Quand DSK prône le contrôle des changes

Ce lundi à Shanghai, le directeur général du FMI a indiqué aux pays émergents qu'une des façons de lutter contre une envolée future de leur devise était l'instauration d'un contrôle des changes.
(Crédits : © 2009 Thomson Reuters)

Verra-t-on dans les prochains mois de plus en plus de pays recourir au contrôle des changes ? Si on en croit les propos tenus par Dominique Strauss-Kahn ce lundi, cet instrument de politique monétaire supprimée dans les années 90 au sein de l'Union Européenne, pourrait en tout cas faire son apparition dans les pays émergents et notamment en Asie. 

A l'issue d'une réunion de banquiers centraux et de responsables financiers à Shanghai, le directeur général du FMI a en effet suggéré plusieurs pistes dont celle-ci aux Etats qui redoutent un afflux massif de capitaux dans leurs économies et une flambée consécutive de leurs devises si la Réserve fédérale des Etats-Unis (Fed) se décide à assouplir à nouveau sa politique monétaire pour relancer la croissance à ce risque.

Dominique Strauss-Kahn a précisément mentionné cinq leviers susceptibles d'être actionné par ces derniers : "baisse des taux d'intérêt, accumulation de réserves, durcissement de la politique fiscale, mesures macroprudentielles et, parfois, le contrôle des changes."
 

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