Michel Sapin : "En 2015, il y aura une baisse globale des prélèvements obligatoires"

Michel Sapin, le ministre des Finances, défend la logique de son budget 2015 présenté le 1er octobre. Il insiste sur la baisse globale des prélèvements obligatoires, et présente les réformes structurelles que le gouvernement dévoilera le 15 octobre. (Ce texte est la version intégrale publiée hier soir dans notre Quotidien numérique)
Pour Michel Sapin, le ministre des Finances, il y aura une diminution globale des prélèvements oblgatoires en 2015

La Tribune. Avec 21 milliards d'euros de coupes dans les dépenses publiques, soit un point de PIB, ne craignez-vous pas que le budget ait un effet récessif ?

Michel Sapin. Ces 21 milliards d'euros ne sortent pas de nulle part. Ils ont été mis sur la table en début d'année en même temps que le pacte de responsabilité et de solidarité. Or, dans une situation économique et budgétaire plus difficile que prévu, nous gardons le cap : Ce sera toujours 21 milliards d'économies, pas plus pour éviter le risque d'austérité et de récession. Ces 21 milliards d'économies sont équilibrés, ils permettent de financer les baisses de cotisations des entreprises et la baisse d'impôts pour les ménages. Ils permettent aussi de financer la très légère réduction - 0,1 point - du déficit à l'horizon 2015. J'essaie d'agir avec pragmatisme. L'ensemble des dépenses publiques vont globalement rester stables avec une légère hausse de 0,2% en volume. Il n'y a que les dépenses de l'Etat qui vont réellement baisser.

LT. En supprimant la première tranche de l'impôt sur le revenu, ne donnez-vous pas un nouveau coup de pied à la progressivité de cet impôt ?

MS. Non, en exonérant 1,8 million de ménages de l'impôt sur le revenu nous ne faisons que revenir à la situation de 2009, avant que diverses mesures prises par le gouvernement Fillon et par nous entraînent un assujettissement à l'impôt de ces ménages. Ceci n'aura aucun effet sur les autres tranches et ne touche pas à la progressivité. En outre, il existe des mécanismes - comme la décote - qui permettent d'assurer la progressivité. Je crois aussi qu'il est important de noter que pour la première fois depuis des années, il va y avoir une baisse globale des prélèvements obligatoires.

LT. Le Haut Conseil des finances publiques juge vos prévisions de croissance et votre objectif de maintenir la hausse des dépenses publiques trop optimistes...

MS. Non, le Haut Conseil dit que ce sera difficile, ce n'est pas la même chose. Et nous savons que ce sera difficile. Je vous rappelle que le Haut Conseil estimait qu'une croissance du PIB de 1% en 2014 était réaliste. Or nous n'avons que 0,4%. Mais il est exact que pour y parvenir nous devons avoir des politiques économiques qui permettent la reprise attendue dans la zone euro et mener des réformes structurelles qui seront annoncées le 15 octobre. Ces réformes se situeront à quatre niveaux. Premièrement, un allègement des cotisations et d'impôts pour les entreprises de 40 milliards sur trois ans. Ce qui nous coûte environ 10 milliards par an, soit 0,5 point de PIB annuel pour la France. Je vous ferai remarquer que sans cette mesure nous serions aisément dans les clous des exigences européennes. Deuxièmement, la réforme territoriale avec la fusion des régions. Les économies que nous en tireront seront moins visibles mais très efficaces à terme sur la gestion administrative de cet ensemble.
Troisièmement, la réforme des professions réglementées sans ériger en boucs émissaires les huissiers, les pharmaciens ou les notaires etc. Accroître la concurrence dans l'énergie et les transports serait positif.
Enfin, la réforme du marché du travail avec les effets de seuils qui doivent être gérés d'une autre manière, ainsi qu'un assouplissement des règles sur le travail dominical et en soirée afin de permettre aux zones touristiques de rester ouvertes. Il y a là un potentiel de croissance grâce aux touristes étrangers.

