Le moral des ménages reste scotché à son plus bas niveau depuis 2007

Les ménages français sont restés très pessimistes en octobre, l'indicateur mesurant leur confiance restant figé à 85 points selon les données de l'Institut national de la statistique et des études économiques annoncées mercredi.
En ressortant à 85 points, l'indicateur qui synthétise la confiance des ménages a été revu à la baisse d'un point par rapport aux prévisions.

Les résultats sont comparables au mois de septembre. En ressortant à 85 points, l'indicateur qui synthétise la confiance des ménages a été revu à la baisse d'un point par rapport aux prévisions des dix économistes interrogés par Reuters. Soit un résultat bien en deçà de sa moyenne de long terme calée à 100, un niveau jamais atteint depuis 2007.

"Sur les trois derniers mois, la confiance des ménages est orientée légèrement à la baisse. Elle demeure ainsi sensiblement en dessous de sa moyenne de longue période", explique l'Insee.

De la confiance sur la capacité d'épargne

La perception qu'ont en octobre les Français de l'avenir concernant leur situation financière personnelle reste stable mais leur vision du niveau de vie futur dans l'ensemble du pays se dégrade légèrement.

Néanmoins, la proportion de ménages considérant comme opportun de faire des achats importants augmente légèrement (+2 points).

L'opinion des ménages sur leur capacité d'épargne future est quasi stable, comme celle concernant leur capacité d'épargne actuelle (+1 point, après 3 mois de stabilité) mais ces deux soldes se maintiennent au-dessus de leur moyenne à long terme.

Le risque de déflation peu considéré

La proportion de ménages considérant qu'il est opportun d'épargner augmente légèrement (+2 points) et demeure proche de sa moyenne de long terme, précise l'Insee.

"Les ménages sont un peu moins nombreux à considérer que le chômage va augmenter: le solde correspondant perd 3 points. Il reste cependant très au-dessus de sa moyenne de long terme", indique l'institut.

Les ménages sont plus nombreux en octobre à anticiper une augmentation des prix (+3 points, comme en septembre). Le solde correspondant est au-dessus de sa moyenne de long terme.

Pourtant, les prix à la consommation en France ont enregistré en septembre leur hausse sur un an la plus faible depuis octobre 2009, ravivant les craintes d'un basculement dans la déflation en France et dans l'Union européenne.

Commentaires 6
à écrit le 30/10/2014 à 4:15
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Le reste du monde progresse..

à écrit le 29/10/2014 à 18:55
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la france avait ' une preference macroeconomique pour le chomage' le dernier gvt a decide de planter les derniers entrepreneurs qui n'ont pas compris qu'il ne fallait rien entreprendre en france... ca commence a porter ses fruits !!! ;-)

à écrit le 29/10/2014 à 18:22
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Etonnant, non?

à écrit le 29/10/2014 à 18:17
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La déflation annoncée, je voudrais bien la voir. Peut-être la baisse du prix du chou fleur ou des vis à tête fraisées ! Je vais leur montrer mes factures et impôts divers et nos intellectuels feront le calcul ! Voilà peut-être pourquoi on n'a pas le ...

à écrit le 29/10/2014 à 10:44
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Après le 3/3 c'est l'arrivée de la taxe d'habitation, des charges en constante augmentation, électricité, gaz, répurgation, chômage, une dette qui s'accumule, une sécu de plus en plus déficitaire .... et le constat d'une incompétence à tous les nivea...

le 29/10/2014 à 17:28
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...et si vous avez la bonne idée de vous adresser à un des 1001 services publics à tous les niveaux, les réponses sont quasiment toujours les mêmes: "hors attribution", "cela ne va pas être possible", "vous n'avez aucun droit". Financer un "service"...

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