"Mes idées pour sortir de la crise"

Jean-Marie Messier, ex-patron de Vivendi Universal, vient d'écrire un livre sur la crise financière actuelle : "Le jour où le ciel nous est tombé sur la tête", édité au Seuil. En exclusivité pour La Tribune, il livre son analyse. En voici un extrait, retrouvez ce jeudi dans votre journal La Tribune son interview intégrale.

La Tribune - Un livre sur la crise. Encore un ! Pourquoi sortir ainsi du silence que vous vous étiez imposé depuis six ans, depuis votre éviction de Vivendi Universal ?

Jean-Marie Messier  - Le monde est entré dans la crise la plus grave qu'il ait connue depuis un siècle. Or j'ai le sentiment qu'il y a, même dans les milieux informés, une grande incompréhension sur la nature et l'ampleur de cette crise. Avec mes expériences variées, aux Etats-Unis et en France, dans le public et le privé, la banque et l'industrie, des grandes entreprises ou auprès d'entrepreneurs individuels, j'ai pensé que je pouvais aider à la faire comprendre avec de multiples anecdotes et informations originales. Et aussi proposer des pistes de sortie, concrètes mais fortes, quitte à bousculer quelques tabous.

- On retrouve, justement, dans votre livre un peu le « J6M » (Jean Marie Messier Moi-Même Maître du Monde) d'antan ?

- (Sourire) En six ans, j'ai perdu quatre M ! Et c'est très bien ainsi. Plus sérieusement, j'ai été, à la tête de VU, avec les autres patrons des nouvelles technologies, l'une des victimes des premières dérives du capitalisme financier que nous connaissons aujourd'hui - les effets dévastateurs de la vente à découvert, de la rumeur, de l'incompétence des agences de notation par exemple. Je ne me pose ni en martyr, ni en donneur de leçons. Je veux être un citoyen engagé qui fait profiter de ses expériences.

- Pour sortir de la crise, dites-vous, il faut tuer ceux qui ont tué le système : supprimer par exemple les paradis fiscaux. Ca fait trente ans qu'on entend cela...

La gravité de cette crise, sa contagion va pousser tout le monde à agir, à accepter des réformes, des changements qui auraient été inacceptables en d'autres temps. Nous sommes à un moment de l'histoire où tous les grands chefs d'Etats sont convaincus de la responsabilité des paradis fiscaux dans cette crise. Exemple Barack Obama : le président élu américain, qui a fait, en tant qu'ancien sénateur de l'Illinois, une proposition de loi visant à restreindre ces places off-shore. Ce n'est pas cependant par la voie diplomatique classique que l'on pourra le faire. En mettant un terme à certaines conventions fiscales entre les Etats et ces paradis fiscaux, nous pourrons les priver de leur fonds de commerce, les asphyxier et les amener ainsi à bouger, notamment sur la question de la transparence.

- Autres responsables de la crise, les agences de notation. Elles notent, elles ne décident pas. Ce sont les investisseurs qui leur ont fait confiance, non ?

La « bande des trois » (NDLR : Moody?s, Standard and Poor et Fitch) a une énorme responsabilité dans cette crise comme dans l?éclatement de la bulle Internet en 2000. Elles sont prises dans un conflit d?intérêt structurel auquel il faut aujourd?hui mettre fin : en vendant du conseil financier à ceux-là mêmes qu?elles notent, et en étant rémunérées par eux, elles manquent singulièrement de vigilance sur les signaux d?alarme. Vous rendez-vous compte qu?elles ont accepté de noter des produits structurés à partir d?une multitude de crédits tout en sachant qu?elles ne pouvaient connaître la capacité de remboursement des emprunteurs !

- Que faire ?

Il faut que leur responsabilité puisse être mise en cause par les investisseurs. Ceux-ci doivent pouvoir demander une indemnisation lorsqu?elles ont manqué à leur devoir professionnel. On doit leur interdire d?exercer à la fois l?activité de conseil et de notation. Aucun salarié ne doit pouvoir suivre un émetteur pendant plus de trois ans. Enfin, il faut instaurer un contrôle sur leur mode opératoire, sans doute par les banques centrales.

- Les rémunérations excessives, les bonus des traders par exemple, c?est un autre de vos combats.