LT. Ce projet de loi de finances est aussi regardé avec scepticisme en Europe. Votre homologue néerlandais Jeroen Dijsselbloem, qui dirige l'Eurogroupe, a ainsi déclaré que « la France devra travailler plus dur. » Le prenez-vous comme une critique ?

MS. Je pense que Jeroen Dijsselbloem a raison. Oui, la France devra travailler dur, notamment dans le domaine des réformes de structure, mais aussi dans le domaine de la maîtrise des dépenses - nous freinons du reste nettement la croissance des dépenses publiques dans ce budget, à 0,2 %, alors qu'elles avaient augmenté de 2 % entre 2010 et 2012. J'ai des échanges de vues et d'informations réguliers avec l'ensemble de mes collègues européens, notamment avec Jeroen Dijsselbloem, mais aussi Wolfgang Schäuble, le ministre des Finances allemand, ainsi qu'avec Jyrki Katainen, le commissaire en charge des Affaires économiques jusqu'à la fin du mois d'octobre. Nous ne cherchons pas à nous dédouaner de nos responsabilités. Le vrai débat n'est pas entre la France et l'Europe mais sur l'avenir de la zone euro.

LT. Quel est-il alors ?

MS. La zone euro a trop peu de croissance et trop peu d'inflation. La BCE a tiré la sonnette d'alarme sur le sujet, elle a pris toutes les décisions qu'elle pouvait prendre dans le cadre de son mandat. Ces décisions ont des résultats immédiats, comme la baisse de l'euro, et elles auront des résultats à plus long terme, notamment sur le financement des PME. Mais la politique monétaire seule ne fait pas une politique économique. Il faut y adjoindre la politique budgétaire. La difficulté, en zone euro, c'est que cette politique budgétaire est éparpillée entre les États membres. Mais c'est sur cette politique qu'il faut s'interroger. La politique actuelle était adaptée à la situation précédente, celle d'une zone euro menacée d'éclatement. La situation a changé, il faut trouver des solutions adaptées au retour de la croissance. Promouvoir l'investissement me semble aussi une bonne solution, car l'investissement c'est à la fois de la demande immédiate et l'amélioration future de l'offre.

LT. Précisément, Mario Draghi a précisément demandé une plus grande coordination des politiques économiques entre les États. Ceci suppose que l'Allemagne doit aussi participer à cette politique par une politique d'investissement. Est-ce aussi votre point de vue ?

MS. J'ai dit que la France doit prendre ses responsabilités, mais chacun des pays européens doit faire de même, y compris l'Allemagne. Il faut rendre hommage à l'Allemagne qui a su faire les réformes à temps et réduire ses déficits. Mais cela lui offre une capacité budgétaire pour agir. Nous avons fait des propositions avec mon homologue allemand Wolfgang Schäuble pour promouvoir les investissements et je note qu'il y a un débat en Allemagne sur ce sujet : le patronat allemand défend l'idée qu'il faut investir davantage dans les infrastructures, notamment.

LT. Néanmoins, lorsque l'on observe la situation de la zone euro que vous décriviez, cette évolution lente de l'Allemagne n'est-elle pas contradictoire avec l'urgence de la situation. Ne faudrait-il pas une stratégie de « choc » sur la demande pour redonner de l'air à des économies dont tous les moteurs semblent éteints ?

MS. Oui, mais si l'Allemagne évolue pas à pas, cela ne veut pas dire que la réponse sera lente. Le risque est en effet considérable, c'est celui de voir la situation que nous connaissons aujourd'hui avec une croissance et une inflation trop faible devenir pérenne. On entrerait alors dans un scénario à la japonaise qui aurait des conséquences très négatives sur les comptes publics. C'est cela qu'il faut éviter et si la BCE a réagi si vite et si fort, c'est qu'il y a un sentiment d'urgence. Lorsque je me suis rendu au G20 à Cairns, en Australie, j'ai constaté que mes homologues chinois, japonais, indiens et étasuniens s'interrogeaient sur la zone euro, sur son incapacité à créer de la croissance. Je crois que c'est le bon moment pour prendre conscience de cette urgence : nous allons avoir une nouvelle commission et son président Jean-Claude Juncker semble prêt à placer 300 milliards d'euros sur la table. Mais il faudra agir vite, pas sur dix ans ou dans dix ans.

