La Tunisie vers la libéralisation économique

Le parti islamiste Ennahda et ses deux partenaires de la coalition formée après les élections tunisiennes du 23 octobre se sont entendus sur le partage des postes-clés. Sur le plan économique, le mouvement s'est engagé à poursuivre une politique de libéralisation, encourageant les introductions en Bourse et envisageant de rendre le dinar tunisien convertible, une évolution qui favoriserait les investissements étrangers.
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Hamadi Jbeli, secrétaire général d'Ennahda, sera Premier ministre, poste le plus lourd de responsabilités, la présidence sera confiée à Moncef Marzouki, chef de file du Congrès pour la République (CPR, gauche nationaliste), et Moustapha ben Jaafar, qui dirige le parti Ettakattol (gauche laïque), sera président de l'Assemblée constituante, a-t-on précisé.

Ennahda (Renaissance), qui se réclame d'un islam modéré, a remporté 90 des 217 sièges en jeu le 23 octobre, loin devant le CPR et Ettakattol, qui en ont obtenu respectivement 30 et 21.

Les trois partis ont conclu "un accord de principe, mais il n'est pas encore officiel", a expliqué l'une des sources. L'annonce officielle aura lieu dans les jours qui viennent, a précisé l'autre.

Une fois la nouvelle constitution rédigée, l'assemblée élue le mois dernier sera dissoute. De nouvelles élections législatives et présidentielle, à condition que le poste soit conservé, seront alors organisées.

L'accord de principe ne réserve aucune fonction officielle à Rachid Ghannouchi, chef de file d'Ennahda, mais certains parient sur sa candidature à la magistrature suprême.

Face à l'inquiétude que suscite leur arrivée au pouvoir, les islamistes tunisiens ont multiplié les propos rassurants, disant notamment vouloir associer la quasi-totalité des partis politiques, mais aussi la société civile et les syndicats aux consultations sur les futures institutions.

Rachid Ghannouchi a en outre promis que des femmes feraient partie du nouveau gouvernement, "qu'elles portent ou non le voile" et a assuré qu'Ennahda n'avait pas l'intention de modifier le mode de vie des Tunisiennes.

Sur le plan économique, le mouvement s'est engagé à poursuivre une politique de libéralisation, encourageant les introductions en Bourse et envisageant de rendre le dinar tunisien convertible, une évolution qui favoriserait les investissements étrangers.

Commentaire 1
à écrit le 19/11/2011 à 17:25
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Une bonne nouvelle en espérant qu'elle remette la Tunisie sur les bons rails très vite! L'essentiel est d'arrivé à créer autour de la méditerranée, une zone solide et riche!

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