On a atteint une démesure inadmissible. Il n?y a aucune raison pour que les bonus soient des multiples élevés des salaires : quand la performance d?un salarié est exceptionnelle, c?est généralement d?abord parce que l?environnement l?est. Il me semble nécessaire de limiter les bonus à deux fois le salaire annuel. Cela dissuaderait les traders et autres intervenants de prendre des risques démesurés, sachant qu?ils ne supportent pas les pertes qu?ils peuvent générer. Est-il acceptable qu?un trader vende à découvert des titres de sa propre banque pour doper son bonus de fin d?année ? Il est impératif de recréer un lien entre l?intérêt de l?entreprise et celui du salarié. Enfin, il faut lier le bonus, non plus à la vente immédiate du produit, mais au résultat observé lors de son dénouement final. Lorsque la finance devient une part substantielle de l?économie réelle, et qu?elle conditionne à ce point son fonctionnement, on ne peut plus laisser les règles aux seules entreprises.

- Vous êtes favorable aux stock options, dont les effets pervers sont proches de ceux des bonus?

L?alignement des intérêts des managers et des actionnaires dans la durée me paraît un principe sain, mais en fixant des limites claires et transparentes à l?exercice des stock-options. Je préconise d?interdire la reconfiguration des plans de stock options quand l?action baisse, comme cela s?est vu aux Etats-Unis; mais aussi l?obligation de les accorder à des dates identiques chaque année, et de conditionner leur exercice à un mécanisme défini et publié en début d?année.

- Vous avez souffert des rumeurs. Le lancement de rumeurs doit devenir, dites vous, un délit pénal donnant lieu à de lourdes sanctions financières ! La rumeur fait partie de la vie même des marchés ?

Il est toujours trop tard quand un patron parvient à réagir à la rumeur, ce qui ne peut que nourrir chez lui un sentiment d?impuissance et de frustration. Si l?on ne peut totalement les supprimer, on peut très certainement en réduire l?usage par des pénalités dissuasives exemplaires. Quand un dévoiement devient un système, il faut réagir !

- Vous plaidez pour une nouvelle gouvernance globale. Les Américains, maîtres de la finance mondiale, n?ont a priori aucune raison d?accepter les propositions comme celles que vous faites ?

Détrompez-vous. La finance américaine a été profondément affaiblie par cette crise. L?idéologie néo-libérale, ne croyant que dans l?auto-régulation et refusant toute règle internationale, a fortement reculé. Les patrons américains ont compris que l?auto-régulation ne marche plus. Les Américains ne peuvent plus raisonner comme s?ils étaient seuls et ils le savent : ce sont les Chinois qui financent leur surconsommation, il est clair que ces derniers auront des exigences croissantes. Je crois aux rapports de force en politique comme en économie. D?ailleurs, le nouveau président américain me paraît moins prisonnier de l?idéologie néolibérale et unilatérale qui a animé l?administration Bush.

- Comment réintroduire la responsabilité au c?ur du système ?

Lorsque vous pouvez vous défausser immédiatement du risque que vous créez en sortant de votre bilan les créances ou autres produits que vous venez de vendre, comme dans le cas des subprimes, c?est que vous ne contrôlez plus les risques, ni leur niveau, ni leur localisation. C?est irresponsable. Pour que la responsabilité des acteurs redevienne une valeur au c?ur du système, il faut les obliger à conserver 10 à 15% de ces risques au minimum. Cela les amènera à analyser à nouveau le risque de l?emprunteur, et à en limiter le volume global. Quand les actifs virtuels ont un volume dix fois plus important que les actifs réels, les prix de marché n?ont plus aucun sens : dès lors, le marché ne peut plus avoir raison.
Prenez par exemple les hedge funds. Ils ont bénéficié d?une liberté d?action qui s?est révélé très dangereuse pour la finance mondiale. Il est important de limiter leur recours à la dette, leur utilisation de produits dérives et surtout d?interdire les ventes à découvert. On ne devrait pouvoir vendre que ce que l?on possède.

- Pour sortir de la crise, vous en appelez à l?Etat. Vous aviez organisé la privatisation des banques françaises. Il faudrait maintenant les nationaliser ?

