« Pas de compétitivité des entreprises, sans compétitivité de l’État »

À la veille des manifestations des chefs d’entreprise pour la croissance et l’emploi, Denis Kessler sonne la mobilisation générale. Très sévère sur ce quinquennat à sa mi-temps, il estime que «c’est l’inaction et la procrastination qui fragilisent le pays et désespèrent les citoyens». Il appelle à redessiner un «pacte de confiance» entre l’État et les entreprises.
L'économiste et chef d'entreprise appelle à recréer les conditions d'une société de croissance : choisir le retour à l'accumulation sous toutes ses formes, éradiquer les déficits publics et sociaux et redonner la priorité à la société civile.

LA TRIBUNE - Quel diagnostic faites-vous de la situation de la France ?

Denis Kessler - La situation économique du pays est catastrophique à tous les niveaux. Il n'y a pas un seul indicateur économique dans le vert : emploi, croissance, comptes extérieurs, investissement, productivité, logement, rien ne va plus. Dans l'entreprise, le climat des affaires est plus que morose et les prévisions d'investissement sont au point mort. L'économie est bloquée, grippée, encalminée... Les comptes publics sont désastreux, les dépenses publiques et sociales dépassent 57 % du PIB, la dette publique dépasse 95 % du PIB et le déficit atteint 4,4 % du PIB, bien loin de l'objectif des 3 %. La compétitivité est en berne, et ne parlons plus d'attractivité... Le pays est affaibli, suscite l'inquiétude parmi tous ses partenaires et, si rien n'est fait, la probabilité de se retrouver sous tutelle augmente...

Malheureusement, l'attitude de déni permanent de la gravité de la situation perdure. On ne veut pas entendre le diagnostic pour éviter de devoir suivre la thérapie radicale que la gravité de la situation exigerait. Il faut en effet revenir sur des choix historiques erronés, des organisations dépassées, des structures périmées. Vaste programme, aurait dit le Général...

Le déclin ne date certes pas d'aujourd'hui, et les responsabilités sont partagées. On n'a pas voulu tirer les conséquences d'évolution fondamentales tels l'européanisation, puis la globalisation, les changements technologiques, le vieillissement de la population... Alors qu'il fallait se préparer à ces défis, on a même régressé sur de nombreux sujets : abaissement de l'âge de la retraite, 35 heures, dépenses publiques et sociales, déclin de l'enseignement... Ce diagnostic-catastrophe est malheureusement partagé par beaucoup d'observateurs et de décideurs étrangers.

Sans remise en marche de l'économie, point de salut. Il faut donner toute la priorité au secteur productif, développer le secteur des entreprises, reprendre l'accumulation des richesses. Les outils sont pourtant connus depuis longtemps : réduire la dette et les déficits, supprimer les blocages du marché du travail, développer l'épargne longue et soutenir massivement le secteur privé, encourager l'innovation et promouvoir l'esprit d'entreprise, s'adapter aux mutations de la société liées aux nouvelles technologies et au vieillissement de la population.

Mais nous avons un État impuissant - alors qu'il laisse croire aux citoyens qu'il est omnipotent -, en difficulté dans l'accomplissement de ses tâches régaliennes, captateur des richesses créées, incapable de se restructurer - alors qu'il donne des leçons d'adaptation aux entreprises.

La Tribune - Comment expliquez-vous ces blocages ?

Une très large partie de la classe politique est inspirée d'une idéologie keynésienne et colbertiste. Trop de dirigeants - en poste ou aspirant à prendre les responsabilités - croient encore que la relance se fait par le déficit budgétaire et la reprise par une politique monétaire pour faire baisser les taux d'intérêt. Or, le déficit et la dette accumulés empêchent le retour de la croissance et la politique monétaire européenne actuelle, ultra-accommodante, s'avère inefficace. Les taux d'intérêt quasi nuls ne se traduisent pas par de la consommation ou des investissements.

Retrouver la croissance, c'est décider le retour à l'accumulation sous toutes ses formes : des connaissances (réformes de l'éducation, de la recherche, de l'enseignement supérieur), du capital (baisse des prélèvements, investissement productif, épargne longue)... Même l'État devrait accumuler, sous forme d'infrastructures, alors qu'il se consacre principalement à des dépenses de transfert.

La grandeur d'une nation, c'est d'anticiper les grandes évolutions. L'impact du vieillissement de la population sur les retraites par répartition, les conséquences de l'immigration sans politique d'intégration, la concurrence accrue avec la mondialisation, tout cela était prévisible il y a trente ans. Mais on a procrastiné, sport national très pratiqué ! Et trop de citoyens pensent que si la France ne décolle pas c'est uniquement à cause des pilotes - qu'on change fréquemment - alors que le problème, c'est l'avion France : il ne décolle pas parce qu'il est en plomb. Il est grand temps de le redessiner et de l'alléger.