LT. Mais l'Allemagne a-t-elle conscience de cette urgence ? Wolfgang Schäuble ne manque jamais une occasion de rappeler la priorité de la consolidation budgétaire et les règles du pacte de stabilité...

MS. Nous ne demandons pas une modification des règles, nous ne l'avons jamais demandé. Mais il faut tenir compte de la réalité en utilisant la flexibilité du pacte de stabilité et de croissance. Il est normal qu'il y ait un débat, et notre action doit être collective. Cela a déjà été le cas en 2008. Chacun doit maintenant comprendre que l'on est entré dans une troisième phase de la crise, après la crise financière et la crise de la dette souveraine. Le danger, maintenant, c'est l'inflation et la croissance qui sont trop faibles. Il faut trouver des réponses adaptées à cette nouvelle phase.

LT. La BCE doit-elle aller encore plus loin et acheter massivement de la dette publique ?

MS. La BCE est allée au maximum de ce que lui permettait son mandat dans ses décisions. Elle doit maintenant les mettre en œuvre. Mon sentiment est que, désormais, il faut que chaque Etat soit en capacité de profiter de ces mesures. Je prendrais un exemple : la BCE veut racheter des dettes d'entreprises. Il faut que la France dispose des outils juridiques et financiers pour permettre ces rachats. C'est tout le travail en cours pour faciliter la titrisation de crédits, les fameux ABS, dans de bonnes conditions de transparence. Il y a là des décisions à prendre au niveau européen, mais aussi en France...

LT. Dans ce budget, de nouveaux abattements fiscaux on été introduits. Notamment l'abattement exceptionnel temporaire de 30% sur les plus-values de cessions de terrain à bâtir qui viendra s'ajouter aux abattements déjà existants pour durée de détention. Les propriétaires qui vont profiter de ces avantages fiscaux ont pour beaucoup déjà bénéficié de la folle hausse du prix du foncier lors des 30 dernières années. Le thème, cher à François Hollande, de la justice fiscale est-il désormais désuet ?

MS. La justice fiscale reste un marqueur de gauche, générateur de cohésion sociale. Mais, dans le bâtiment, la situation de crise que connaît le secteur de la construction de logements est extrêmement préjudiciable pour la croissance française. Il faut donc faire en sorte de débloquer ce marché, notamment en libérant les terrains constructibles détenus par des particuliers.

LT. Au risque de permettre aux riches propriétaires de payer moins d'impôts ?

MS. Force est de constater que rares sont les investisseurs dans le logement qui ont de faibles revenus. Sans entrer dans l'outrance, nous devons donc être pragmatiques car il est absolument nécessaire de relancer les mises en chantier de logements.

LT. Le Front national monte en flèche, ces derniers mois, en reprenant des thèmes économiques jadis chers à la gauche, comme la lutte contre l'austérité, contre la dévaluation interne comme seule issue, ou la sortie de l'euro. Ne pas aborder ces sujets ne fait qu'ouvrir davantage la voie au parti d'extrême droite. Pourquoi ne pas les soumettre au débat démocratique ?

MS. Si le Front national continue de surfer sur ses thèmes historiques, identitaire notamment, on constate en effet une évolution de leur parole dans le domaine économique. Mais cette parole est extrêmement populiste. Le Front national reprend en fait davantage les thèmes de l'ultra gauche que les thèmes de la gauche. Cependant, tous les débats peuvent être menés. Mais ceux qui se prononcent pour la sortie de l'euro doivent bien mesurer le caractère complètement catastrophique d'une telle action. Abandonner la monnaie unique aurait notamment comme conséquence dramatique de faire croître les prix et de mettre en danger le pouvoir d'achat des plus faibles.

