Denis Kessler : « Il faut une nouvelle refondation sociale »

Qu'on se le dise, Denis Kessler n'est pas candidat pour succéder à Laurence Parisot à la tête du Medef. Mais le président du réassureur Scor regrette que tant de temps ait été perdu pour réformer le pays. Selon lui, les partenaires sociaux devraient repenser l'ensemble de notre système de protection sociale, pour le sauver.
Copyright Reuters

Comment voyez-vous évoluer l'économie en 2013 ?

La situation se dégrade de façon significative. Dès 2009, je prédisais un « double dip », au moment où beaucoup pensaient que la sortie de crise était probable. On est au c?ur de ce deuxième creux, même si la contraction de l'activité ne se manifeste pas partout avec la même intensité. La raison en est simple. Tous les freins sont serrés au même moment, dans la plupart des pays au monde. Le « deleveraging » [désendettement] généralisé est nécessaire. Cela va être notre principal horizon économique et financier, pour encore plusieurs années. Les Etats-Unis l'ont engagé plus tôt et sont en avance dans ce processus, mais l'Europe, à part l'Allemagne, est en retard. Nous allons passer des années très difficiles à restructurer en profondeur le bilan des Etats, des entreprises, des banques et des ménages. Dès lors que l'endettement passé ne génère pas suffisamment de revenus, il faut pour le rembourser contraindre ses dépenses et réduire son train de vie. Force est de constater que l'on n'a pas fait le meilleur usage des ressources empruntées pendant les années de la bulle d'endettement ! Il ne serait pas sérieux d'affirmer que l'on peut sortir de cette période - et résorber la bulle d'endettement - sans efforts considérables. La reprise sera tardive lorsqu'elle se produira, et limitée par la nécessité de remettre les comptes en ordre. Le chemin du désendettement est toujours difficile, pénible et plein de chocs qui secouent les économies tant au niveau national qu'international.

Le plan de redressement de François Hollande est-il à la hauteur ?

Croire que la solution pour restaurer l'équilibre des comptes publics et sociaux est d'augmenter les prélèvements obligatoires est une grave erreur. C'est opérer une ponction massive sur le secteur privé au moment précis où celui-ci est obligé de faire sa propre restructuration, de réduire son propre endettement. C'est pourquoi je suis pour une double « règle d'or ». Le retour indispensable à l'équilibre structurel des comptes publics doit être renforcé par une seconde règle d'or sur les moyens d'y parvenir. L'Etat devrait réaliser au moins les deux tiers de l'effort en réduisant ses dépenses, et limiter à un tiers la hausse des recettes sur le secteur productif et les ménages. Or, le plan actuel repose pour l'essentiel sur l'augmentation des prélèvements, la baisse des dépenses évoquée restant par ailleurs insuffisamment étayée. On est donc en train de tarir la source de cash-flow de la nation. Pour payer les prélèvements supplémentaires qui s'ajoutent à ceux très élevés déjà en vigueur, les entreprises vont réduire leurs investissements et l'embauche, et les ménages vont réduire leur consommation à la fois courante et d'équipement.

Le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi trouve-t-il grâce à vos yeux ?

Je suis très préoccupé par la dégradation de notre compétitivité. Et le crédit d'impôt ne prévoit que de rendre dans deux ans aux entreprises peu ou prou l'équivalent des seuls impôts nouveaux votés cette année ! Tout gouvernement soucieux d'un retour à la croissance durable devrait se donner comme priorité absolue de tout faire pour dynamiser le secteur productif. Cela fait quinze ans que la France vit à contretemps de l'histoire : les atermoiements autour de la réforme des retraites, trop tardive et trop timorée, les 35 heures coûteuses toujours en vigueur, la réforme de l'Etat toujours annoncée, trop souvent différée, tout cela démontre notre résistance au changement, cette attitude de procrastination qui retarde l'adaptation de notre Nation au monde en pleine mutation. La France doit se resynchroniser avec le monde. Il faut rattraper le retard accumulé. Elever les prélèvements obligatoires sans procéder dans le même temps à des réformes structurelles en profondeur va dans le sens contraire de ce qui faudrait faire pour recoller au peloton. Pour l'instant, on ponctionne les richesses existantes en faveur de la sphère publique mais on ne fait rien pour créer les richesses futures, celles qui permettront à la fois de rembourser les dettes accumulées et de procurer les ressources indispensables au redressement économique du pays.

