Reconduction de Ben Bernanke : l'incertitude grandit

Le président de la Réserve fédérale brigue un second mandat. Mais l'opposition se fait de plus en plus forte au Sénat américain malgré le soutien affiché par Barack Obama.

Les temps sont décidément bien durs pour Barack Obama. A peine le temps de digérer sa sévère défaite électorale dans le Massachusetts - qui menace une partie de ses réformes -, que voila le président américain menacé d'une nouvelle déconvenue. Le Sénat pourrait en effet ne pas reconduire Ben Bernanke à la tête de la Réserve fédérale. Bien que nommé par George Bush fin 2005, ce dernier a toujours bénéficié du soutien de Barack Obama.

"Le président a pleinement confiance dans ce que le président Bernanke a fait pour empêcher notre économie de sombrer" depuis le début de la crise économique et financière en 2007, a encore expliqué ce vendredi un porte-parole de la Maison blanche, Bill Burton. "Le président (...) est persuadé que (sa nomination) sera confirmée".

La reconduction de Ben Bernanke, dont le mandat de quatre ans prend fin le 31 janvier, doit être approuvée par 60 des 100 sénateurs qui siègent à la Chambre haute du Congrès américain. Mais la majorité démocrate est divisée sur le sujet et les défections se multiplient. Entre 10 et 15 sénateurs du "parti de l'âne" seraient ainsi prêts à voter contre. Sans compter les indécis, dont fait même partie Harry Reid, le chef de file de la majorité démocrate au Sénat.

"Le Dr. Bernanke a joué un rôle majeur dans l'élaboration des politiques économiques de l'administration Bush, qui ont mené à la crise économique actuelle. Notre prochain président de la Réserve fédérale devra incarner une nette rupture par rapport aux politiques passées", a expliqué ce vendredi la sénatrice démocrate Barbara Boxer. Elle est la troisième élue de son camp à annoncer son opposition en deux jours.

Le maintien de Ben Bernanke à la tête de la Fed passera donc par le soutien d'une partie du camp républicain. Dans le cas contraire, le nom du vice-président de la Fed, Donald Kohn, est déjà évoqué.

Commentaires 2
à écrit le 23/01/2010 à 20:15
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C'est simple obama est le poulin des banques notamment de goldman sachs sont plus grand donateur pour sa campagne éléctoral. Goldman sachs n'a jamais autant fait de bénéfice que depuis la crise, crise amplifiée par leur sbire...j'ai nomme ben bernank...

à écrit le 23/01/2010 à 10:47
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Cette nomination concerne beaucoup plus les français , et aussi les européens , qu'il peut sembler de prime abord . En effet , les erreurs de M' Ben Bernanke , pendant l'administration Bush , sont une des causes de la crise financière majeure , améri...

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