Politique budgétaire : les deux options de François Hollande

L'exécutif peut accentuer les économies dans les dépenes, afin de financer les nouveaux allègements d'impôts et charges annoncés. Il peut aussi, deuxième option, destinée à donner de l'air à l'économie, renoncer pour partie aux 50 milliards d'euros annoncés de coupes dans les crédits publics, et financer entièrement les baisses d'impôts par le déficit . François Hollande naviguera entre ces deux options extrêmes
Ivan Best

L'engagement avait été pris par François Hollande pour 2013. Puis pour 2015. Ce sera -sans doute ?- pour 2016. Voire 2017 ? Il s'agit bien sûr de la réduction du déficit public sous les 3% du PIB, limite fixée à Maastricht.

Comment croire qu'il est possible de passer d'un niveau de 4,3% du PIB, constaté en 2013, à 2,8% en 2015, comme c'est encore officiellement prévu, jusqu'à la présentation du nouveau programme de stabilité courant avril ? Compte tenu de ce chiffre pour 2013, et d'une croissance encore très molle, la tendance actuelle du déficit est sans doute plus proche des 4% du PIB que des 3,6% annoncés en septembre, pour 2014. Comment ramener cette impasse de 4% à 2,8% en une seule année, pour respecter l'échéance de 2015, sans hausses d'impôts, et avec des baisses de dépenses servant à financer des allègements de prélèvements obligatoires ? Equation impossible.

 Négociations difficiles à Bruxelles

Ce sera donc pour plus tard, même si cela passe par des négociations difficiles à Bruxelles. C'est le sens de la phrase de François Hollande, lundi soir, Hollande qui entend mettre en avant les réformes engagées en France, en faveur de la compétitivité,  pour obtenir ce délai : « le gouvernement aura aussi à convaincre l'Europe que cette contribution de la France à la compétitivité et à la croissance doit être prise en compte dans le respect de ses engagements ».

 Deux options pour une politique budgétaire

La question, pour François Hollande et son nouveau Premier ministre, n'est donc plus de savoir si les déficits rentreront dans les clous de Maastricht dès l'an prochain, se rapprochant de l'équilibre budgétaire, imposé par les traités européens - ce ne sera pas le cas, c'est acquis-, la question est celle de la politique budgétaire désormais mise en œuvre.

Grosso modo, deux options se présentent à l'exécutif. La première est de continuer dans la voie tracée ces derniers mois. Autrement dit, de gager les allègements fiscaux annoncés -pour les salariés, une baisse, mise en œuvre rapidement, des cotisations sociales et un allègement d'impôt avant 2017, pour les entreprises, diminution des charges et allègement de la taxation des bénéfices- par autant d'économies budgétaires. Cela suppose d'aller au-delà des 50 milliards d'euros de coupes dans les dépenses publiques annoncés pour la période 2015-2017.

Les keynésiens pour les baisses de charges, mais contre les coupes dans les dépenses

Soit, deuxième option, compte tenu d'une croissance trop faible, François Hollande renonce à une grande partie des économies, comme l'y incitent certains économistes keynésiens : les experts de l'OFCE approuvent ainsi l'idée d'alléger les charges des entreprises, afin de les aider à rétablir leurs marges, mais sans que ces baisses des recettes publiques soient compensées par des coupes dans les dépenses.

C'est l'option « la rigueur ne marche pas », la meilleure façon de réduire le déficit, c'est de donner de l'air à l'économie. De fait, les données publiées lundi matin par l'Insee concernant le déficit de 2013 apportent de l'eau à ce moulin. Alors que François Hollande avait imposé un plan de rigueur à hauteur de 40 milliards d'euros (deux points de PIB) , fait avant tout de hausses d'impôts, le déficit public n'a été réduit que de… 11,1 milliards. Le constat est alarmant concernant les recettes. Alors que les impôts ont été augmentés de quelque 35 milliards d'euros, les  prélèvements obligatoires effectivement encaissés n'ont progressé que de 31 milliards. Autrement dit, la très légère croissance (+0,3% en volume pour le PIB, soit 1,3%, tout de même, en valeur) n'a produit aucune recette. Inquiétant.

Défendu par de nombreux députés à la gauche du PS, ce choix de moins couper dans les dépenses, notamment pour préserver le modèle social (60% des dépenses publiques sont à caractère social)  repousse apparemment la réduction des déficits. Pas tant que ça, aux dires des keynésiens, puisqu'il permet de renouer plus rapidement avec la croissance, gage de recettes fiscales en hausse, pour le coup.