A vous entendre, nous risquons le décrochage...

En monnaie unique, le décrochage est particulièrement dangereux. Cela exacerbe les tensions. A chaque fois dans l'histoire que l'on s'est permis de diverger avec l'Allemagne, on l'a payé chèrement par une dévaluation. Avec l'euro, les divergences économiques se traduisent par un élargissement des différentiels de taux d'intérêt. Et si les divergences deviennent trop fortes, on prend le risque de l'éclatement partiel de la zone euro. Monnaie commune, nolens volens, signifie politiques économiques et sociales convergentes.

Pourtant, nous n'avons jamais emprunté aussi bas et l'Allemagne elle aussi ralentit fortement...

La dégradation de la conjoncture frappe tous les pays. Mais quand l'Allemagne tousse, la France s'enrhume. L'Allemagne part d'une situation bien plus favorable, avec des excédents extérieurs et des comptes publics équilibrés, tandis que nous sommes en situation de double déficit. Si nous bénéficions de taux très bas, c'est que les marchés nous voient encore arrimés à l'Allemagne dans la même zone monétaire. Il faut tout faire pour que cette perception n'évolue pas. Le jour où les marchés considèreront que les divergences entre les deux pays deviennent intenables, ils exigeront une prime de risque importante et la France devra faire face à un choc de taux d'intérêt qui compliquera encore davantage le processus d'assainissement budgétaire.

En 2000, lors de la création du Medef dont vous étiez vice-président, vous aviez lancé la « refondation sociale ». Est-elle toujours d'actualité ?

Oui ... Le diagnostic de la refondation sociale a déjà treize ans et n'a hélas pas pris une ride. Car réformer, ce n'est pas changer tel ou tel paramètre du financement de la protection sociale ou des prestations servies. Cette approche que je qualifierais de « paramétrique» ne marche plus. Il faut, à mon avis, repenser toute l'organisation de la protection sociale, lui trouver de nouveaux fondements, de nouvelles bases plus solides que ceux d'aujourd'hui. On a passé les trente dernière années à rafistoler le système existant, qui paraît de plus en plus coûteux sans être pour autant plus performant. Il faut réinventer la protection sociale du 21ème siècle, sans tabou, en nous inspirant de ce qui marche chez nos partenaires. C'est redéfinir le paritarisme, l'organisation du système de protection sociale, son financement, et rénover les règles du dialogue social. La refondation sociale voulait repenser notre système et fixer de nouvelles règles du jeu, au seuil du passage à la monnaie unique. Formidable ambition portée par les partenaires sociaux à laquelle s'est opposé le gouvernement de l'époque, qui voyait d'un très mauvais ?il cette revivification de la société civile s'émancipant de la tutelle de l'Etat, qui venait de nous imposer par la force les 35 heures ! Aussi, malgré une vision partagée, notamment avec la CFDT de Nicole Notat, nous n'avons pas pu aller aussi loin que nécessaire. Le gouvernement d'alors et les autres syndicats, sous la pression de leurs fédérations du secteur public, n'ont pas permis à cette refondation de s'épanouir. Quelle occasion historique manquée !

