Bygmalion : trois ex-cadres de l'UMP mis en garde à vue

L'ancien directeur général Éric Cesari a été placé en garde à vue sur l'enquête d'un système de fausses factures présumées en vue de financer la campagne présidentielle 2012 de Nicolas Sarkozy, révèle l'AFP, se basant sur une source proche de l'enquête.
Ce système de fausses factures présumé, sur lequel les magistrats et les policiers enquêtent, devait permettre au budget de la campagne de Nicolas Sarkozy de ne pas exploser le plafond autorisé, fixé à 22,5 millions d'euros.

Après la mise en examen de trois anciens dirigeants de Bygmalion, société prestataire des meetings de Nicolas Sarkozy mercredi 1er octobre, trois membres de l'UMP ont été mis en garde à vue, jeudi 2 octobre, selon une source proche de l'enquête.

Éric Cesari, autrefois surnommé l'œil de Sarkozy" à l'UMP, l'ex-directrice des affaires financières du parti Fabienne Liadze et et son ancien directeur de la communication Pierre Chassat "ont été interpellés à leurs domiciles ce matin". Ils ont été placés en garde à vue à l'office anticorruption à Naterre, toujours selon la même source.

Mis en cause par Lavrilleux

Éric Cesari et Fabienne Liadze ont été mis en cause par l'ex-directeur de cabinet de Jean-François Copé, Jérôme Lavrilleux. Ce dernier les accusait d'avoir participé, entre mai et juin à une réunion à l'UMP pour décider de fausses factures, en présence de Guillaume Lambert (directeur de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012) et Franck Attal, ex patron d'une filiale de Bygmalion.

En outre, l'UMP avait engagé mi-juillet une procédure de licenciement pour "faute grave" contre Fabienne Liadzé et Eric Césari.

Un confondateur accuse l'UMP

Mercredi, 1er octobre, devant le juge d'instruction, l'un des cofondateurs de Bygmalion Guy Alvès a confirmé sa participation à une vaste fraude permettant de maquiller le compte de campagne de Nicolas Sarkozy. "Un dispositif [...] aux termes duquel l'UMP prenait en charge de façon irrégulière des frais de campagne de Nicolas Sarkozy", a déclaré son avocat, Me Patrick Maisonneuve.

Ce système de fausses factures présumé, sur lequel les magistrats et les policiers enquêtent, devait permettre au budget de la campagne de Nicolas Sarkozy de ne pas exploser le plafond autorisé, fixé à 22,5 millions d'euros.

Commentaires 7
à écrit le 02/10/2014 à 15:39
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Etonnant de voir cet article mis en ligne ce matin ne plus se retrouver en première page du site...On devine de quel côté penche aveuglement La Tribune

à écrit le 02/10/2014 à 15:39
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Ah, les braves gens !! Mais Sarkozy n'était pas au courant ; il peut donc continuer à briguer les plus hautes responsabilités.

à écrit le 02/10/2014 à 12:20
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J'ai tendance à vouloir mettre tous les Hommes politiques dans le même panier à linge sale. Mais il faut avouer que le RPR/UMP fait vraiment très fort depuis une 20aine d'années... Si on met côte à côte les noms des responsables politiques de droite ...

à écrit le 02/10/2014 à 10:25
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Pour l'instant, ce ne sont que des exécutants et pas les donneurs d'ordre. Y en a t-il un qui va lâcher le morceau. Il est impensable que NS n'ait pas été au courant voire n'ait pas été le vrai donneur d'ordre, car il avait parié sur sa victoire et ...

le 02/10/2014 à 12:16
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c'est clair! " aux innocents, les mains pleines"... !

à écrit le 02/10/2014 à 10:10
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Le petit Nico n avait pas vu que ca campagne coûtait le double des limites autorise !!! Vous croyez qu'il est capable de gérer la France???

le 02/10/2014 à 12:18
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" ils ne sont JAMAIS, au courant de rien....." responsables,mais pas coupables"...Bref, toujours une porte de sortie pour eux !!

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