Si 83% des Français se disent plus pessimistes sur l'avenir de la situation économique, 41% d'entre eux sont prêts à faire des efforts important pour l'améliorer, selon un sondage Odoxa, réalisé pour BFM Business et Challenges, publié jeudi 9 octobre. Quelles efforts seraient-ils prêts à faire personnellement ? Revue de détails.
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Moduler les allocations familiales selon les revenus
Parmi le total des sondés, 79% accepteraient que les allocations familiales soient modulées selon le revenu. Le président du groupe socialiste, Bruno Le Roux, a annoncé mercredi 8 octobre que les députés PS à l'Assemblée nationale envisageraient de proposer un amendement en faveur de cette mesure dans le projet de budget de la Sécurité sociale, mercredi 8 octobre.
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Dégressivité des allocations chômages
Pour 65% des Français sondés, des indemnités de chômage dégressives versées aux chômeurs seraient envisageable. En Europe, plusieurs pays ont mis en place une dégressivité des allocations: en Espagne, par exemple, avec une réduction du montant de l'allocation du salaire de référence de 60 à 50%, à partir du 7e mois de chômage.
| Lire Les allocations chômage dans le viseur du gouvernement
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Logement étudiant: des aides selon le revenu des parents
Conditionner les aides au logement étudiant aux revenus de leurs parents. Selon le sondage, 65% des interrogés seraient prêts à faire cet effort. Actuellement, comme pour le reste de la population, elles sont conditionnées notamment à un plafond de ressource et aux conditions liées au logement.
Pas d'accord pour repousser la retraite, travailler plus sans gagner plus
Mais les Français ne sont pas prêts à tout accepter. Ainsi, 55% refusent l'idée d'"un recul de l'âge du départ à la retraite d'un an". L'idée de baisser de 5 % les pensions de retraites versées aux retraités effraie également 92% des sondés.
En outre, travailler plus sans gagner plus ("demander à tous les salariés de travailler deux heures de plus, en les payant au même salaire") en rebute 67%.
Pas touche à la santé non plus. Pour 73% des interrogés, il hors de question de "réduire de 5% le montant des remboursements des dépenses de la santé", et 78% refusent "l'institution d'une franchise de 100 euros par an sur le remboursement des dépenses de santé".