Depuis, qu'a-t-on fait ? Des efforts ont été entrepris sur la représentativité des organisations syndicales. On a engagé une réforme des retraites, qui est inachevée et parcellaire. On a créé Pôle Emploi, mais sans améliorer significativement le service d'aide de retour à l'emploi des chômeurs, dans une conjoncture par ailleurs difficile d'augmentation du chômage. On a créé le RSA, on a changé certains paramètres, mais on s'est bien gardé de repenser le système. Au total, une décennie en grande partie perdue. Il faut faire la retraite par points, en unifiant tous les régimes, créer des contrats de mission, intermédiaires entre le CDI et le CDD, réformer l'assurance-chômage et l'assurance-maladie, basculer sur d'autres bases toutes les cotisations grevant la feuille de paie qui n'ont pas de lien avec le contrat de travail, etc. Je forme le v?u que l'on avance dans tous ces domaines. Il en va de la compétitivité du pays.

On attend trop de la grande négociation sociale sur l'emploi ?

Nous sommes le dernier pays où l'on réunit les partenaires sociaux au niveau national, en sommet, en pensant qu'en les enfermant dans une pièce pendant suffisamment longtemps et à plusieurs reprises, ils vont résoudre les problèmes... Selon moi, un accord national interprofessionnel n'a plus beaucoup de sens à notre époque, tant la variété des situations d'entreprise est forte. Il faudra tôt au tard dénationaliser le dialogue social. Le cadre public en matière sociale devra être défini au niveau européen - les droits fondamentaux, l'ordre public social - et leur application faite au niveau des entreprises, par des partenaires sociaux en responsabilité, et pour une certaine part, au niveau des branches européennes. Aujourd'hui, une entreprise française n'est plus seulement en compétition avec une autre entreprise française mais avec celles de la zone euro et de l'Union européenne, et au-delà avec celles du monde entier. Si on veut empêcher le dumping social, il faudra là aussi élaborer de nouvelles approches au niveau supranational. L'ordre public social, fixant les droits fondamentaux, doit être défini au niveau européen. Et tout le reste doit relever principalement des accords d'entreprise. Même la branche n'est plus un échelon aussi pertinent que dans le passé. Quant à l'Etat, il doit prendre en charge les prestations de solidarité au niveau national, et assurer leur financement par tous les Français, pas uniquement par les salariés et employeurs du secteur privé.

Le Medef prend il le problème comme il le faudrait ?

Le Medef est une confédération de branches nationales dont la compétence s'arrête aux frontières de l'Hexagone. Ernest-Antoine Seillière a déjà fait profondément évoluer le CNPF en créant le Medef pour avoir une organisation adaptée aux défis du monde actuel. A mon avis, il faut maintenant aller plus loin. Les entreprises - plutôt que les branches - devraient être majoritaires dans les instances de gouvernance du MEDEF. Je suis également en faveur d'une plus grande unité dans la représentation des entreprises, et on peut imaginer regrouper les organisations actuelles dans une entité nouvelle avec trois collèges : celui des très grandes entreprises, celui des entreprises moyennes et intermédiaires, et celui des TPE.

Au-delà de la représentation des entreprises, il faut surtout repenser les missions et leur rôle dans notre société. Les questions fondamentales aujourd'hui sont économiques, européennes, financières, internationales, environnementales. Dans les missions sociales, le rôle des entreprises devrait se limiter à participer au financement et à la gestion de ce qui est directement lié au contrat de travail des salariés du secteur privé. Il faut retracer une frontière claire entre ce qui relève des entreprises et ce qui relève de l'Etat.

Lorsque les prestations n'ont pas de lien avec le contrat de travail, il faut substituer un impôt national (CSG ou TVA) aux cotisations patronales et salariales, dont la distinction n'a d'ailleurs plus aucune justification. On a créé en France de toutes pièces une source de conflit permanent entre le salarié, qui voit seulement son salaire net avant impôt, et l'employeur, qui supporte le coût total du travail, charges comprises. C'est en France que cet écart entre revenu brut et revenu net est le plus élevé ! C'est une source d'incompréhension.

Toucher au système paritaire est tabou en France ?

Le Général de Gaulle avait bien résumé les blocages français : « comment voulez-vous gouverner un pays où il existe 258 variétés de fromages ? ».

C'est pour ça que vous n'êtes pas candidat au Medef ?