 Entre ces deux options

François Hollande naviguera sans doute entre ces deux options, entre la rigueur poursuivie et le vrai bol d'oxygène. Il l'a laissé entendre lundi soir. « Le gouvernement aura à mettre en œuvre le programme d'économies budgétaires que j'ai annoncé », a-t-il déclaré. Soit les 50 milliards d'euros évoqués en janvier. Mais, a poursuivi le chef de l'Etat, « il ne s'agit pas de faire des économies pour faire des économies. Il ne peut être question de fragiliser la croissance qui repart. Il s'agit de transformer notre Etat. Il s'agit de réformer l'organisation de nos territoires. Il s'agit de préserver notre modèle social. Bref, d'être plus juste et plus efficace. »

Autrement dit, pas question de courir outre mesure après les économies. Une grande partie des allègements supplémentaires d'impôts seront financés par l'emprunt, ou, en 2016-2017, par une hypothétique croissance retrouvée.
Depuis le début de son quinquennat, François Hollande parie sur une amélioration de la conjoncture, à terme.

 

Ivan Best
Commentaires 74
à écrit le 18/05/2014 à 21:04
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C'est quoi le thème et la thèse de cet article ?

à écrit le 02/04/2014 à 20:27
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le déficit est suicidaire car les intérets sont le premier poste budgétaire et s'ils augmentent c'est la faillite. il y a 200 milliards de mauvaises dépenses à gagner tout en améliorant les services (au lieu de baisser le pouvoir d'achat et les retra...

à écrit le 02/04/2014 à 16:39
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on est sacrément bal barrés !

à écrit le 02/04/2014 à 15:09
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Sans doute baisser les charges sociales sur les entreprises et sur les salariés permettra une augmentation des bénéfices et de l'investissement pour les entreprises et une hausse de la consommation pour les ménages. Mais ces sont donc aussi des rentr...

le 02/04/2014 à 15:31
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trop d'impôt tue l'impôt, plus d'activités économiques engendre plus de recette fiscale

à écrit le 02/04/2014 à 15:07
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il y en a qui pourront se vanter d'avoir laissé une sacré "trace" dans l'Histoire !Mouuuaaaaa!!!

à écrit le 02/04/2014 à 15:03
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devant le mur j'accélère! François Hollande Président des Keynesiens

à écrit le 02/04/2014 à 14:48
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Il y a une 3ème option : "DEMISSION"

à écrit le 02/04/2014 à 14:29
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La solution est simple, encourager le travail (par moins de sanction financière sur la valeur ajouté), sanctionner l’oisiveté ‘(assistanat) et réaliser de la productivité dans les administrations publiques, comme cela est réalisé depuis 40 ans dans ...

à écrit le 02/04/2014 à 10:19
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15 milliards d'économies en remettant au travail de 32 heures de travail à 39 heures les fonctionnaires. Fermeture des administrations publiques sans utilités ou en doublons. Privatisation des entreprises publiques EDF, SNCF, RATP... véritable gouffr...

le 02/04/2014 à 10:34
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N'oubliez pas notre rendez vous a Berchtesgaden...

le 02/04/2014 à 11:49
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Manifestement "ils ruinent notre pays" a bien suivi sa scolarité en établissement privé : il suffit de compter ses fautes d'orthographes grossières pour se rendre à l'évidence ! CQFD.

le 02/04/2014 à 21:50
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et on voit bien ceux qu sortent du public et qui privilégient l'idéologie à l'efficacité de l'action, parce qu'ils sont au chaud grâce au travail du privé qui créé la richesse et qui finance la gabegie du public

à écrit le 02/04/2014 à 9:24
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mieux vaut ne pas avoir de gouvernement ,on est au moins sûr qu'ils ne font pas de connerie.

le 02/04/2014 à 10:39
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Le 11 septembre 1973, près de trois ans après l'arrivée au pouvoir de Salvador Allende, dirigeant de la gauche chilienne, le général Pinochet déclenche un coup d'Etat, faisant basculer le pays dans la dictature militaire.

à écrit le 02/04/2014 à 9:13
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09h13 toujours pas de gouvernement

à écrit le 02/04/2014 à 9:12
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09h12 toujours pas de gouvernement.

le 02/04/2014 à 10:36
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Pour mettre qui? La droite était pareil voir pire... C'est quand même Chirac puis Sarkozy qui ont videz les caisse et détruit l'économie en France... Et ce à leur profit, leur compte ne sont pas vide eux !

