"Les taxis doivent se battre avec les armes d'aujourd'hui"

Thomas Thévenoud, député de Sâone et Loire et médiateur dans la querelle entre VTC et taxis commente quelques-unes des propositions de son rapport qui sera remis au Premier ministre ce jeudi après-midi.
Comment moderniser les taxis français ?

La maraude peut-elle évoluer avec l'innovation technologique ou devient-elle incompatible avec l'ère du numérique ?

Dans mon rapport, je reprends justement une proposition de Nicolas Colin, concernant l'Opendata des taxis. En contrepartie de la licence, qui est une autorisation de stationnement (ADS) sur le domaine publique, les taxis seront ainsi géolocalisés sur une plateforme publique. Les taxis doivent en effet se battre avec les armes d'aujourd'hui. Quant aux VTC, il faut qu'ils comprennent que leur développement ne peut pas se soustraire à un certain nombre de règles du jeu car le transport de personnes n'est pas une activité comme les autres. On confie sa sécurité à un chauffeur pendant un certain laps de temps. Ce qui obéit à un certain nombre de règles du jeu. C'est d'ailleurs pour cela que je suis contre l'application Uberpop qui permet à des particuliers de faire du taxi clandestin.

Au niveau tarifaire, qu'est-ce qui va réellement changer pour les taxis ?

Je suggère pour les taxis la création d'un forfait aéroport. Les taxis sont restés sur la dimension du taximètre et du taxi réglementé, qui est certes importante, mais ils doivent comprendre que l'apparition du forfait, comme dans la téléphonie mobile, est un véritable "plus". C'est également un élément de modernisation entre le client, l'usager, et le taxi.

Quel rôle peuvent jouer les taxis dans la ville de demain ?

Le taxi est créateur d'emplois car dans une grande métropole comme Paris, c'est un substitut à la voiture individuelle. Dans la ville du futur, ville connectée, intelligente, on aura de moins en moins besoin d'un véhicule personnel. Il faudra donc améliorer l'offre de transports, en commun, de personne, l'autopartage... Indéniablement, ce secteur est un secteur porteur. Les chiffres en attestent: on recense 3,4 taxis pour 1.000 habitants sur le Grand Paris, contre 9 pour 1.000 à Londres et 12 ou 13 pour 1.000 à New York. L'écart, certes important, est toutefois à relativiser. En effet, depuis 2007, les taxis parisiens sont passés de 15.000 à 20.000 et 3.000 VTC se sont créés sur les 18 derniers mois, dans une période de rétractation économique. C'est pourquoi je propose d'organiser cette montée en charge du marché, avec un peu de régulation publique avant d'ouvrir progressivement le marché.

Commentaires 8
à écrit le 25/04/2014 à 9:17
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Il faut imposer des roues carrées aux vtc ..... au point où nous en sommes !!!!!!!!!!!!!

à écrit le 25/04/2014 à 8:41
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Mr Rousselet fils est derriere le rapport...pas evolue pour beneficier d une rente de situation, un privilege, accordé par le roi Mitterand.... on est en plein moyen age et ceux qui croient que la revolution a ete faite en france se trompent....

le 25/04/2014 à 10:04
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vous avez raison ! Hélas !!!!!!!!!!!!

à écrit le 25/04/2014 à 2:34
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Les taxis parisien sont un fiasco de la regulation du publique. Paris, grande ville qui acceuille les touristes fait honte a notre pays. Dans les autres pays, les taxis sont moins cher, plus accessible et ils acceptent de travailler les week end et l...

à écrit le 24/04/2014 à 22:36
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Un forfait aéroport, c'est bien... et pour Disneyland ou Versailles, je dois subir le taximètre ?? ET pour la province, on applique le même forfait ou on complique un peu PLUS... le choc de simplification n'est pas passé par Thevenoud, on dirait !!!

le 25/04/2014 à 9:11
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Votre commentaire est excellent le même sur la saucisse de Lyon.

à écrit le 24/04/2014 à 17:05
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"Les taxis doivent se battre avec les armes d'aujourd'hui" : qu'ils commencent à apprendre les armes de toujours "Bonjour, merci au revoir" déja on aura fait un grand pas !

à écrit le 24/04/2014 à 14:10
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Oui et puis les clients veulent aussi des taxis moins chers, plus facilement accessibles, qui ne sélectionnent pas leur clients, qui ne contentent pas de s'entasser à Roissy qd il y a des gens qui font la queue dans Paris. et puis ils ont aussi le dr...

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