Le plongeon du marché immobilier américain se confirme. Tout comme les reventes de logements anciens, tombées à leur plus bas niveau depuis mai 1995, les ventes de logements neufs ont chuté en juillet, accusant une baisse de 12,4%. 276.000 transactions ont été enregistrées en rythme annuel, contre 315.000 le mois précédent (chiffre révisé à la baisse, après 330.000 en estimation initiale).

Cela représente le plus bas niveau depuis la création de cette série statistique en 1963, alors que le marché immobilier n'est plus soutenu par le crédit d'impôt accordé jusqu'à la fin du mois d'avril aux primo-accédants. Cette performance est en outre nettement inférieure aux prévisions des économistes, qui misaient sur 330.000 ventes.

Par ailleurs, les nouvelles commandes de biens durables, considérées comme un indicateur avancé de l'activité du secteur manufacturier, ont progressé bien moins qu'attendu en juillet, après deux mois consécutifs de baisse. Le département du Commerce a fait état d'une hausse de 0,3% de ces commandes, après un recul de 0,1% (révisé de -1,2%) en juin. Les analystes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne une hausse de 2,8% en juillet.

Hors transports, les commandes de biens durables ont reculé de 3,8% en juillet, après avoir augmenté de 0,2% en juin. Les commandes de biens d'équipements hors défense et aéronautique, considérées comme un baromètre de l'investissement des entreprises, ont plongé de 8,0% après avoir augmenté de 3,6% en juin.