La dette publique française s'est légèrement résorbée. Elle atteignait 92,7% du produit intérieur brut (PIB) au troisième trimestre contre 93,5% en juin, soit une diminution de 11,4 milliards d'euros, selon l'Insee qui publie ces chiffres ce 24 décembre. Le chiffre pour le deuxième trimestre a été révisé à la hausse de 0,1 point. En tout, la dette au sens de Maastricht représente 1.900,8 milliards d'euros fin septembre.
Réduction de la dette à long terme
"La contribution de l'État à la dette diminue de 9,3 Md€ au troisième trimestre", surtout en raison d'une baisse de la dette négociable à long terme, indique par ailleurs l'institut de statistiques. La dette à court terme augmente en revanche de 5,6 milliards d'euros.
Contribution de la Sécu en baisse de 1 milliard
Par ailleurs, la contribution des administrations de sécurité sociale a été réduite de 1 milliard. La Caisse d'amortissement de la dette sociale (Cades) s'est désendettée à hauteur de 5,4 milliards d'euros. Mais le régime général a creusé sa dette de 3,4 milliards - dont 3 milliards pour l'Acoss (caisse nationale du réseau des Urssaf) - et l'Unedic de 900 millions.
Contraction de la Trésorerie de l'Etat
Cependant, si la dette brute diminue, la dette nette des administrations publiques a augmenté de 15 milliards d'euros. Au troisième trimestre 2013, elle s'élève à 1 730,2 milliards d'euros, soit 84,3 % du PIB (contre 83,8 % au trimestre précédent). Cela "traduit principalement la forte contraction de la trésorerie de l'État (-28,6 milliards d'euros)", explique l'Insee.
Pour l'an prochain, le budget prévoit une dette record à 95,1% du produit intérieur brut.