La Tribune : Quelle solution préconisez-vous pour retrouver la croissance ?

Je le répète, il faut recréer les conditions d'une société de croissance : choisir le retour à l'accumulation sous toutes ses formes, éradiquer les déficits publics et sociaux, redonner la priorité à la société civile, qui a rétréci comme peau de chagrin... et réunir les conditions d'une société de confiance, en repensant et redéfinissant le pacte social français.

La France a besoin d'un projet positif, engageant, mobilisateur. Réduire la dette et les déficits, ce n'est pas une fin en soi mais seulement un moyen pour pouvoir commencer à reconstruire l'avenir, retrouver la maîtrise de son destin. Il faut une vision claire de l'avenir, une volonté sans faille pour atteindre les objectifs, des valeurs prouvées et respectées. Sans vision de long terme, pas de cohérence de la politique. Le pire du pire, c'est la navigation à vue, les décisions prises au jour le jour, dans l'urgence souvent. La vision indispensable pour créer de la croissance ne peut être appliquée qu'en s'appuyant sur des valeurs très fortes et sur une volonté irréfragable pour passer outre les blocages.

Les citoyens pourraient accepter des mesures douloureuses s'ils en comprenaient la nécessité et la finalité et s'ils avaient le sentiment qu'elles s'inscrivent dans un projet de long terme mobilisateur. C'est pourquoi je pense qu'il est prioritaire de redéfinir d'une part les droits et les devoirs de chacun et, d'autre part, les domaines d'intervention de l'État. Le domaine du politique, c'est la justice, la sécurité, la diplomatie et tous les autres problèmes régaliens, ce n'est pas les entreprises. Or, l'État continue sans cesse de vouloir contrôler, régenter, encadrer les entreprises. Pour retrouver la croissance, il faut élaborer un nouveau pacte fondamental de confiance entre l'État et les entreprises : il reste à construire.

La Tribune - En quoi consisterait ce pacte de confiance ? Moins d'intervention de l'État dans l'économie ?

L'État doit arrêter de légiférer à tout va et laisser les entreprises travailler. Il faut viser la «dépolitisation» de l'entreprise en France. L'entreprise a été l'objet permanent des politiques, ce qui se traduit par une législation aujourd'hui beaucoup trop lourde et une fiscalité excessive. L'Europe a déjà défini les grands principes de l'ordre public social, c'est suffisant. L'État doit faire confiance aux acteurs économiques, c'est-à-dire les entreprises et les auteurs qui les animent pour ériger à leurs niveaux les règles concrètes à respecter, à l'instar de ce qui se passe chez nos partenaires européens.

Ériger les règles du marché du travail avec les acteurs concernés, n'est-ce pas l'objectif du dialogue social prôné par le gouvernement ?

La sphère de la loi est boursouflée, celle du contrat étriquée... Il y a quinze ans, lors de la refondation sociale, nous disions qu'il fallait que l'État redonne la liberté contractuelle et conventionnelle aux partenaires sociaux directement impliqués dans le secteur productif. Car, pour défaire une loi, un règlement, il faut une nouvelle loi et un nouveau règlement, processus éminemment politique et politisé, souvent autobloquant... Il y a une chose à laquelle je ne crois plus vraiment, c'est le dialogue au niveau national. Les grandes messes sociales, les sommets, cela ne marche pas. Trop de partenaires sociaux autour de la table, trop de postures, qui freinent toute dynamique de construction, toute recherche d'un consensus. Les sommets sont souvent venteux et arides, dans la nature comme dans le social. C'est dans le fond des vallées que la vie se développe. En revanche, je crois profondément au dialogue social dans l'entreprise. Cela fonctionne, en permanence et non en intermittence, il y a moins d'interlocuteurs, un dialogue plus direct et une meilleure prise en compte de l'intérêt général. Et on se retrouve tôt ou tard autour de la même table. Et les deals sont multidimensionnels. Je crois en la pyramide inversée : on devrait négocier dans l'entreprise, puis dans les branches, mais très rarement au niveau national.

Pourtant, le gouvernement multiplie les déclarations bienveillantes à l'égard des entreprises et affiche une volonté de réforme et de simplification, notamment avec la loi Macron qui a pour ambition de s'attaquer à de nombreux blocages...

