L'amnistie fiscale a permis à l'Italie de rapatrier 95 milliards d'euros

Alors que le date butoir fixée initialement à la mi-décembre a été retardé à la fin avril 2010, Rome estime désormais à 125 milliards d'euros le montant total des fonds rapatriés dans le cadre de l'amnistie offerte aux fraudeurs.

L'amnistie fiscale séduit les Italiens. Ou du moins ceux d'entre eux qui ont placés en toute illégalité leurs économies à l'étranger. Selon le ministère de l'Economie italien, 95 milliards d'euros ont déjà repassé la frontière et le gouvernement table sur 30 milliards d'euros de plus d'ici la fin avril, date à laquelle la mesure prendra fin. Rome avait d'abord fixé l'échéance au 15 décembre avant d'ofrir un délai supplémentaire aux contribuables pénitents. Les fonds rapatriés font l'objet d'une taxation de 5%.

"Le temps des paradis fiscaux est définitivement révolu" assure le ministère de l'Economie dans son communiqué. Et de prévenir les contribuables récalcitrants ou hésitants : "placer ou conserver de l'argent dans des paradis fiscaux n'est plus une solution en termes économiques comme en termes fiscaux. Les retours sont faibles, les risques élevés".

Commentaire 1
à écrit le 30/12/2009 à 10:14
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J'avais raison: l'argent n'a pas d'odeur.

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