à écrit le 02/04/2014 à 9:08
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09h07 toujours pas de gouvernement. Les gauchistes sont des mous incapables payés avec notre argent.

le 02/04/2014 à 10:31
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Comme la droite. Et tous les autres aussi...

le 02/04/2014 à 11:50
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et ceux qui peuvent écrire des posts stupides à 9:08 sont des fainéants !

à écrit le 02/04/2014 à 9:07
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Les Français sont bêtes ou bien ? Imaginez un pays dirigé par Giscard, Mitterrand, pendant 14 ans, puis Chirac, puis Sarkozy, puis Hollande. A chaque fois ils élisent n'importe qui.

le 02/04/2014 à 10:34
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Ils choisissent parmi les choix... Mais comme il n'y en a pas ! Ça s'appelle la démocratie et finalement ça ressemble plus à une monarchie amélioré ou une dictature qu'à un pays de liberté.

le 02/04/2014 à 11:36
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on ne peut mieux dire !!!!!

à écrit le 02/04/2014 à 9:05
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Hollande reste président ? Valls premier ministre ? A quand une petite garden party costumée à l'Elysée avec pour thème "les ânes" ? Vont-ils se battre pour interpéter Bourriquet ?

à écrit le 02/04/2014 à 8:59
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Est-ce que Ayrault va rembourser tous ses salaires ? Parce que là, c'est dégoûtant, il a aggravé la situation et il a touché du pèze.

à écrit le 02/04/2014 à 8:52
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Elus mais incompétent et irresponsable : c'est un job trés bien payé. Pour qui l'héritage qui s'alourdit chaqur jour un peu plus ? J'aurais jamais pensé que l'on puisse mentir aussi éffrontement. C'est ça la pôlitique

à écrit le 02/04/2014 à 8:46
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combien coûtent les retraites des grassouillets politiques incompétents ?

le 02/04/2014 à 15:05
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ça coûte un MAX, comme toujours !

à écrit le 02/04/2014 à 8:42
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Bonjour Jean-Marc, comme tu as appliqué MA politique, et que MES résultats sont catastrophiques, que les Français le voient, je TE démissionne. C'est facile comme ça. Hollande, démissionne, tu n'as rien à faire à l'Elysée, on n'a pas besoin de toi,...

à écrit le 02/04/2014 à 8:35
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on est toujours dans le "demain on rase gratis" pour passer la savonnette au suivant .Et pendant ce temps là les dépenses de l'Etat continuent à augmenter plus que l'inflation ...Après tout l'Italie arrive à se gérer avec 130% de dettes ... Il y a en...

à écrit le 02/04/2014 à 8:29
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On a deux options: Soit on quitte l'euro, soit on met en route la TVA dite sociale! Ou encore mieux, on fait les deux!

à écrit le 02/04/2014 à 8:27
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nous sommes toujours au point zero pas touche aux privileges ex la securite sociale des mines plus aucun actif 320 000 retraités mais 6000 agents.les 1240 agences d'etat ,les sous prefectures,le trop d'elus ,les regimes speciaux hyper subventionnes, ...

à écrit le 02/04/2014 à 8:27
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Il n'y a pas de bonne solution qui pourrait contenter tout le monde. Hollande va donc composer et mécontenter tout le monde. Ca durera jusqu'en 2017, ensuite la droite reviendra et rien ne changera et le mécontentement grandira etc... jusqu'à?

le 02/04/2014 à 8:35
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si, la solution qui contenterait tout le monde est qu'Hollande démissionne après avoir dissout l'assemblée, vous savez, là ce dortoir...

à écrit le 02/04/2014 à 8:25
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Hollande a un troisième choix : libérer la France du joug socialiste en DEMISSIONNANT. DEHORS HOLLANDE, MERCI.

à écrit le 02/04/2014 à 8:17
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c'est vrai que fh a très mal débuté en s'attaquant bêtement aux "forces vives": les riches, les investisseurs, les financiers, les entrepreneurs, mais il semble vouloir se rattraper. La confiance sera difficile à retrouver et le mieux aurait été un c...

à écrit le 02/04/2014 à 8:00
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Nous sommes dans la farce depuis bien trop longtemps..rappelez-nous le total des dépenses publiques en France et ce que représentent ces 50 petits milliards? Pea-nuts! Alors, un peu de courage, on avale le médicament peut-être amer, et on repart sur ...

