En France, les centres de vaccination, de plus en plus désertés, vont pouvoir fermer plus vite que prévu, a déclaré la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, sur Europe 1.

Mais elle a également souligné que la grippe H1N1 pouvait "repartir" en précisant que plusieurs scénarios sont possibles : "un pic épidémique nouveau précoce ou un autre pic vers l'automne". Elle a indiqué également que nous étions à la fin du premier pic pandémique, et qu'il n'y "plus que 80.000 consultations supplémentaires liées à la grippe". Mais "nous ne savons pas ce qui va se passer", a-t-elle ajouté.

Roselyne Bachelot, qui espère relancer la vaccination chez les généralistes, a indiqué : "nous avons conclu hier un accord avec les 23.000 pharmaciens, donc à partir du 1er février les médecins généralistes vont pouvoir se procurer les vaccins dans les pharmacies, ce qui va lever les dernières réticences".

La ministre a également précisé qu'il fallait toujours un bon pour les malades. Ce dernier est nécessaire pour "la traçabilité". Les patients qui n'en n' ont pas ont la possibilité de s'en procurer auprès des caisses primaires d'assurance-maladie, mais également des médecins ou des pharmaciens.

Ces annonces sont d'ailleurs une bonne nouvelle pour les élus locaux, car ils vont pouvoir "récupérer" les espaces aménagés en centres de vaccination.