Les deux années du gouvernement Ayrault ont été une « cata », comme on dit dans les cours de récré. Le choc fiscal a déstabilisé toute l'économie et a miné la confiance. Aujourd'hui, le gouvernement annonce faire marche arrière, pourquoi faudrait-il applaudir, alors qu'il est allé si loin dans le mauvais sens au cours des deux premières années du mandat et que dans les faits peu de chose a changé ?

Beaucoup d'annonces, peu de changements réels à ce stade. Expliquez-moi pourquoi on fait des déclarations sur la suppression des retraites dites « chapeau », qui sont en capitalisation, déjà surtaxées et payées par les entreprises ? On ferait mieux de s'occuper des retraites du secteur public, qui coûtent fort cher au contribuable ! Enfin, les grandes transformations historiques sont toujours l'objet d'une équipe soudée, déterminée, et se développent sur le long terme, animées à tous les niveaux des organisations publiques et sociales : on en est loin !

Les rapports entre le gouvernement et le patronat se tendent. La frange la plus contestataire du Medef prévoit des manifestations au mois de décembre. Pourquoi cette radicalisation ?

Les difficultés des entreprises de terrain sont très graves, comme en témoigne le nombre record de faillites. Le taux de marge est extrêmement bas, les carnets de commandes dégarnis, les difficultés de trésorerie croissantes, l'investissement en berne, la concurrence de plus en plus dure, et l'on s'interroge doctement sur le fait que les troupes ont le moral dans les chaussettes ? Seules les entreprises qui ont réussi à se diversifier internationalement arrivent à s'en sortir, c'est le cas de la plupart des sociétés du CAC 40 et du SBF 120. Celles dont le principal site de production est en France souffrent terriblement. Ce qui explique le ras-le-bol des chefs d'entreprise face à la situation politique et économique du pays.

En 2000, vous aviez lancé au Medef la refondation sociale, pour tenter de réformer par le dialogue social entre le patronat et les syndicats. Cela n'a pas suffi pour avancer. À quoi ressemblerait en 2014 le «pacte Kessler» ?

Ceux qui n'arrivent à s'exprimer que par slogans - ils sont nombreux en France - m'ont reproché de vouloir « casser » le modèle social français parce que j'ai dit que les ordonnances de 1945 avaient mis en place des institutions et organisations qui n'étaient plus adaptées au monde actuel. Il faut reconstruire tout ce qui apparaît daté,  dépassé, obsolète, en donnant du sens à ces transformations.

Notre organisation sociale et économique doit s'adapter en permanence, parce que le réel est changeant : évolutions démographiques, technologiques, sociales, internationales. Comparez la situation de 1945 au sortir de la Seconde Guerre mondiale et la situation actuelle ! Il faut remettre la société en mouvement, pour qu'elle connaisse des transformations permanentes, plutôt que des grandes réformes... toujours annoncées, rarement mises en œuvre.

Le mot de réforme ne s'applique pas à l'entreprise qui doit évoluer en permanence, sous la contrainte de la compétitivité. L'État français est désormais en compétition, en concurrence avec les autres États-nations : les systèmes éducatifs, judiciaires, sociaux, fiscaux... rentrent en résonance les uns avec les autres. C'est l'ère de la compétitivité globale. Pas de compétitivité des entreprises françaises sans compétitivité de l'État français.

Vous insistez sur l'importance d'une vision claire pour l'avenir. Qui, en France, aurait les épaules pour porter un tel projet ?

En politique, l'offre ne correspond pas toujours à la demande, comme on dit en économie... Il faut un homme ou une femme d'État avec des valeurs, une vision et une volonté. Il faut qu'il ait de l'autorité et qu'il soit entouré d'une équipe soudée. Il ne faut pas quelqu'un qui soit en avance sur son temps, mais une personnalité qui comprenne le nouvel ordre mondial, les conséquences de la globalisation, l'impact des nouvelles technologies, les effets de la coexistence inédite dans l'histoire de quatre générations, les exigences nouvelles de la société de la connaissance, etc.

La responsabilité des dirigeants, c'est avant tout de redonner un cap, du sens à l'avenir de notre pays, et pour cela il faut d'abord et avant tout de l'autorité. L'autorité, c'est la mise en mouvement de l'homme par l'homme, sans avoir à recourir à la force ou à la violence physique ou symbolique.

Aujourd'hui, la société française souffre d'un excès de pouvoir et d'un déficit d'autorité. Et il va en falloir pour éviter que notre pays connaisse « la maladie sénile des crises économiques » que j'appelle les « 3 P » : le protectionnisme, le populisme et le (mauvais) patriotisme. Évitons à tout prix ces dérives.

