La stabilité des changes s'est invitée au G7

Les ministres des Finances des sept pays les plus développés ainsi que celui de la Russie, réunis samedi en marge des réunions annuelles du FMI et de la Banque mondiale à Istanbul, ont réaffirmé leur volonté de maintenir un marché des changes "stable" et de "coopérer" en la matière.

Les ministres des FInances des Etats-Unis, du Canada, du Japon, de l'Allemagne, de la Grande-Bretagne, de la France et de l'Italie (G7) ainsi que celui de la Russie - réunis à Istanbul en marge des réunions du FMI et de la Banque mondiale - ont réaffirmé samedi la nécessité d'un marché des changes stable, et leur volonté de "coopérer" dans ce domaine "lorsque c'est approprié".

Dans ce contexte, ils ont accueilli "favorablement l'engagement de la Chine en faveur d'un taux de change plus flexible, qui devrait conduire à une appréciation continue du Renminbi [la monnaie chinoise] de façon effective.

La question des changes "était une grande absente du communiqué de Pittsburgh" aux Etats-Unis, où s'est tenu le sommet du G20 huit jours plus tôt, a expliqué la ministre française de l'Econnomie Christine Lagarde lors d'une conférence de presse.

Elle a également rappelé la position de la France et des pays de la zone euro sur le dollar, partagée selon elle par les Etats-Unis. "Nous persistons à considérer que nous avons besoin d'un dollar fort", a-t-elle dit.

Après avoir grimpé fin 2008 avec la crise, le dollar est retombé tout au long de cette année, à mesure que la reprise se confirmait, permettant à l'euro de repasser en septembre au-dessus du seuil de 1,45 dollar. Les Européens s'inquiètent pour leurs exportations, qui, si elles étaient pénalisées par un dollar faible, pourraient freiner leur reprise économique.

Le ministre japonais des Finances, Hiroshisa Fujii, a pour sa part indiqué que son pays allait tenter de réorienter sa croissance "vers la demande intérieure plutôt que vers l'exportation". La force du yen est aussi un problème pour Tokyo, et le Japon, à l'instar d'autre pays exportateurs, avait été prié lors du sommet du G20 de Pittsburgh d'alimenter davantage sa croissance par la demande intérieure afin de rééquilibrer l'économie mondiale.

 


 

Commentaires 5
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Le dollar américain ne vaut absolument plus rien. L'économie mondiale injecte 13 dollars par jour pour maintenir une valeur faciale réelle de 1 dollar. Seuls les chinois ont intégré à ce que le dollar ne plonge pas trop vite, le temps qu'ils effectue...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Effectivement le commentaire de Kilooctet est véridique; je nuancerai juste que les USA restent (pour l'instant) une puissance militaire qui les maintiennent sur la place mondiale

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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A l'exception des financiers (=bilan nul sur le plan de l'emploi et de la societe comme nous l'avons recement vue) un dollar fort est le moins que nous avons besoin. L importation vers l'europe (payee en dollars) etant bien plus importante que l'expo...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Les banques centrales américaine et européenne ont imprimé trop de monnaie pour renflouer les banques, cet réunion a pour unique but de prévenir une dévaluation trop importante de leurs monnaies respective (dollar/ euro). Les chinois ont quant à eux ...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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La crise actuelle résulte principalement d'une création monétaire excessive qui a alimenté la bulle du crédit. Cette abondance d'argent provenait, certes, de la politique menée par la Fed de 2001 à 2004, mais également des politiques de changes de ce...

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