J'en suis parti il y a 10 ans, après avoir déjà donné 12 ans de mon existence aux instances patronales, et je n'ai pas ménagé ma peine. Je ne suis pas candidat. Au passage, une bonne gouvernance consisterait à instaurer une présidence de deux ans non renouvelable exercée par un chef d'entreprise en activité, encadré par l'ancien président et le président à venir, afin d'assurer une continuité des dossiers, une gestion plus collégiale, un renouvellement permanent des responsables, une meilleure représentativité des différentes catégories d'entreprise et des secteurs. Mais dépassons le cadre de l'institution. Je rêve depuis des années d'un monde où l'entreprise ne serait plus un objet de débat politique. Elle est sans cesse évoquée, critiquée, on veut l'encadrer, la réglementer, la nationaliser, elle est prise en otage, diabolisée. Notre collectivité a décidé de faire de l'entreprise - et de ses responsables - le bouc émissaire de ses difficultés et de la charger de tous les péchés. L'entreprise n'est qu'un instrument de création de richesse, ni plus ni moins. Politiser en permanence l'entreprise, en faire un enjeu politique national, lui donner une forte charge idéologique, est un jeu très dangereux. La Nation devrait soutenir le secteur productif, l'encourager, lui faire confiance, le respecter. Et l'Etat devrait s'occuper de sa propre réforme en profondeur, pour contribuer activement au retour à la compétitivité, donc à la croissance.

Interview parue dans La Tribune Hebdomaire numéro 29 du vendredi 14 décembre 2012

Commentaires 57
à écrit le 17/12/2012 à 16:36
Signaler
MONSIEUR KESLER LE CHANTRE DU LIBERALISME SONT SEUL OBJECTIF REDUIRE AU PLUS SIMPLE LES DROITS DES TRAVAILLEURS ET RETABLIR LA CORVE COMME AUX TEMPS DES SEIGNEURS .

à écrit le 16/12/2012 à 19:25
Signaler
Ne critiquez pas trop vertement le gouvernement et les hommes politiques, sinon vous allez censurés par le "modérateur" !!!! Politques-journalistes : même combat !!! Amusant de voir que la presse française, pourtant si prompte à critiquer la Russie e...

à écrit le 16/12/2012 à 17:18
Signaler
Le retour à la barbarie moyenâgeuse, voilà l'avenir radieux que nous propose ce bon M. Kessler...

le 16/12/2012 à 19:21
Signaler
Des serfs, rien que des serfs ! on régresse, mes amis, ça sent très, très mauvais !!

à écrit le 16/12/2012 à 17:05
Signaler
A lire cet article très pessimiste et les commentaires qui l'accompagnent , il est à craindre que le gouvernement nouvellement élu ait à faire face à beaucoup plus de difficultés encore quand les français eux-mêmes , dès l'an prochain ,verront ...

à écrit le 16/12/2012 à 13:13
Signaler
à moi je vous répondrai : "foncez créez devenez entrepreneur" !!! la suite : L. Jospin en Guadeloupe il y a une 15 d'années, il répondait à un entrepreneur en difficultés : votre boulot est de gagner de l'argent et nous nous occuperons de le dépenser...

le 16/12/2012 à 19:22
Signaler
La vérité VRAIE !

à écrit le 16/12/2012 à 13:01
Signaler
Einstein : " la folie est de toujours se comporter de la même manière et de s'attendre à un résuitat différent" ! 40 que çà dure en France et les politiques mentent et mentent encore et toujours et le peuple croit toujours dans les mêmes mensonges !!

à écrit le 16/12/2012 à 8:16
Signaler
500 000 élus et 5 millions de fonctionnaires, leurs complices, sucent le sang de la nation. Et refusent tout changement. Cela ne vous rappelle rien ? Moi si : 1788 !

le 16/12/2012 à 13:16
Signaler
et 3 millions de retraités de la fonctuion publique en + des 5 !!! comment feront les contribuables pour payer tous ces gens.....mettre le pays en faillite pour protéger 15% de cette population ?

le 16/12/2012 à 19:23
Signaler
1789!!