LT. Pourtant, en l'état actuel des choses, il semble que le seul moyen pour redonner de la compétitivité aux entreprises soit, faute de dévaluation monétaire, la dévaluation interne, autrement dit in fine la baisse des revenus des ménages...

MS. Non, la meilleure preuve est que nous redonnons des marges de manœuvre aux entreprises sans pour autant faire diminuer les salaires. Nous ne sommes pas dans la remise en cause de la valorisation du travail.

Commentaires 75
à écrit le 06/10/2014 à 11:54
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Petit menteur...qui peut encore le croire ??? Il nous raconte tellement de salades....

à écrit le 05/10/2014 à 4:08
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Michel Sapin a complètement ruiné la ville dont il est maire : Argenton. Il est bien parti - et surtout bien placé - pour ruiner la France

à écrit le 04/10/2014 à 15:18
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Michel Sapin: "et vous pouvez me croire, j'ai toujours tenu mes promesses !"

à écrit le 04/10/2014 à 15:00
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Michel Sapin; "et vous pouvez me croire ! n'ais-je pas toujours tenu mes engagements ?"

à écrit le 04/10/2014 à 10:06
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mon grand père racontait l'histoire du barbier qui avait une affiche sur ça devanture avec écrit: "demain on rase gratis"... Sapin, hollande et compagnie font pareil, c'est promis, demain on réforme la France...

à écrit le 04/10/2014 à 9:18
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Sapin n est pas un économiste mais un politique : l art de contourne les vérités Un seul mot ...INAPTOCRATIE

à écrit le 04/10/2014 à 9:16
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"Les Impôts Vont Baisser" : Répétitifs ces mensonges, lassant.

à écrit le 04/10/2014 à 8:12
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Depuis tjrs il ment comme il respire...il a changé comme Sarko...d un coup de baguette magique

à écrit le 04/10/2014 à 7:25
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Il est vraiment nature notre Merlin L'Enchanteur.........du gouvernement.

à écrit le 03/10/2014 à 23:40
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Allez... demain on rasera gratis !! De toutes façons, les promesses d'n politique n'engagent que ceux qui y croient !!!

à écrit le 03/10/2014 à 22:04
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QUIi peut gober tout ce bavardage là ? IL FAUT ARRETER DE NOUS BALLADER

à écrit le 03/10/2014 à 20:15
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Les villes sont étranglées financièrement. Les impots locaux vont exploser en 2015... Sapin arrête de parler, ton nez s'allonge ! Arrête de nous prendre pour des demeurés ! Il faut bien financer votre politique de colonisation de la France (sécu, pro...

à écrit le 03/10/2014 à 19:11
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oui comme pour le chomage

à écrit le 03/10/2014 à 19:02
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Il ferait mieux de se taire,,..

à écrit le 03/10/2014 à 18:58
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... hausse de redevances en tous genres, tv , gas-oil etc ....

à écrit le 03/10/2014 à 18:44
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Plus menteur que Sapin tu meurs !!

à écrit le 03/10/2014 à 18:42
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Une baisse globale des impôts. Et pourquoi pas des ministres honnêtes?

à écrit le 03/10/2014 à 18:26
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Le sapin à 2 boules,il lui manque plus que la guirlande à 10000 volts,

à écrit le 03/10/2014 à 18:00
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Pour cette année, le nombre de personnes ne payant pas l'impôt sur le revenu n'a jamais été aussi élevé. Pourquoi en rajouter et déresponsabiliser tant de citoyens? Comment la mesure sera financée sans recourir à l'emprunt ni augmenter les impôts des...

le 03/10/2014 à 18:21
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Une seule solution : + 3points sur la TVA, le seul impôt juste. On y vient malgré les de,égayions de Hollande et con sorts

à écrit le 03/10/2014 à 17:53
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Ne l'écoutez pas il ment comme il respire

à écrit le 03/10/2014 à 17:19
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la main veut dire PETIT

à écrit le 03/10/2014 à 17:00
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Il suffirait pour un même prélèvement de répartir ce prélèvement différemment; par exemple répartir les charges sociales sur le travail et sur la consommation, l'énergie en particulier. C'est ce que propose Coe-Rexecode.

le 04/10/2014 à 5:54
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Cela permettrait de réduire le chomage et de réduire la consommation d'énergie; c'est ce que l'on recherche.

