Aide à la Grèce : l'Europe et le FMI souhaitent de nouvelles coupes budgétaires

L'Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI) souhaitent voir la Grèce mettre en œuvre de nouvelles coupes budgétaires et des réformes structurelles avant de donner le feu vert au versement d'une nouvelle tranche d'aide dont le pays a besoin pour éviter la banqueroute, selon un rapport que s'est procuré Reuters.
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L'UE, le FMI et la Banque centrale européenne (BCE) ont rédigé cette semaine un rapport qui énumère les mesures qu'elles souhaitent voir appliquées par Athènes. En tête de cette liste figure un collectif budgétaire incluant de nouvelles réductions de dépenses pour tenir les objectifs de déficit fixés pour 2012.

La "troïka" suggère d'importantes coupes dans les dépenses de défense et de santé, ainsi que la suppression de plusieurs entités publiques. Le rapport ne précise pas le montant des coupes qu'il juge nécessaires.

L'UE et le FMI pressent aussi Athènes d'adopter la réforme des retraites complémentaires plusieurs fois retardée, de faire appliquer la règle limitant à 20% le taux de remplacement des départs en retraite dans la fonction publique et de parachever l'ouverture de plusieurs professions jugées trop encadrées, comme les avocats ou les pharmaciens, poursuit le document.

Il souhaite aussi que la banque centrale grecque finalise l'évaluation des besoins en fonds propres des banques du pays et que le gouvernement applique les textes destinés à accroître la flexibilité salariale.

La liste des mesures demandées n'est pas définitivement arrêtée et pourrait être modifiée après de nouvelles discussions avec les autorités grecques, précise le rapport.

Pantelis Kapsis, porte-parole du gouvernement grec, a déclaré que celui-ci tenterait de négocier certains des points de la liste mais il a répété qu'Athènes avait besoin de l'aide extérieure pour rester solvable.

"C'est évident: si nous n'obtenons pas le prêt, comment allons nous trouver l'argent ?", a-t-il dit à la chaîne de télévision Skai TV.

Les discussions avec les inspecteurs de l''UE, du FMI et de la BCE devraient se prolonger durant une bonne partie de la semaine prochaine, ont dit des sources proches des pourparlers.

Commentaires 16
à écrit le 28/01/2012 à 7:42
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L'homme à tuer la mer d'Aral alors la Grèce ça lui fait pas peur. Les animaux tuent pour manger l'homme pour le plaisir. On va pas dans le mur mais vers la guerre, toutes les conditions commencent à être remplies. L'euro devait nous faire rêver, un v...

le 28/01/2012 à 9:20
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Ce n'est pas l'euro qui est en cause pou la Grèce mais le fait que la gestion publique depouis 20 ans est catastrophique et que les Grecs ne payaient pas l'impôt à tous les niveaux, y comlpris le clergé; les réformes structurelles qui devaient être m...

le 28/01/2012 à 22:40
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Et si justement. La contamination se fait par l'euro !! Sans l'euro, la Grèce aurait été isolée d'un point de vue monétaire puisqu'elle aurait été sous la Drachme ! Il n'y aurait donc pas eu de risque de contamination (la Grèce n'a pas de poids au se...

à écrit le 27/01/2012 à 17:06
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Le véritable soucis est que la Grèce se mette en défaut .... alors l'argent des banques va faire pschiiiiiitttttttttttt ! Si vous devez 1000 euros à votre banque ... c'est votre problème ! Si vous devez 1000.000.0...

à écrit le 27/01/2012 à 16:48
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Continuer à réduire les dépenses est certainement nécessaire, notamment dans la défense et en procédant à une réduction des coûts de fonctionnement de l'administration publique, mais couper tout azimut aussi rapidement est-ce censé ? Sous le couvert...

à écrit le 27/01/2012 à 16:41
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Comme en Grèce Mr Papademos ex Goldman Sachs et en Italie "super Mario" Mr MONTI combat la crise du libéralisme par encore plus de libéralisme cet ancien Commisaire Européen à la concurrence dont on mesure les ravages et encore un ancien consultant d...

à écrit le 27/01/2012 à 13:56
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Conditionner des milliards en contrepartie de la liberation les professions d'avocat et pharmacien ... bizard bizard ne chercherait-on pas a trouver n'importe quelle excuse pour ne pas les perfuser à "l'euro toxique" pour sauver l'insauvable dette qu...

à écrit le 27/01/2012 à 13:33
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Une crise issue du libéralisme serait combattue par plus de libéralisme.. Quelqu'un peut-il m'expliquer.?

le 27/01/2012 à 16:05
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C'est tres simple. Ce n'est pas la crise du liberalisme, mais celle du socialisme; poids de l'etat dans le PIB: 57% . Appelez ca du "neo liberalisme", c'est utiliser le materialisme dialectique de triste souvenir.

le 27/01/2012 à 19:48
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aux USA aussi c'est la crise du socialisme ? en GB aussi ? vraiment n'importe quoi

le 28/01/2012 à 8:45
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2,8% de croissance aux USA, vive la crise. Quant aux GB, ils sortent de 15 ans de travaillisme, il leur faudra un peu de temps. Sortez de votre bulle.

à écrit le 27/01/2012 à 13:10
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Ce qui arrive aux grecs nous arrivera ! Et franchement ça fait peur, au point de s'inoculer le sida pour survivre... Voir http://enquetes.blog.free.fr/index.php?post/2012/01/13/La-Pieuvre-s-%C3%A9tend...-Goldman-Sachs-tuera-l-Europe

le 27/01/2012 à 15:52
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Tout les gens qui se documentent savent ce que vous dites et c'est toujours bon de le signaler toujours et encore.Une solution baisser sa consommation de 10 pour cent par an et de ne rien laisser en cash dans les banques en liens avec ces monstres......

à écrit le 27/01/2012 à 12:07
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Pas un euro de plus ont dit les responsables politiques français et européens, alors on applique c'est tout.

à écrit le 27/01/2012 à 12:03
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Tout à fait la réflexion que je me faisais avec de lire votre commentaire, Gerardc27. Pourvu qu'ils ne diminuent pas les crédits pour la sécurité intérieure.. Sachant que ces budgets ont été augmentés partout dans le monde début 2009.

à écrit le 27/01/2012 à 11:15
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Plus de crédits d'armement hormis les "evzones" devant le parlement.

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