Les ménages américains retrouvent le moral

La confiance des consommateurs s'est nettement accrue en mai, pour atteindre son plus haut niveau depuis mars 2008. Par ailleurs, les prix des maisons individuelles ont encore baissé en mars.

La crise au sein de la zone euro n'inquiète pas les ménages américains. Au contraire. Outre-Atlantique, la confiance des consommateurs s'est nettement accrue en mai, pour atteindre son plus haut niveau depuis mars 2008, à la faveur de la poursuite du redressement du marché de l'emploi, selon l'indice de l'organisation patronale Conference Board publié ce mardi.

Cet indice ressort à 63,3 en mai contre 57,7 le mois précédent. Il s'agit de sa troisième hausse mensuelle d'affilée. Cette progression est bien plus importante qu'attendu: les analystes ne prévoyaient en effet pas que la barre symbolique des 60 soit dépassée.

L'indice des anticipations ressort à 85,3, au plus haut depuis août 2007, contre 77,4 un mois auparavant. L'indice d'évaluation de la conjoncture du moment s'est également amélioré, atteignant 30,2, au plus haut depuis décembre 2008, contre 28,2 (révisé de 28,6) en avril.

La proportion de ceux qui trouvent qu'un emploi est difficile à trouver recule à 43,6%, alors qu'ils étaient 44,8% à penser cela un mois plus tôt, tandis que celle des personnes jugeant qu'il est facile de décrocher un emploi baisse à 4,6% contre 4,7% en avril.

Par ailleurs, les prix des maisons individuelles ont baissé de 0,5% en mars par rapport au mois de février dans les vingt principales métropoles américaines, selon l'indice S&P/Case-Shiller publié ce mardi. Les économistes misaient sur un repli de 0,4%.

Sur un an, l'indice Case-Shiller affiche une hausse de 2,3% proche des anticipations des économistes qui attendaient une augmentation de 2,4%. Et sur l'ensemble du premier trimestre, les prix des maisons individuelles ont reculé de 3,2%, en données brutes, contre une baisse de 1,0% au quatrième trimestre 2009. L'indice affiche cependant une hausse de 2,0% par rapport à la même période l'an passé.

Même si les prix ont rebondi par rapport aux plus bas touchés au plus fort de la crise, l'expiration des mesures de soutien aux acquéreurs et la hausse des saisies immobilières laissent présager des difficultés persistantes, explique S&P.

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