à écrit le 03/10/2014 à 16:55
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' pinocchio, je te vois', comme disais l'autre

à écrit le 03/10/2014 à 16:31
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Il est passé maitre dans l'art de nous conter des carabistouilles.

à écrit le 03/10/2014 à 16:06
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Baisse des prélèvements en 2015 ? Baisse du chômage en 2016 ? Baisse de la dette en 2017 ? Et en 2018, on rase gratis ?

à écrit le 03/10/2014 à 16:04
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"Je vous le dis les yeux dans les yeux monsieur Bourdin; je n'ai pas de compte en Suisse"....."Al Nosra fait du bon boulot sur le terrain"..."les islamistes sont minoritaires parmi les rebelles en Syrie"...."nous partageons les vue de l'Arabie Saoudi...

le 03/10/2014 à 19:17
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Je vous invite a voir les déclarations de bygmallion.... Et de Sarko sur le souffle de liberté en Libye ! Sur l'honnête selon balkany et les propos de Guéant sur les primes qu'il s'est indûment accordé. Voilà le vrai visage de l'UMP

à écrit le 03/10/2014 à 15:58
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...en 2015 je vois meme une baisse des votes pour le PS !!!

à écrit le 03/10/2014 à 15:54
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qu'il se taise, à chaque fois qu'il annonce des baisses, on voit des hausses...enfermez-le svp!

à écrit le 03/10/2014 à 15:49
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Comme aurait dit Coluche "quand on n'a que des âneries à dire on ferait mieux de fermer sa...bouche". M. Sapin devrait s'imposer le silence.

à écrit le 03/10/2014 à 15:39
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Dommage que cette annonce n'ait pas été faite en décembre, on aurait pu décorer notre Sapin de Noël avec des guirlandes, lui donner un habit rouge et peut-être qu'on aurait trouvé des enfants de moins de 3 ans qui croiraient ce qu'il raconte...

à écrit le 03/10/2014 à 12:18
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Monsieur Sapin ceci et votre cadeau de Noël, avaient vous fait le bon choix, vous croyez tout permis pour taxer les Français comme vous le faite, assis à rien faire sur votre fauteuil de ministre du matin au soir , pour calculer pour taxer les França...

à écrit le 03/10/2014 à 11:50
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Mon beau sapin espère récolter les suffrages de ceux qu'il exempte d'impôts. Faux calcul En fait il y a belle lurette qu'ils votent pour le FN. Le populisme fiscal a des limites.

à écrit le 03/10/2014 à 11:36
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Toutes ces mesurettes improductives permettent d'occuper les français par groupes de plus en plus antagonistes. Et quand Bruxelles va nous balancer une amende salée pour défaut du moindre effort et nous mettre sous tutelle, on va se taper une taxe fo...

à écrit le 03/10/2014 à 11:33
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Des gros menteurs et ça dure depuis 40 ans qu'on rase gratis aux frais des contribuables. Ces parlementaires irresponsables des lois qu'ils votent, surtout des taxes, ont prouvé leur incompétence. Qu'attend-t-on pour les obliger à rembourser les ga...

à écrit le 03/10/2014 à 11:19
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Il y aura aussi une baisse de ma petite retraite qui ne bouge pas alors que les mutuelles augmentent. M SAPIN ferait mieux de rien dire car quand il parle ce n'est que des mensonges. Il parait intelligent quand il se tait.

le 03/10/2014 à 12:23
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Pour faire augmenter votre "petite" retraite, vous n'avez qu'à travailler plus pour gagner plus et arrêter de pleurnicher dans vos pantoufles...