Est-il possible d'opérer un tel changement ?

Je le crois. Ce qui me rassure, c'est d'avoir vu des pays comme la Suède ou le Canada mettre les bouchées doubles et réussir à reprendre le chemin de la croissance et de la compétitivité. Je reste optimiste quand je regarde l'évolution du Royaume-Uni. Depuis 2010, lorsque David Cameron est arrivé au pouvoir, le Royaume-Uni a impulsé une ligne économique et politique cohérente qui produit ses effets : croissance, compétitivité et baisse du chômage. Tout n'est pas parfait, mais le pays a été remis sur de bons rails, et il est devenu attractif, notamment pour les talents. Je n'aime pas les excuses répétées à l'envi, selon lesquelles « les Français ne sont pas prêts » ou que « la société est fragile » : c'est l'inaction et la procrastination qui fragilisent les pays et désespèrent les citoyens.

Commentaires 31
à écrit le 30/11/2014 à 19:43
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Où trouve-t-on dans ce texte une quelconque "vision pour l'avenir" ? Dans le retour à avant 1945 ?

à écrit le 29/11/2014 à 14:55
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En france il manque un tissu industriel type pme boite familiale qui puisse voir loin, on privilegie les champions uniquement. Ils faut aussi degraisser le mamouth des fonctionnaires et redonner une coherence sociale afin de pas exclure les classes m...

à écrit le 29/11/2014 à 10:33
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Pas de compétitivité de l'administration, certes, on oublie le nombre de tanguys diplômés que notre société exclut. Il reste le traité de Maastriche à appliquer donc une dette des boomers à rembourser, un traité Lisbonne sur la compétitivité et des r...

le 30/11/2014 à 13:09
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Sachant que: 1- Je n ai jamais un homme voté une loi allant à l'encontre de ses intérêts. 2- Une democratie est une dictature de la majorité. Les baby boomers ont décidé de sacrifier les autres générations pour préserver leurs intérêts et ceci auss...

à écrit le 29/11/2014 à 0:46
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En 2014: Montant prévu Impot Societe total: 38.8Mds (source wikipedia) Montant des aides en tout genre pour les entreprises: 110 Mds (source le monde 2013) Moi chef de (petite) entreprise, je propose le deal suivant (qui ne plaira à aucun lobby de ...

le 29/11/2014 à 9:47
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chef d'entreprise, sinon, tu aurais pris en compte en plus de l'is l'ensemble des cotisations sociales versées par l'entreprise, car dans les aides que tu dénonces, la majorité sont des allègements de charges sociales qui furent mises en place pour d...

le 29/11/2014 à 10:02
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Vous avez raison sauf qu’il n’y aurait pas de gain pour l’état car les 110Ge sont surtout constitués de crédits d’impôts ou avantages masqués et non de réelles subventions. Par contre il y aurait un gain pour le fonctionnement de l’économie. Il faudr...

le 30/11/2014 à 11:30
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Je suis bien chef d entreprise. Et j accepte de payer les charges sociales car au moins, celles-ci, il est extrêmement difficile d'y échapper sans se mettre hors la loi. cqfd

à écrit le 28/11/2014 à 19:25
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J'ai envie de parler de ce que la France fait subir à la finance et à l'économie des 14 pays pauvres de la zone Franc CFA.

à écrit le 28/11/2014 à 19:10
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J'imagines que quand il parle de mettre fin au rôle de l'etat dans les entreprises, il vise également les subventions directs et indirects que touchent ces entreprises via l'etat?!.... Ah les tartuffes sont de sortie

le 29/11/2014 à 8:17
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soyez précis quand vous évoquez des subventions: perso je vois surtout les prélèvements bien que parfois il est vrai une infime partie de ces prélèvements nous sont reversé en "aide": c'est sans doute cela les subventions !

à écrit le 28/11/2014 à 17:19
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Ce qui me desole dans cet article qui met une fois de plus l'accent sur le retour a "germinal" des salariés des entreprises europeenes, c'est que le patronat n'a pas du tout compris la mondialisation. Nous ne pourrons pas revenirt à un euro de l'heur...