A situation exceptionnelle, moyens exceptionnels. Face à la crise, un seul acteur est susceptible aujourd?hui d?organiser le sauvetage de l?économie, c?est l?Etat. Il doit aider les banques, mettre en place des règles nouvelles, favoriser une purge la plus rapide possible. Pour autant, il faut prévoir de refermer le parapluie une fois la tempête passée, anticiper son retrait une fois la crise résolue. C?est pourquoi je parle d?un Etat « passager de la pluie ». Pour les banques, je regrette que dans le plan français, l?Etat apporte des secours mais ne se dote pas totalement des moyens pour assurer le contrôle de leur utilisation .

Comment voyez vous la détermination des responsables politiques face à cette crise ?

Il y a un vrai risque que la volonté politique ne s?effrite, sous l?effet des lobbies notamment. Il faut maintenir la pression pour faire les changements radicaux nécessaires face aux nombreux dévoiements de ce capitalisme financier. Le pire ennemi de la confiance c?est la demi-mesure.

Pendant vingt ans, les patrons, en France comme ailleurs, vous-mêmes quand vous étiez au service du gouvernement, n?ont eu de cesse d?en appeler à toujours moins de régulation. N?ont-ils pas une lourde responsabilité dans le krach actuel ?

Oui, sans doute. Nous n?avons pas vu venir les dérives sous-jacentes d?un secteur financier qui n?a cessé de se défausser toujours plus de sa responsabilité. L?autorégulation des marchés auxquels nous croyions tous il y a vingt ans s?est révélée un leurre lorsque la finance virtuelle est devenue si importante, et que l?éthique des acteurs a disparu avec la généralisation de l?appât du gain.
En plus la morcellisation des régulateurs au travers du monde face à un système financier globalisé est par elle-même un aveu d?impuissance. Il faudra y remédier.

A l?origine de la crise, il y aurait aussi cette culture trop virtuelle que favorise Internet, dans les jeunes générations.

L?importance prise par la finance virtuelle, où oeuvrent des traders trentenaires qui ont pris des risques sans les mesurer, me paraît être un reflet assez fidèle du monde des jeux vidéo. Dans cet espace virtuel, les effets de la prise de risque et de l?échec sont très éloignés de ce qu?ils sont dans la réalité. En créant une moindre sensibilité au risque, cette culture particulière génère un comportement dangereux pour la collectivité. Il est dans l?intérêt de tous d?apprendre à nos enfants à être dans la vraie vie, une vie où l?on ne se remet pas des échecs simplement en relançant le jeu.

Face à une crise qui n?est pas terminée, le plan de relance du gouvernement français vous paraît insuffisant ?

Oui. Le pire n?est pas encore derrière et il faudra faire plus, et différemment. Saupoudrer des aides un peu partout, sur des industries qui doivent se transformer comme l?automobile notamment, est d?une efficacité limitée . Un plan massif de dépenses publiques, concentré sur les besoins à vingt ans de notre économie, me semblerait plus efficace : cette crise est l?occasion de privilégier avant tout les secteurs qui seront les créateurs de valeur de demain - l?économie numérique, l?énergie renouvelable et les technologies propres. Je crois néanmoins au pragmatisme du gouvernement. Il ajustera son plan en fonction des nécessités.

Vous connaissez personnellement, depuis que vous aviez travaillé avec lui auprès d?Edouard Balladur, Nicolas Sarkozy. Vous appréciez son action. Avez-vous évoqué avec lui vos propositions ?

Sur ce dernier point, no comment. Je vous dirais seulement qu?aujourd?hui, partout à l?étranger, son action face à la crise est reconnue et appréciée. A juste titre. C?en est même spectaculaire. Ca fait longtemps que l?on ne pouvait être aussi fier de notre président hors de nos frontières.

S?il vous appelait à ses côtés pour refonder le capitalisme, seriez-vous tenté de revenir à l?action publique ?

Si je n?ai pas envie aujourd?hui de revenir à l?action publique, cela ne veut pas dire que je m?en désintéresse. Comme tout citoyen engagé. Dans ce livre, j?ai voulu non seulement expliquer mais proposer, pour dessiner les contours du capitalisme de demain, un capitalisme tempéré reposant sur l?entrepreneur, l?éthique et le bon sens.
 