à écrit le 03/10/2014 à 9:10
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Trop crédible le Sapin.Il nous a déjà annoncé depuis des années le retour de la croissance et la baisse du chomage alors...

à écrit le 03/10/2014 à 8:45
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Aussi serieux que prof des 7 nains....et aussi inefficace

à écrit le 03/10/2014 à 8:26
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Plus d'efforts demandés aux Français, excepté le diesel, la redevance, les timbres et certains foyers concernés par des tranches hautes pour l'impôt sur le revenu... Par ailleurs, aucune économie structurelle, on embauche toujours 60 000 personnes d...

à écrit le 03/10/2014 à 0:03
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Holl...et Sapin, mieux que Grock et Zavatta, impayables ces deux là! Mais pas impayés! 2023 milliard d' € de dette et les annonces continuent! Heureusement l'Europe a maintenant un gestionnaire hors paire: tonton Moscovici: attention ça va barder!

à écrit le 02/10/2014 à 23:21
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le pire c'est qu'il ose sans cesse revenir devant la presse pour nous servir sa soupe de mensonges indigestes... Chaque année il dit que ça sera mieux l'année prochaine ! Incroyable ! Pense t'il réellement qu'on est bête à ce point là pour continuer ...

à écrit le 02/10/2014 à 21:19
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Il n'a pas encore compris que quoi qu'il dise ou qu'il fasse, il n'a plus aucune crédibilité... Son discour n'interesse donc que lui et sa bande de copains.

à écrit le 02/10/2014 à 21:08
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internez-le!

à écrit le 02/10/2014 à 20:39
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Menteur ! Vous verrez les taxes locales vont monter en fleche. Le prix du gazole, du timbre, de la redevance etc...sont des précurseurs. Ses gauchistes sont encore la car ils vivent sur le dos des pauvres. Mais le pauvre est en train de comprendre qu...

le 03/10/2014 à 14:08
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@antigauche: sans être progauchiste, ton commentaire est complètement idiot dans la mesure où, on l'a vu, la droite ne fait pas mieux. Ce qu'il faut, c'est uen refonte totale du système et pas de la pleurniche continuelle. Où sont les jeunes dont c'e...

à écrit le 02/10/2014 à 19:45
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Suis comme saint Thomas! Je veux voir avant. Le blabla m'en tape! Surtout que ce sont tous des mythos! Je suis dans la classe moyenne! Celle qui a stoppé sa conso depuis 3 ans pour payer taxes et autres blagounettes pondues par ces intellectuels énar...

le 05/10/2014 à 19:20
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+1

à écrit le 02/10/2014 à 19:42
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Et un emballement de la croissance en ....2018 !

à écrit le 02/10/2014 à 19:38
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Il insiste sur la baisse globale des prélèvements obligatoires, et ne parle pas des hausses de taxes en tous genres !

à écrit le 02/10/2014 à 19:13
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Hollande-Sapin..... L'incomparable paire, pour appauvrir l'Etat... eh bien ils y parviennent très facilement... tout en appauvrissant (aussi) les pauvres, préservant les riches et élus, en mécontentant tout le monde et disant que c'est de la fau...

à écrit le 02/10/2014 à 19:01
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c'est homme MENT MENT::et on voit qu'ils persevere dans ses méconnaissances et ses calculs plus qu'approximatifs....c'est leur méthode de gerer les crises .....il faut noter qu'il a été toujours été constant dans son comportement de voir tout en rose...

à écrit le 02/10/2014 à 18:30
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La baisse est probable,mais elle ne s'appliquera pas de manière uniforme pour toute la population.Certains ne verront rien,pour d'autres ce sera l'effet d'aubaine.On peut parier déja que pour les classes moyennes travailleuses du privé ça ne va peut...