à écrit le 16/12/2012 à 7:33
Signaler
En France , L'argent est sale, en gagner c'est Être barbouze, vouloir en gagner c'est être cupide. pas de demie mesure. Denis Kessler a au moins la franchise et la vision que nos hommes politique n'ont plus. L'autre grosse difficulté, est que nous en...

à écrit le 15/12/2012 à 23:12
Signaler
Pour sortir de ce bourbier, il faudrait que nos gouvernants changent de logiciel. Bien compliqué car cela signifierait qu'ils renoncent à appliquer leur programme idéologique... Qu'ils renoncent à ce qu'ils sont.

à écrit le 15/12/2012 à 20:36
Signaler
la question pour un entrepreneur est : "Est-ce que j'ai envie de créer, d'innover, d'investir et d'entreprendre en France ? Est-ce que cette envie régresse ou progresse ?" ... si on amène pas les entrepreneurs, les investisseurs, les créateurs d'entr...

le 15/12/2012 à 21:28
Signaler
repondrai : "foncez creez devenez entrepreneur "

le 15/12/2012 à 21:41
Signaler
Merci MR "Moi je vous" ... mais ce ne sont que de belles phrases comme savent si bien en déclamer nos ministres !! Mais qu'est-ce qui donnerai envie dans toutes les décisions prises depuis les dernières élections ?????????????????????????????????????...

le 15/12/2012 à 21:50
Signaler
de travailler pour ne pas etre un assiste a la charge des Français et d'etre fier d'arriver a etre un patron

le 15/12/2012 à 22:19
Signaler
Parce que vous trouvez que les commentaires de nos gouvernants envers les "riches" les "patrons" donnent envie, rendent fiers ??! Pour les phrases, vous repasserez !! ... et pour les actes ??

le 16/12/2012 à 12:49
Signaler
@envie tout simplement : hihihi, vivement la dépénalisation du canabis car certains semblent en consommer déjà pas mal en voyant tout en rose... Etre patron c'est au moins 60 heures par semaine, c'est aussi mettre ses biens personnels en garantie pou...

à écrit le 15/12/2012 à 19:49
Signaler
Très juste. Il faut réformer le "social". Mort aux pauvres. (après qu'ils nous aient servis).

à écrit le 15/12/2012 à 19:16
Signaler
La république des barbouzes(droite/gauche) est loin d?être finie ... entre les non lieux de droite comme de gauche ... bref on se fout profondément du peuple (que l'on veut rendre idiot depuis des décennies) et ...

à écrit le 15/12/2012 à 18:52
Signaler
Zouuuuuuu ... je m'offre des pâtes riches ce week-end n'en déplaise à François !

à écrit le 15/12/2012 à 18:48
Signaler
t'pi détail .... il faut encore gagner des sous ! (les 35h c'est mon repos le week-end)

à écrit le 15/12/2012 à 18:45
Signaler
http://www.bakchich.info/france/2012/12/12/misere-fiscale-62025

à écrit le 15/12/2012 à 18:41
Signaler
http://www.bakchich.info/dessin/miettes-62023

à écrit le 15/12/2012 à 18:34
Signaler
Les prestations sociales doivent-être réparties sur le travail et sur l'énergie.Le MEDEF ne l'a toujours pas compris.

le 15/12/2012 à 20:21
Signaler
Comme ça les entreprises devront encore plus diminuer le travail en France pour ne pas que ça leur coute trop cher en prestations sociales !!! Vous ne voyez pas plus loin que le bout de votre nez, on dirait !! Les prestations doivent être financées p...

le 16/12/2012 à 7:53
Signaler
L'objectif est de réduire le cout du travail en réduisant les charges sociales affectant les salaires.Les prestations dites contributives correspondent à un partage de la richesse,c'est à dire de la valeur ajoutée des entreprises comprenant le travai...

le 16/12/2012 à 12:52
Signaler
@gépé : le travail est producteur de richesse et n'a pas de vocation à redistribuer quoi que ce soit. Par contre, l'impot a cette vocation et la solidarité nationale doit être financée par l'impot mais pas par le travail.

le 16/12/2012 à 19:27
Signaler
"le partage de la richesse ?? "il y a longtemps qu'il n'y en a plus, d'ou les situations misérables actuelles !!