Commentaires 41
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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manque pas d air ce type c est le pape des imbeciles

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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pathétique !!!

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Un peu simpliste la théorie de sortie de crise de JMM. Heureusement qu'il ne dirige plus !

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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En voilà un livre qui va marquer les esprits ! Personnellement je préfére encore acheter la biographie d'Eve Angeli

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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tiens!!! voila le phenix qui renait de ses cendres, il critique ceux là mème qui lui ont fait gagner un maximum d'argent, les agences de notations qu'il a du caresser de bassesses pour avoir des bons points, il fustige les paradis fiscaux, alors qu'i...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Cher Jean-Marie, Merci pour votre analyse. En ce qui me concerne je vous propose de relire Kondratieff. Bien cordialement

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Un peu simpliste en effet, surtout qu'il faudrait lui rappeler que le principal déclencheur de cette crise sont les subprimes engendrées par l'intervention de l'administration américaine obligeant Fannie Mae et Freddy Mac, les préteurs en crédit immo...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Pathétique tout simplement. Devrions nous sombrer entièrement encore? essayons d'être réaliste. il suffit pas de citer barack obama pour se croire dans le vrai

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Conforme à la marque de fabrique " Vanitas vanitatum ".

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Monsieur Messier, (vu son statut il faut y mettre les formes) Réfléchissez vous avant de parler et surtout avant d'agir. Jouer la morale alors que vous avez failli couler ce qui était l'un des plus beau fleuron français (avant que vous y entrez) et q...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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non on ne va pas refaire encore une fois le monde monsieur j2m, on n'a plus le temps. il suffit d'appliquer les règles existentes et sortir tous les dirigeants qui s'en écartent . pourl'exemple .

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Oui bien sur , la crise est en toute logique structurelle Elle est née d'une contraction mondiale dans nos échanges économiques, et d'un système financier trop Dérégulées, dans le manque de contrôle aussi de ces énormes brassements de capitaux et d...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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"on ne résout pas les problèmes avec ceux qui en sont la cause", ce n'est pas de Messier mais d'Einstein!

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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mais faite taire ce triste individu

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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une expérience solide et lui au moins.. il n'a pas pris de golden parachute. il faut sortir de l'anti messier pour voir les choses en face : il avait raison sur de nombreux points. 10 ans apres, c'est evident

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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JM écrit :"j'ai été, à la tête de VU, avec les autres patrons des nouvelles technologies, l'une des victimes des premières dérives du capitalisme financier que nous connaissons aujourd'hui" Non, JM pas victime mais acteur, cela fait toute la différ...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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J6M n'a aucune légitimité à part souffler avec le vent, c'est un opprtuniste dont les visions ne servent que sa promotion personnelle.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Comment les media peuvent-ils accorder du temps de parole à cet ignoble individu, d'une vacuité intellectuelle à la hauteur de sa malhonnêteté. Tout cela pour que ce type immoral puisse vendre sa soupe à des gogos qu'il a toujours méprisé. Affligeant...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Les commentaires de vos lecteurs sont quasiment unanimes : J.M. Messier fait partie de la clique des patrons français et étrangers indécents et incompétents qui ont une responsabilité majeure dans la crise actuelle ; il y en a d'autres, citons par ex...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Mr Messier peut-il nous indiquer ou est immatriculé sa sté Messier Partners ? Selon le site suivant : http://www.satmag.fr/modules/news/imprimer.php?no_theme=1&no_news=1136 Elle serait au delaware....Paradis fiscal des USA non ?....ou comment s...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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oui mais l'argent perdu en spéculation sur les valeurs immobilières, il est passé où??????? c ca le bon sens! les fonds d'invesstissments ont spéculé sur des valeur immobilière qualifiées de toxiques et finalement il ya perte de qques 1000 à 2000 M$ ...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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un beau tollé réconfortant, merci et bravo à tous: comment faire pour inviter J6M à visiter ce forum ?

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Ce matin il était sur france inter,il fait le tour des popotes pour faire la promo de son bouquin,un vrai camelot .

