/2012 à 13:56
Signaler
Parfaitement dit, rien à ajouter.

le 29/11/2012 à 14:37
Signaler
+ 1000 !!!

le 29/11/2012 à 15:34
Signaler
Nous n'avons surtout plus de débouchés. La consommation plonge partout en Europe et les marchés émergents ferment leur frontière. Pour produire il faut des clients, en interne ou à l'export. Le problème de la France est double: la consommation intern...

le 29/11/2012 à 15:38
Signaler
@monsieur trop taxé:vous en voyez vous des bouchers au rsa?arretez de pleurer misère,beaucoup de petits artisans commerçants ont été choyés ces derniers temps,il est temps qu'ils aident le reste de la population qui les fait vivre.savez vous que les ...

le 29/11/2012 à 15:59
Signaler
Egarement tragique de jeff : la consommation n'est pas, n'a jamais été et ne sera jamais un moteur de la croissance. Aucun entrepreneur ne prend le risque de produire sous condition d'avoir des clients "captifs" ou des débouchés certains. Créer ses d...

le 29/11/2012 à 16:27
Signaler
Je connais les travaux de Say et les physiocrates qui expliquaient que la seule richesse véritable est la production agricole. Sauf qu'en 3 siècles l?économie a été bouleversée (industrialisation, explosion des services....). "LES PRODUITS S?ÉCHANGEN...

le 29/11/2012 à 16:44
Signaler
la loi des débouchés est peut-être la plus grande découverte de l'économie, qui contre-disait Keynes 100 ans avant sa naissance. Et JB Say est français, et personne ne le connait ...

le 29/11/2012 à 16:49
Signaler
@elu ps, votre post montre combien les socialistes et singulièrement leurs élus (si vous en êtes un), sont des ignares économiques. Il n y a pas de bouchers au RSA, car quand ils font faillite ils n y ont pas droit ! Par ailleurs les fonctionnaires n...

le 29/11/2012 à 16:52
Signaler
@ jeff: la loi des débouchés ne relève pas des physiocrates, c'est uen loi universelle de l'économie. Ce n'est pas du troc, car la monnaie permet l'échange de marchandise, travail contre travail par l'intermédiaire de la monnaie qui fluidifie l'échan...

le 29/11/2012 à 18:39
Signaler
@élu ps, tu es encore là canaillou (qui rime avec mou) PS. Ne te laisse pas faire par les impérialistes sur ce fil, montre que tu est le fils de Lénine!

le 30/11/2012 à 4:08
Signaler
@elu ps : et toi, que produis-tu ? quelle valeur ajoutée produis-tu ? mais je pense que tu ne connais même pas le sens de ces mots, et pour toi le mot travail correspond au fait d'aller dans un bon restaurant avec un de tes collègues , et ce, nos fr...

à écrit le 29/11/2012 à 12:44
Signaler
Bertrand, les français ont peut être des raisons de ne pas aimer les entreprises françaises. De plus je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous, je pense que ceux sont les grands groupes qui donnent une mauvaise image. LES PETITES ENTREPRISES font...

le 29/11/2012 à 13:03
Signaler
@isigny : sauf qu'en l'espèce il ne s'agit pas de SUBVENTION mais bien de REMBOURSEMENT de TROP-PERCU, car le rapport Gallois, confirmé par Mr Hollande, a démontré que l'emploi était trop soumis à prélèvement obligatoire . C'est un fait incontestable...

le 29/11/2012 à 15:45
Signaler
Puisque le crédit d'impôt se monte à 20 milliards, autant baisser le taux de l'IS pour le descendre à 15%, soit un manque de recettes similaire d'environ 20 milliards. Cela évitera que l'Etat se croit obligé d'avoir un droit de regard sur les entrepr...

à écrit le 29/11/2012 à 12:36
Signaler
le crédit d'impot coutera de moins en moins cher au gouvernement,vu le nombre d'entreprises qui vont fermer

le 29/11/2012 à 13:23
Signaler
Je confirme.

le 30/11/2012 à 4:15
Signaler
ce n'est pas grave, "elu PS" l'a reprendra et la fera marcher, L U I

à écrit le 29/11/2012 à 12:02
Signaler
Rappel: à l'origine, il s'agissait de réduire les charges salariales; si l'Etat avait été persuadé que cette réduction était nécessaire, il les aurait réduites. Un point c'est tout. Et le plus efficace eût été de réduire d'autant son obésité en rogna...

le 29/11/2012 à 14:38
Signaler
+ 1000 !! il y a encore des gens de bon sens sur ce forum.