à écrit le 15/12/2012 à 18:09
Signaler
"L'entreprise n'est qu'un instrument de création de richesse". C'est un peu court pour justifier que la majorité de la richesse produite est distribuée aux actionnaires et aux dirigeants.

à écrit le 15/12/2012 à 18:09
Signaler
"L'entreprise n'est qu'un instrument de création de richesse". C'est un peu court pour justifier que la majorité de la richesse produite est distribuée aux actionnaires et aux dirigeants.

le 15/12/2012 à 21:21
Signaler
si nous mettons de l'argent dans une societe cela lui permet d'obtenir de grands chantiers et bien normal d'avoir des dividendes autrement plaçons ailleurs : si vous ne savez pas gerer c'est bien regrettable pour vous JB38

à écrit le 15/12/2012 à 18:09
Signaler
"L'entreprise n'est qu'un instrument de création de richesse". C'est un peu court pour justifier que la majorité de la richesse produite est distribuée aux actionnaires et aux dirigeants.

le 15/12/2012 à 19:11
Signaler
@JB38 Alors pourquoi ne vous investissez vous pas en actions?

le 15/12/2012 à 19:13
Signaler
A la limite, qu'une entreprise gagne des milliards ou les perde, ce n'est pas le problème du salarié, qui vend sa capacité de travail contre une rémunération. Bref, je ne rentre pas du tout dans la logique selon laquelle l'argent qui part aux actionn...

le 15/12/2012 à 20:24
Signaler
@JB38 : si le salarié veut une part de la richesse produite, il doit être prêt à assumer une part des pertes subies !! (si ça marche dans un sens, ça doit marcher dans l'autre!) ... et là : ça s'appelle plus des salariés, ça s'appelle soit des associ...

le 15/12/2012 à 21:20
Signaler
@Lyon:Le salarie paye deja les pertes,en etant viree,en voyant son salaire stagner,ses conditions de travail se deteriorer.Et en periode de gains,le salarie n'a plus rein non plus....On voit bien la logique neoliberal en oeuvre ou on transfert de plu...

le 16/12/2012 à 21:06
Signaler
Si le salarié perd son emploi, il ne touche plus de salaire mais il cesse de travailler : c'est un contrat qui s'interrompe !! et en plus, le salarié touche des compensations à travers les aides diverses ! Je vous rappelle la base du salariat : l'emp...

le 16/12/2012 à 22:00
Signaler
"en voyant son salaire stagner" .. vous avez une clause d'indexation du salaire, vous ?? Parce que, pour reprendre l'exemple du plombier ci-dessus, quand je signe un contrat (de travail) avec le plombier, je ne trouve pas juste qu'il me demande ensui...

le 16/12/2012 à 22:00
Signaler
"en voyant son salaire stagner" .. vous avez une clause d'indexation du salaire, vous ?? Parce que, pour reprendre l'exemple du plombier ci-dessus, quand je signe un contrat (de travail) avec le plombier, je ne trouve pas juste qu'il me demande ensui...

à écrit le 15/12/2012 à 18:00
Signaler
Rien de bien nouveau venant de ce monsieur, le libéralisme et rien que le libéralisme. Pour qui? Pour les adhérents du Medef, les "Pigeons", les banquiers. Réformer, certainement pas pour améliorer les sort des classes moyennes et celles du bas de l'...

le 15/12/2012 à 21:24
Signaler
que l'on puisse dire c'est un grand patron qui gere bien SCIR se - bravo Monsieur

le 15/12/2012 à 21:26
Signaler
pour s'elever il faut travailler travailler travailler dur

le 21/10/2014 à 21:13
Signaler
c'est bien peu vu le délit et ce qu'il a pu rapporter.