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Dans un reportage à la télévision, Monsieur MESSIER a été gratifié d'une poignée de main intime de Monsieur le Président de la République. EST LE SIGNE d'une amité, d'un retour sur services rendus, ou d'une place de choix pour un nouveau conseiller d...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Quel scandale pour la tribune que de promouvoir un livre de cet escroc, qui a amené vivendi à la ruine et ruiné de nombreux actionnaires,l'action avait chuté de 90%, il y a encore des procès en cours,aux Usa et en France.Par pitié journalistes, inter...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Je crois que, là, on a franchit le mur du C.. ! Le roi des coups tordus, il est vrai, en connait un rayon en la matière ! Lui non plus ne manquait pas d'imagination quand il bâtissait la barbichette à la française en privatisant à tour de bras dans ...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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J2M? C'est pas le gars qui a pris l'argent provisionné pour remettre les réseaux de distribution d'eau en état à la fin de la concession, puis qui a partir de cette somme a lever des sommes extravagante en jouant sur les effets de levier (au taquet)?...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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c'est quand meme étonnant ,l'enflure des mots;qu'y a -t-il de pire que le mot pire?immanquablement ,les journalistes ,editorialistes ,et autres utilisent les adjectifs les plus forts sans passer par la graduation du sens que la raison devrait leur im...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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ses idees sont bonnes.. lutte contre les paradis fiscaux, reglementation des marchés etc... en 2001 TOUTES les actions ont baissées, pas seulement celles de vivendi :) arretez de focaliser..

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Fes, le 15/01/07 Je ne suis ni economiste ni homme de politique, mais j'ai mon point de vue sur cette crise 1) Il a ete cree à la suite de plusieurs facteurs dont: -les paradis fiscaux -l'argent salle(drogues, vtes d'arme illegal...) -la consti...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Je lis que l'article concernant Messier donne libre cours à tous les collectiviste anti liberté de s'exprimer. Rassurez vous monsieur les anti liberté (anti libéraux) vous vivez dans un pays ultra collectiviste. rassurez vous vous ne vivez pas dans u...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Comme d'autres l'ont deja dit. C'est du vent et il en a profite, non ?

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Messier ça s'écrit avec un F...pour pouvoir s'assoir dessus Pauvre Jmmmm, impudique et inconscient, irresponsable de ses mensonges...je crains Alzheimer pour ce petit homme sans valeur donc immoral.Le livre est à censurer par le feu.Jmmmmmm

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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bonsoir et pardon, mais ce monsieur comme Tapie doivent être les derniers à parler en France tellement furent mauvaises leur gestion de non-développement et faillites de leur entreprise. Et navrant de voir la Tribune mouiller du papier pour ces gens ...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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je ne comprends pas pourquoi La Tribune se prête à cette opération de "com". En fait d'entretien exclusif, JMM vous a bernés. Il était dans tous les canards et sur toutes les radios. Et il est mal placé, lui, pour donner des conseils ou des analyses....

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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C'est monstrueux : que cet homme imbu de lui même jusqu'à mener son entreprise à un gouffre abyssal par pur amateurisme, uniquement parce qu'il s'imagine visionnaire ce qui le dispense de réfléchir, cherche à attirer l'attention des médias, on peut ...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Il manque une couche conséquente à ce que je viens lire, c'est le manque d'égard pour son personnel même proche en les laissant s'enfoncer comme des chiots condamnés pour avoir vécu.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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J6M, quel mauvais exemple, c'est du même niveau que Madoff, aucun scrupule. N'oublions pas ce qu'il a fait aux salariés et actionnaires du Vivendi de l'époque. Et vous les journalistes qui le recevaient vous êtes aussi coupables...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Pour fabjacky: Bien vu la volonte politique qui remonte d'ailleurs a 1977 et le Community Reinvestment Act de Carter (qui assurait l'egalite des couches sociales a l'acces au credit - une folie puisque bien evidemment les minorites les plus pauvres e...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Pourquoi accorder le moindre interet a ce mytho megalo qui a prouvé son inaptitude a gerer la moindre entreprise? Son cabinet d'affaire aux USA etant en faillite il se souvient qu'il est francais et revient donc bouffer au ratelier. Combien de millio...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Comment ce type ose-t-il venir donner des leçons sur les rémunérations des traders ou de qui que ce soit. Totalement indécent.

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