à écrit le 28/11/2014 à 16:46
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Autant demander à un émir du pétrole de rouler en Solex... Les fonctionnaires ne lâcheront JAMAIS leur somme d'avantages faramineux... Le reste du pays crèvera, eux ensuite, mais ils continueront. Ils ne comprennent rien à la "vraie" vie !!!

le 29/11/2014 à 0:34
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M. KESSLER est chef d'entreprise il dirige SCOR se il n'est pas fonctionnaire -

le 29/11/2014 à 10:08
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Sur les 5 millions de fonctionnaires il y a vraiment toutes les situations possibles des pires (si bien que l'administration a du mal à recruter dans ces métiers) jusqu'aux plus confortables (si tant est qu'on pense confortable un poste où on n'a rie...

à écrit le 28/11/2014 à 16:43
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En 2012, La gauche dirige la société : présidence, assemblée, senat, mairies, justice, syndicats, cinéma, medias, art etc etc etc... Et bien voilà le résultat ! Cette idéologie inhumaine qui manipule les pauvres et ment au peuple est une catastrophe...

le 28/11/2014 à 16:51
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rappel: en 2012 la droite venait de diriger le pays pendant 10 ans quant à ses idées???? il suffit d'écouter ses "leaders " !!!!!!

le 28/11/2014 à 17:16
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Remplaçons gauche par pensée unique et votre discours deviendra plus raisonnable .

à écrit le 28/11/2014 à 16:19
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curieux que l'on n'est pas entendu les patrons depuis 10 ans n'auraient-ils pas vu venir la mondialisation ?la génération précédente de patrons " ,n'aurait -elle pas plutôt sacrifié l'investissement au profit des successions ? quant au monde idéal ,...

le 28/11/2014 à 18:43
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EXAT???

le 29/11/2014 à 7:07
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Pauvre petit patron qui n'as eu que 10% d'augmentation l'année derniere

le 29/11/2014 à 11:15
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QUAND ON SAIT QUE SEUL LES FILS D ELITES SONT AUX POUVOIR EN FRANCE ?ON NE PEUT PAS IGNOREZ QUE LA FRANCE ET MAL GEREZ PART EUX? SAUF POUR S EN METTRE PLEIN LES POCHES???

à écrit le 28/11/2014 à 16:07
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au final d'une manière ou d'une autre ce sont les entreprises qui payent pour le budget de l'état. Alors oui il faut alléger le boulet qu'elles ont à trainer si on veut parler compétitivité ! Commençons par le plus simple, même si parfois ce n'est ...

le 28/11/2014 à 16:10
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Bonsoir ! j'allais vous répondre mais je me trouve mal à ce moment, je viens de perdre de l'argent, pas mal d'argent en actions. Le CAC 40 est descendu à - 0,31% c'est énorme !! oublions compétitivité c'est les autres qui la remportent comme d'hab…. ...

le 29/11/2014 à 10:14
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N'oubliez pas que tout ce que payent les entreprises est chargé dans les prix donc ceux qui payent vraiment sont en réalité les personnes physiques qui sont soit consommateurs (via le plus injuste et le plus invisible des impôts indirects) soit chôme...

à écrit le 28/11/2014 à 16:05
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OK pour la compétitivité de l’État, ok pour éradiquer tous les déficits, mais pas pour l'accumulation de richesse telle qu'elle est décrite car il ne parle que pour lui même, et pas pour le bien d'une population.... la redistribution est essentielle ...

à écrit le 28/11/2014 à 15:58
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Ce n est pas son discours convenu et idéologique qui nous sortira de l impasse dans laquelle nous nous trouvons . Il serait pertinent que ce Mr étudie l impact de la mondialisation sur nos PMI . Et ne pas chercher des remèdes que du coté de l offre...

à écrit le 28/11/2014 à 15:33
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Comme d'habitude, plaidoyer pour les rentiers! Si les entreprises francaise vont mal, et, SURTOUT l'artisanat, c'est a force de compromer les classes moyennes et moyenne inferieures, qui elles paye un état dispendieu constitué de toujours plus d'élus...

à écrit le 28/11/2014 à 15:21
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Pour l'homme providentiel aujourd'hui sera à marquer d'une pierre noire Sarkosy qui a tant promis tant menti et qui a tant de casseroles sera elu par la secte UMP contre l'avis de tous les francais et entraînera l'arrivé du FN au pouvoir

à écrit le 28/11/2014 à 15:14
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ce mMr comme tous les patrons demande plus de sacrifice mais a la classe ouvrieres ,,??? A T IL DEJA ESSAIYEZ DE VIVRE AVEC UN S M I C; EN USINE COMME OUVRIER?S 40HEURES PAR SEMAINE? ET IL VERRAS QUE PARTIR A LA RETRAITE A 60ANS CE N EST PAS DU LUXE?...

le 29/11/2014 à 7:11
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Rêve pas, il n'a que 10% d'augmentation le pauvre

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