à écrit le 15/12/2012 à 16:29
Signaler
notre pays est aux ordres des fonctionnaires et des medias a quand la fin

à écrit le 15/12/2012 à 16:13
Signaler
Tout le monde parle éternellement de "progrès social" depuis 50 ans en France, résultat la France est le grand malade de l'Europe, nous avons le record de fonctionnaires, le record des transferts sociaux, le record de déficits publics, et le record d...

à écrit le 15/12/2012 à 15:41
Signaler
Lorsqu'un communiste comme Denis Kessler parle de social, il n'est jamais crédible. Lorsqu'il parle de refondation, on a peur.

à écrit le 15/12/2012 à 11:50
Signaler
Belle leçon de démagogie de la part d'un capitaliste ultra-libéral ! Si mes souvenirs sont exacts, ce n'est pas lui qui veut torpiller notre système social ?! C'est drôle, ces gens-là défendent des intérêts particuliers (MEDEF, assurance) et voudraie...

le 15/12/2012 à 18:54
Signaler
Le régime par "répartition", c'est pour tous les français, fonctionnaires ou non ! Je vous rappelle que la majorité des fonctionnaires ont des petits salaires (plus de 75% de ceux-ci touchent moins de 1,6 fois le Smic...catégorie C et B). En outre, l...

le 15/12/2012 à 20:30
Signaler
@fr : Le régime par "répartition", c'est pour tous les français, fonctionnaires ou non ! ... sauf que les fonctionnaires partent plus tôt , et pas avec une retraite basée sur les 25 meilleures années comme les autres, mais seulement sur quelques mois...

le 15/12/2012 à 20:38
Signaler
le privé mieux payé que le privé : ça doit être la façon de voir des primes de risques (pour le chômage des fonctionnaires !!) ah ah ah !

le 21/10/2014 à 19:48
Signaler
Je ne comprend pas les gens se permettant de critiquer Total sous prétexte d'optimisation fiscale ou de continuer de faire des affaires en Russie ou en Birmanie, Total contribue au rayonnement de la France dans le monde et emploie des dizaines de mil...

à écrit le 15/12/2012 à 11:09
Signaler
"" nous risquons le décrochage"" <-- he, c'est fait depuis longtemps !!!!!!!!!!!!!

le 16/12/2012 à 19:33
Signaler
le décrochage, pour qui? pas pour eux, m'on n'veu ! mais toujours pour les pigeons qui se font plumer, c'est à dire toujours les mlêmes...Comment se fait il, que nous soyons aussi résignés? qu' attendons nous ???????

à écrit le 15/12/2012 à 11:08
Signaler
Non seulement les rentiers du privé et de la fonction publique ont voté pendant 40 ans pour des démagogues qui leur ont servi la soupe de l'état providence (retraite à 60 ans voire plus jeunes, 35 heures, défiscalisation immobilière, lignes de TGV dé...

à écrit le 15/12/2012 à 10:58
Signaler
Quand les comptables prennent le pouvoir , cela donne toujours le meme discours...de l imagination, c'est ce qui manque cruellement. C'est peut etre normal dans un occident qui n a plus de jeunes ...

à écrit le 15/12/2012 à 9:09
Signaler
les efforts ce sont toujours les memes qui les font:petits artisans ,commerçants ,paysans et financiers,perclus de charges sociales et qui s'étouffent jour après jour!A quand un effort de la fonction publique?

le 15/12/2012 à 21:45
Signaler
@Jethro, le progrès social comme vous dites, c'est l'histoire des cinq doigts de la main, c'est toujours l'index qu'on fait travailler pour taper sur le clavier de l'ipad, pour frotter une tache rebelle, pour pointer la direction du vent, pour écrase...

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.