à écrit le 02/04/2014 à 7:06
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Cit. "(...) destinée à donner de l'air à l'économie, renoncer pour partie aux 50 milliards d'euros annoncés de coupes dans les crédits publics, " Faux, archi-faux. Les coupes dans les crédits publics ne vont pas asphyxier l'économie, ils vont la lib...

le 02/04/2014 à 11:32
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Noyé dans vos théories, vous ne comprenez rien. L'important n'est pas que les dépenses soient faite par le public ou le privé, l'important est qu'elle soient faites pour DES CHOSES UTILES!!! De gaulle a dépensé pour créer le CNRS et le nucléaire. Des...

le 02/04/2014 à 11:37
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Noyé dans vos théories, vous ne comprenez rien. L'important n'est pas que les dépenses soient faite par le public ou le privé, l'important est qu'elle soient faites pour DES CHOSES UTILES!!! De Gaulle a dépensé pour créer le CNRS et le nucléaire. Des...

à écrit le 02/04/2014 à 1:11
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Vivement les OAT à plus de 10% que le système de Ponzi sur lequel on est assis s'effondre. C'est la seule façon d'arriver a une solution.En fait il y a bien une autre solution mais elle n'est pas politiquement correcte.n'est-ce pas Marine?

le 02/04/2014 à 11:24
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Pas correcte ? je n'ai pas entendu la dame dénoncer les parasites de haut vol, ni mettre en cause la création monétaire. Elle veut sa part du gateau en prenant un creneau apparement non utilisé. mais aucune proposition de fond. Elle aura son soutien ...

à écrit le 02/04/2014 à 0:23
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Comment amadouer Bruxelles ? Facile ! D'abord, offrir un collier de perles à tante Merkel, faire un gros bisou sur la joue de Barroso, puis semer des billets dans les couloirs du Parlement européen.... Oser envisager une telle issue, alors que Portug...

à écrit le 01/04/2014 à 23:58
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Je ne comprends pas, selon Maastricht le états membres ne doivent pas dépasser les 3% de déficit public, mais pourtant la Grande Bretagne en 2013 a "sur-performé" a prêt de 7%, sans parler de leur dette public qui elle aussi dépasse celle de la Franc...

le 02/04/2014 à 6:57
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Depuis le temps que la France sombre dans des déficits de plus en plus profonds, qui remettent en cause les missions indispensables de l'Etat (éducation, justice, libertés individuelles), on a pris son temps pour analyser la situation... et ne rien f...

à écrit le 01/04/2014 à 23:14
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Si ce sont des options alors la France peut très bien s'en passer cependant elle ne peut faire l'économie d'une restructuration de la fonction publique.

le 01/04/2014 à 23:33
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Et vous croyez que flambi va réformer le pays rires !! Il rêve de repousser les 3 % a 2017 et de continuer son bricolage

à écrit le 01/04/2014 à 23:09
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C est foutu pour flambi . Hollande a été le pire des menteurs il n a aucune crédibilité il embrouille sans arrêt .il ne pourra plus réformer il est trop faible A mon avis ça va pas durer 3 ans

à écrit le 01/04/2014 à 22:08
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Ce que François 1er n'a pas compris, c'est que l'équilibre est à 0 % et non pas à -3 %. Je pense qu'à l'ENA ce n'est pas enseigné.

le 02/04/2014 à 11:19
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Voir commentaire ci-dessous concernant les parasites et les études bidon. Nous sommes en plein dedans. Mauvais compréhension + corruption= gestion calamiteuse. Deja, mon oncle, promo ENA de Giscard, a préféré s'expatrier plutot que de participer a ce...

à écrit le 01/04/2014 à 21:43
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Il n'y a qu'une solution qui est de baisser drastiquement les dépenses publiques, le reste c'est du pipotron. Pour rappel, cela fait 40 ans sans interruption que nous avons un déficit commercial! Vive nos énarques que le monde entier doit nous envier...

le 01/04/2014 à 22:21
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@Pipotronesque. Bonjour, Ce n'est pas la seule solution, prenons exemple sur les pays du nord, comme la suède ou le Danemark. dont les dépenses publics sont aux niveau des notres ( a plus de 50%, je vous renvois sur le site de L’INSEE ou vous ...

le 01/04/2014 à 22:35
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top!!!

le 02/04/2014 à 0:25
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Qui va nous sauver en sortant de l'euro et en revenant au bon vieux SME (Serpent Monétaire Européen) qui fonctionnait à merveille ?

le 02/04/2014 à 5:43
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Ridicule : Prenez plutôt comme exemple Tuvalu l'un des plus petit pays du monde qui s'en sort bien mieux que les pays du Nord.

le 02/04/2014 à 8:38
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l'Angleterre n' pas l'euro et sont déficit est de7% sa dette est supérieur a celle de la France pourtant ils font tourner la planche a billet a tout va comme les USA

le 02/04/2014 à 10:14
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"Ridicule : Prenez plutôt comme exemple Tuvalu l'un des plus petit pays du monde qui s'en sort bien mieux que les pays du Nord. " --> Bonjour, comme quoi, si même des tous petits pays arrivent a s'en sortir avec leur monnaie, je ne vois pas pour...

le 02/04/2014 à 11:11
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Il faut baisser les dépenses publiques INUTILES, pas n'importe quoi. SI j'ai des difficultés de fin de mois, plus de télé, plus de restau, on roule en vélo, etc. Mais ne plus manger et dormir serait une idiotie. première dépense inutile: les salaires...