à écrit le 02/10/2014 à 18:30
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Si Michel Sapin le dit !!!!!!

à écrit le 02/10/2014 à 18:29
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on pourrait croire que le "demain on rase gratis" est usé jusqu'à ;a corde...et bien apparemment non :-)

à écrit le 02/10/2014 à 18:22
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est un menteur patenté. Il promet une baisse de la courbe du chômage, paf c'est l'inverse, il promet une baisse du déficit public paf 4.4%, apn dans son nez, il avait promis une baisse des prélèvements pour 2014 paf, encore raté, c'est pour 2015. Que...

le 02/10/2014 à 19:50
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Il promettent le gel de la colonisation , c'est l'inverse !

à écrit le 02/10/2014 à 18:18
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Les socialos avaient augmenté les prélèvements en 2012 et 2013 pour redresser le pays. Le pays ne s'est pas redressé. En 2015,ils veulent diminuer les prélèvements parce que Fillon les avaient augmentés en 2009. En conclusion, Sapin nous explique qu'...

à écrit le 02/10/2014 à 18:17
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Sous réserve d'erreur de ma part, il me semble avoir entendu du Président que l'équilibre serait retrouvé en 2025????

à écrit le 02/10/2014 à 18:09
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Ca veut dire que les autres prélèvements divers et variés ne sont pas obligatoires ? Chic Chic ! Jambon, Jambon...

à écrit le 02/10/2014 à 18:03
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Comme il se passe toujours l'inverse de ses promesses et ses paroles, crédibilité = 0.

à écrit le 02/10/2014 à 17:53
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... et la marmotte met le chocolat dans le papier d'alu bien-sur !

à écrit le 02/10/2014 à 17:49
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Tout ce qui nous intéresse c'est de savoir quand ces guignols dégagent.

le 02/10/2014 à 18:25
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C'est pour bientôt !

à écrit le 02/10/2014 à 17:49
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POUR AVOIR UNE HAUSSE DES BULLETINS DE VOTE. En fait Hollande, sa bande de gouvernants et de fonctionnaires politiques se fichent complétement de la France et de l'avenir de ses futures générations. Ils veulent conserver leur poste ad vitam avec t...

à écrit le 02/10/2014 à 17:44
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Et si on ne croit pas celle là ,on nous en raconte une autre; Il nous prend vraiment pour des buses! Le mieux serait qu'il se taise plutôt de raconter des âneries!

le 02/10/2014 à 17:50
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C'est tout à fait ça, cela fini par tourner au dégout !

à écrit le 02/10/2014 à 17:43
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Michel Sapin est un homme sympathique et de bonne volonté mais le problème est que tout, asbolument tout ce qu il a dit et promis depuis 2 ans ne s est jamais vérifié .Sa crédibilité est en dessous du niveau de la mer, rejoignant celle de son ami de...

à écrit le 02/10/2014 à 17:29
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....et où va-t-il prendre les sous???? et n'est même pas capable de diminuer les dépenses..... dans son budget 2015

à écrit le 02/10/2014 à 17:21
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Ce Sapin nous prend pour des imbéciles. L'État est en faillite et est géré n'importe comment par des politiciens incapables. La dette va encore augmenter de 200 milliards de plus en 2015. Nos enfants vont payer très cher la médiocrité ambiante.

à écrit le 02/10/2014 à 17:17
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Mr sapin arretez de nous gonfler le mou plus personne ne croit vos mensonges depuis bien longtemps ,ceux que les français attendent c'est le depart des socialistes ravageurs de la france!

à écrit le 02/10/2014 à 17:14
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il faut faire taire ce bon a rien ce qui va augmenter ce sont les impots en region et departement cette année tax de l'intercommunalite 155 % l'an passé les ordures menageres 300 % ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; IL SE FOUTENT DE NOTRE...

le 03/10/2014 à 6:07
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vite....bientot noel,je veux mon sapin....

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