La BCE aurait renoncé à activer des fonds pour l'Irlande

Selon la presse allemande, la Banque centrale européenne a, un temps, envisagé de soutenir l'Irlande en faisant appel au Fonds européen de stabilité financière, mis en place en mai dans la foulée de la crise grecque. Elle y aurait ensuite renoncé. Dublin doit dévoiler à la fin de cette semaine le coût du sauvetage de la banque nationalisée Anglo Irish.

La Banque centrale européenne (BCE) aurait envisagé d'activer le Fonds européen de stabilité financière au profit de l'Irlande, mais y aurait finalement renoncé, rapporte ce lundi le quotidien économique allemand Handelsblatt, citant des sources gouvernementales. Il aurait également été demandé à certains pays de se tenir prêts à aller sur le marché des capitaux pour le compte de l'Irlande.

La Banque centrale européenne s'est refusé à tout commentaire concernant cet article, qui ne contient pas de citations directes.

Le Fonds européen de stabilité financière, mis en place en mai dans la foulée de la crise grecque, est doté de 440 milliards d'euros. Les principes qui régissent son fonctionnement prévoient que la demande d'activation doit émaner d'un pays plutôt que de la BCE.

Notes dégradées par les agences de notation

Dans la matinée, Moody's a baissé de trois crans la note attachée à la dette principale non garantie de la banque nationalisée Anglo Irish Bank et de six échelons celle attachée à la dette subordonnée de la banque irlandaise, des annonces qui ont fait tomber l'euro à un plus bas du jour face à la devise américaine (1,3425 dollars pour 1 euro)

Ces décisions de Moody's interviennent alors que Dublin doit dévoiler à la fin de la semaine le coût du sauvetage de Anglo Irish, gouffre pour les finances publiques et source d'inquiétude pour toute la zone euro. L'Irlande a accepté au début du mois de scinder la banque pour satisfaire aux exigences de Bruxelles.

Moody's puis Standard & Poor's avaient cet été abaissé la note souveraine irlandaise d'un cran à AA-. S&P avait expliqué sa décision par le fait qu'elle s'attendait à ce que le soutien aux institutions financières locales devienne de plus en plus coûteux.

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