21,2% : c'est la part d'actionnaires de Publicis qui n'ont pas approuvé la rémunération de Maurice Lévy

Pour la première fois en France, les actionnaires d'un grand groupe coté, Publicis, se sont prononcés sur le calcul du mode de rémunération de ses dirigeants. C'est le principe dit du « say on pay ». 21,2% n'ont pas validé les 4,8 millions d'euros attribués à son président MauriceLévy pour l'exercice 2012..
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C'est une première en France. Réunis en assemblée générale, les actionnaires de Publicis ont pu exprimer leur avis concernant le calcul du mode de rémunération des deux dirigeants du groupe. Ils ont validé la rémunération d'Elisabeth Badinter, présidente du conseil de surveillance, à 99,4%. Le montant de son salaire, déterminé par le conseil de surveillance,était de 240 000 euros en 2012. En revanche, la rémunération du président du directoire Maurice Lévy, qui s'élève à 4,8 millions d'euros, n'a été approuvée que par 78,8% des votants.

Publicis est donc le premier groupe français à appliquer le principe du « say on pay », qui consiste à permettre aux actionnaires de se prononcer, à titre consultatif, concernant la rémunération des dirigeants de l'entreprise. Ceci intervient une semaine après que le gouvernement a renoncé à légiférer pour encadrer les salaires des dirigeants d'entreprises privées. L'an dernier, l'attribution d'un bonus de 16,2 millions d'euros à Maurice Lévy avait provoqué une polémique.


 

Commentaires 2
à écrit le 30/05/2013 à 14:46
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je trouve "curieux" toute la publicité qui est donnée à M Maurice Levy, sur toutes les radios/TV/presse écrite pour une info qui somme toute n'est pas très intéressante ou en tout cas ne mérite pas tout ce barouf. pourquoi tant d'intérêt et de "mans...

à écrit le 30/05/2013 à 11:13
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c'est toujours une grosse majorité!

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