à écrit le 01/04/2014 à 21:41
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Il n'y a qu'une solution qui est de baisser drastiquement les dépenses publiques, le reste c'est du pipotron. Pour rappel, cela fait 40 ans sans interruption que nous avons un déficit commercial! Vive nos énarques que le monde entier doit nous envier...

le 01/04/2014 à 23:36
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Il faudra l OAT a 6% pour qu on réforme les surendettés trouvent toujours de bonne dépenses Mais quand les cartes de crédits ne fonctionnent plus ça fait très très mal

le 02/04/2014 à 7:30
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faux, la balance commerciale a été excédentaire une bonne dizaine d'année entre 1992 et 2003. Elle est aussi tributaire de facteurs extérieurs (le prix du pétrole par exemple). Le budget de l'Etat, par contre, est lui constamment en déficit depuis 19...

le 02/04/2014 à 8:50
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Tout a fait Jiefu. d'ailleurs un petit exercice intéressant serait de regarder l'évolution du deficite commerciale sur différents pays EU comme l'allemagne la france , l'italie, l'espagne et autre depuis 2000, c'est assez révélateur.

à écrit le 01/04/2014 à 21:31
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Valls devra faire attention de ne pas nous mettre profondement dans l'embarras

à écrit le 01/04/2014 à 21:09
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Pas de croissance, pas de sortie de crise . La croissance est bloquée parce que les créateurs de richesses sont dans l'impossibilité de produire à un coût acce ptable . Si le gouvernement ne desserre pas l'étau fiscal qui les étouffe il n'y aura pas...

le 02/04/2014 à 11:04
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La croissance ne s'attend pas. Elle se crée. En étudiant, puis en mettant en application les bonnes idées. Pas en suivant des idiots incompétents qui sont bien habillées a la télé. pas en encouragent le parasitisme au plus haut niveaux de décisions, ...

à écrit le 01/04/2014 à 21:07
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Bref, continuer a faire du déficit pour booster une croisance artificielle,creusant encore plus la tombe des generations futures , pourvu qu on soit réelu. Desesperant francais. Reste a convaincre Bruxelles,et c est pas gagné car la France est le p...

à écrit le 01/04/2014 à 20:40
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Et les marchés qui prêtent à la France à 3 % sur dix ans ? Relancer seul au beau milieu d'un océan d'austerité c'est arroser du sable !Sur 1 € de pouvoir d'achat donné aux français combien rentrera dans les caisses de l'état ,des caisses sociales ,de...

le 02/04/2014 à 11:01
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Tout est de l'enfumage, de l'escroquerie. Théorie keyneisiennes, théorie inverse, tout est bidon ou au moins dénaturé a seule fin d'enrichir la classe dirigeante. pays isolé ou on, relance de la consommation ou non, tout des faux problemes destinés a...

à écrit le 01/04/2014 à 20:36
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Et la troisième option que Hollande démissionne!!!

à écrit le 01/04/2014 à 19:15
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et pourquoi pas la baisse des impôts en 2027 ! trop fort

à écrit le 01/04/2014 à 18:19
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Les Anglais et les Américains ont d'abord priorisé la croissance, l'emploi et les réformes structurelles avant de s'attaquer aux déficits. Les Européens coupent brutalement leurs déficits et espèrent que la croissance et l'emploi reviendront par magi...

le 01/04/2014 à 19:05
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Les USA tentent le tout pour tout, si la reprise est molle ou fait long feu (après une aussi grosse crise que celle nous avons connu, rien ne dit que le redémarrage sera vif et rapide), leur marge de manoeuvre sera déjà grillée. Le continent européen...

le 02/04/2014 à 0:26
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Sur le dernier point je suis entièrement d'accord avec vous sur le dernier point. La dépense de fonctionnement doit être fortement réduite pour retrouver de la marge pour les dépenses d'investissement. Un exemple: le très haut débit (réseau fibre, 4G...

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