à écrit le 29/11/2012 à 11:52
Signaler
Pour un entrepreneur, c'est d'abord le business qui compte, autrement dit les clients. Le gouvernement est accessoire, moins il est présent mieux c'est. Toutes les aides spécifiques sont sources de pertes in fine, sauf pour les chasseurs de prime. Le...

à écrit le 29/11/2012 à 11:36
Signaler
Toujours le même problème. Les chefs d'entreprises veulent bien des aides mais à condition que l'on ne leur demande pas ce qu'ils en font. Le travail est déjà massivement subventionné en France. On va encore rajouter 20 milliards d'Euro à la facture,...

le 29/11/2012 à 12:02
Signaler
En tant que dirigeante d'une entreprise individuelle je vous invite à venir voir mes comptes et me trouver dans mon bilan où sont les sommes que je perçois de l'état au titre du « travail est déjà massivement subventionné en France ». Les seuls qui t...

le 29/11/2012 à 12:44
Signaler
Les subventions sont les traitements médicamenteux dans un corps malade. Une économie saine n'a pas besoin d'aide.

le 29/11/2012 à 12:54
Signaler
le problème c'est que l'économie française, avec la pression fiscale actuelle, n'est pas une économie saine.

le 29/11/2012 à 13:05
Signaler
@coco: absolument

à écrit le 29/11/2012 à 11:34
Signaler
Ce gouvernement peut prendre des mesures a tour de bras, les entrepreneurs ont compris qu'ils n'étaient pas aimés. Etre considéré comme un paria parce que vous créez des emplois, de la richesse et de l'innovation est le plus sur moyen de conforter un...

à écrit le 29/11/2012 à 11:29
Signaler
Vous ne comprenez pas ce sondage qui donne qu'une PME sur 2 ne veut pas du dispositif appelé pompeusement C.I.C.E. pourtant vous analysez bien le doute des entrepreneurs sur les contre-parties.....à venir ! Mais aussi pourquoi n'a,alysez-vous pas en ...

le 29/11/2012 à 12:01
Signaler
Les augmentations d'impôts pour 2013 se font uniquement sur les grandes entreprises tels les multinationales. Les PME ne sont pas touchées par ces mesures. La seule augmentation sera le 0,1% perçu pour financer le retour de la retraite à 60ans pour l...

le 29/11/2012 à 12:33
Signaler
Laustralien a inventé la machine a fabriquer des subventions qui ne coûtent rien : il suffit d'augmenter les impôts, puis de rétrocéder une partie de l'augmentation, et miracle, vous avez créé un nouvelle subvention ! Magique, non ? Et oui, c'est mag...

le 29/11/2012 à 13:51
Signaler
Réponse à l'australien et à Bruno : les 35h, demandées par personne sauf les gauchistes idéologues sur le partage du travail, c'était 20 milliards d'euros par an; pour rien sinon avoir encore amoindrit notre compétitivité; les emplois jeunes et les e...

à écrit le 29/11/2012 à 11:17
Signaler
et les signes anti entreprises donnés tous les jours par le ministre anti industrie Montebourg soutenu par Hollande qui ne le demend pas incite juste les patrons ou createurs à faire le dos rond, attendre , ne pas embauche , attendre la prochaine ta...

le 29/11/2012 à 13:31
Signaler
Parce que vous n'avez pas aussi l'impression que depuis quelques temps, les entreprises nous donnent aussi tous les jours des signes anti-salariés et anti-emplois (SFR, Doux, Mittal, Renault...) ? On ne récolte que ce que l'on sème... Tant que les pa...

le 29/11/2012 à 13:43
Signaler
@vrai mensonge je ne comprend pas que ces employés donneurs de leçons soit incapables de se mettre à leur compte .je suis sur qu'apés ils changeraient d'avis

le 29/11/2012 à 14:16
Signaler
@ matheo Vous êtes caricatural à souhait. Pour qu'un entrepreneur puisse faire prospérer sa boîte, il a besoin de trouver des salariés pour bosser pour lui, non ? Opposer le "courageux" entrepreneur et le "couard" salarié est simpliste. Le premier a ...

le 29/11/2012 à 14:41
Signaler
@Vrai mensonge : sauf que un entrepreneur et un salarié, ce n'est pas comme l'oeuf et la poule, on sait qui existe avant l'autre et qui crée l'autre ... Donc, pour vous, licenciez des gens, c'est limite éthiquement ????? Que vient faire la morale là...

