"Il faut poursuivre inflexiblement la réduction des dépenses" (Banque de France)

Le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, a réagi, jeudi 11 septembre sur Europe 1, à l'annonce d'un nouveau dérapage budgétaire. Selon lui, c'est "l'heure du sursaut ou du déclin".
Selon Christian Noyer, le gouverneur de la Banque de France, le potentiel de croissance de l'économie française "est très probablement de moins de 1%".

"Ce qu'il serait grave de ne pas faire, c'est de mener les bonnes réformes et de poursuivre inflexiblement la réduction des dépenses."

Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France, s'est alarmé de l'objectif d'une réduction du déficit public à 3% du Produit intérieur brut repoussé à 2017, sur Europe 1, jeudi 11 septembre. "On ne peut pas accumuler indéfiniment les déficits", a-t-il lancé.

Michel Sapin a indiqué mercredi 10 septembre que le déficit public atteindra 4,4% (contre 3,8% initialement prévus) cette année, avant de décroître très légèrement à 4,3% en 2015.

Pas de plan B pour relever la croissance

Selon le gouverneur, le potentiel de croissance de l'économie française "est très probablement de moins de 1%". Une analyse qui concorde avec les prévisions de croissance pour 2014 revue par le gouvernement à 0,4% et 1% pour 2015.

Et Christian Noyer d'insister:

"Cela veut dire qu'il n'y a pas de plan B dans l'accumulation et l'augmentation des déficits. Il ne suffit pas d'augmenter la dépense. Cela ne marcherait pas parce que, spontanément, si on ne fait pas de réformes, la croissance française restera inférieure à 1%".

Perte de crédibilité

Christian Noyer a fait valoir que le pays était "comptable de la tenue" des engagements pris vis-à-vis de ses partenaires européens. Bruxelles a demandé mercredi à la France "des mesures crédibles" pour son plan de réduction de dépenses dès 2015.

Selon le gouverneur :

 "Quand on dévie des engagements sur lesquels on s'est porté, on risque une perte de crédibilité. Donc, il faut démontrer qu'on suit un sentier de réformes économiques et de réduction de la dépense qui est crédible".

Et d'ajouter: "La France n'est pas foutue mais c'est l'heure du sursaut ou du déclin."

Commentaires 4
à écrit le 12/09/2014 à 14:44
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Et si on commençait les économies par la BANQUE DE FRANCE. Combien de privilèges accumulés? A tomber par terre!!!! Il est tellement plus facile de serrer la ceinture des Petites Gens que de se la serrer soi-même

à écrit le 11/09/2014 à 16:10
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Alors pourquoi on va faire la guerre ? Pourquoi on ne diminue pas le nombre des députés et des sénateurs ? pourquoi on ne diminue pas le nombre des régions ? et les communes les communautés de communes et les conseils généraux y'a pas des économi...

à écrit le 11/09/2014 à 15:56
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Supprimons la Banque de France, qui helas ne sert plus a rien (tous les banquiers le savent

à écrit le 11/09/2014 à 15:40
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Pour donner l'exemple ce monsieur pourrait commencer par renoncer a 20 ou 30% de ses plantureux émoluments et ceux qui sont d'accord avec son remede aussi , qu'en pensent ils ?

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