Madrid gèle la privatisation des aéroports prévue par la gauche

Le gouvernement espagnol a formellement mis un coup d'arrêt lundi au processus de privatisation des deux principaux aéroports du pays, dont le cabinet précédent avait un temps espéré retirer au moins 5,3 milliards d'euros pour réduire la dette publique.
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La ministre des Travaux publics, Ana Pastor, qui avait auparavant jugé le climat économique peu propice à une vente de l'exploitant aéroportuaire public Aena, a déclaré que le projet serait gelé. Le gouvernement socialiste au pouvoir jusqu'en novembre avant lancé l'an dernier un processus d'appel d'offres pour 90% d'une concession de vingt ans portant sur les principaux actifs d'Aena, l'aéroport de Barajas à Madrid et celui d'El Prat à Barcelone.

Il avait fixé un prix plancher de 3,7 milliards d'euros pour Barajas et 1,6 milliard pour El Prat.

Six consortiums avaient manifesté leur intérêt pour Barajas et six autres pour El Prat. Parmi les investisseurs impliqués initialement dans ces offres figuraient le groupe allemand Fraport, l'espagnol Ferrovial et le français Aéroports de Paris.

Le gouvernement Zapatero avait toutefois annoncé en octobre le report de la privatisation, les candidats au rachat se heurtant à des difficultés de financement.

Commentaires 2
à écrit le 24/01/2012 à 18:19
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Un journal économique qui confond privatisation et mise en concession, c'est tout de même effarant.

à écrit le 24/01/2012 à 10:41
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Moi c'est pareil pour payer mes dettes je vends ma maison, et je dors dans la rue, pour faire plaisir au repreneur qui mettra à la porte le reste de ma famille (synonyme de licenciement) et faire de la plus-value sur ma baraque (synonyme de fric donn...

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