Indices conjoncturels mitigés ce lundi outre-Atlantique. Le secteur manufacturier a crû en février mais à un rythme inférieur aux prévisions. L'indice de l'Institute for Supply Management (ISM) publié est ressorti à 56,5 en février contre 58,5 en janvier et au moins 58 attendu par les experts. Un indice supérieur à 50 témoigne d'une croissance. En deçà de 50, il signale une contraction. Les composantes commandes nouvelles, production et emploi ont progressé, tandis que les stocks se sont contractés.
En revanche, les dépenses des ménages ont augmenté un peu plus que prévu en janvier, a annoncé le département du Commerce ce lundi. Elles ont grimpé de 0,5%, après 0,3% en décembre (0,2% en première estimation). Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient 0,4% de hausse. Ajustées de l'inflation, ces dépenses ont augmenté de 0,3% en janvier après 0,1% le mois précédent.
De son côté, le revenu des ménages a progressé de 0,1% après une hausse de 0,3% en décembre. Le marché attendait une progression de 0,4%.
Enfin, le taux d'épargne de janvier, de 3,3%, est le plus faible depuis celui de 2,09% d'octobre 2008. Ce taux était de 4,2% en décembre. Le revenu réel disponible s'est, lui, contracté de 0,6% en janvier, baisse la plus forte en sept mois, après une progression de 0,2% le mois précédent.
De leur côté, les dépenses de construction ont reculé pour le troisième mois de suite en janvier, tombant ainsi à leur plus bas niveau depuis juin 2003. Traduisant une forte baisse des dépenses de construction privée non résidentielle ainsi qu'un faible niveau d'investissements dans les bâtiments publics, ces dépenses ont baissé de 0,6% pour tomber à 884,13 milliards de dollars.
Le recul de décembre a été confirmé à 1,2%. Les économistes anticipaient une baisse de 0,6%/0,7% en janvier.
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