le 29/11/2012 à 15:50
Signaler
@john galt. Vous défendez une vision de l'économie prédatrice où la masse salariale n'est qu'une ressource comme une autre. C'est votre droit, même si personnellement, je pense que cette logique amènera simplement à l'auto-destruction du système capi...

le 29/11/2012 à 16:49
Signaler
@Vrai mensonge : ce n'est pas une vision de l'économie, c'est la réalité. La destrcution du système capitalsite ? mais ce qui se détruit en ce moment, c'est le socialisme light, cad le social clientélisme, l'étatprovidence, pas le capitalisme, ouvrez...

le 29/11/2012 à 18:41
Signaler
@ john : relisez vos premières et dernières phrases. Si l'on comprend bien, ce qui a permi nos modes de vie aisés actuels, c'est grâce au "socialisme light" qui arrive à son terme aujourd'hui... Point de vue intéressant qui tendrait à démontrer le rô...

à écrit le 29/11/2012 à 11:07
Signaler
De toute façon, la politique économique ahurissante des socialistes ne durera pas. On se souvient de 1981 , 6 mois après l'arrivée de Mitterrand on était presque au FMI. C'est à cette époque que Mauroy a désindexé les salaires de l'inflation et que n...

le 29/11/2012 à 11:56
Signaler
je ne sais pas si .."ça ne durera pas " ,mais compte tenu de la déconfiture dans laquelle nous a mis la droite pendant 10 ans dont 5 ans de sarkosisme , bien aidé par m.parisot ,qui se distingue encore aujourd'hui , à qui faut-il confier les clés de...

le 29/11/2012 à 14:42
Signaler
@ sh : rectfiication, compte tenu de la déconfiture dans laquelle nous ont mis les socialistes de droite et de gauche depuis 40 ans

à écrit le 29/11/2012 à 11:06
Signaler
Ce que la classe dirigeante et l'administration n'arrivent pas à comprendre ou pire ne veulent surtout pas comprendre c'est qu'au poids des charges se rajoute la lourdeur administrative ce qui fait beaucoup à l'arrivée. Je lisais hier la remarque d'u...

le 29/11/2012 à 11:52
Signaler
Thébes a été détruite par l'accumulations de ses lois...

à écrit le 29/11/2012 à 10:54
Signaler
Pour que les chefs d'entreprises s'intéressent à ce dispositif il faut impérativement qu'il soit clair et simple à mettre en place ce qui exclut des dossiers épais comme des annuaires à compléter qui mobilisent des heures et des heures comme savent ...

à écrit le 29/11/2012 à 10:52
Signaler
on les comprend, le climat violemment anti business aux vieux relents marxistes depuis 6 mois ne s efface pas comme ca ,il faudra des actes forts pour inverser la tendance,et avec une majorité socialo comuniste c est pas gagné

à écrit le 29/11/2012 à 10:42
Signaler
eh oui, voilà la différence entre la mentalité des entreprises allemandes et françaises!!!!!

le 29/11/2012 à 10:55
Signaler
la différence entre les entreprises françaises et allemandes, c'est que la population allemande aime ses entreprises pas les français !!! et cela fait une grande différence !!!!

le 29/11/2012 à 11:12
Signaler
les salariés ne sont pas prêts de les aimer, eux qui se serrent la ceinture et n'ont pas d'augmentation. Les charges sociales sont effectivement trop élevées, mais dans le même temps toutes ces subventions, aides en tout genre que l'on offre aux ent...

le 29/11/2012 à 11:45
Signaler
L'exemple cité plus haut est celui de l'Allemagne. Je n'appelle pas accepter un salaire stagnant comme se "serrer la ceinture" comparé à ce qu'il s'était passé outre Rhin. Accepter une baisse de salaire, qu'est ce que c'est dans ce cas ? C'était le c...

le 29/11/2012 à 12:34
Signaler
comment tu fais pour aimer véolia ou edf toi?faut etre maso!ils te pompent ton fric diectement dans ta poche

le 29/11/2012 à 13:12
Signaler
Un vrai chef d'entreprise demande ni aide ni subvention mais simplement la liberté d'entreprendre, ce qui suppose notamment une stabilité des règles fiscales.

le 29/11/2012 à 20:07
Signaler
@bertrand: Les salariés aiment tellement leur entreprise qu'ils élisent des délégués qui n'ont qu'une idée: faire la révolution. Leur compétence en matiére de gestion doit beaucoup à la fameuse Education Nationale.

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.