La Chine prête à soutenir davantage la zone euro

A l'occasion de la venue en Chine d'Angela Merkel, le Premier ministre chinois Wen Jiabao s'est dit prêt à augmenter sa contribution à la résolution de la crise de la dette en Europe, via les fonds de secours.
Copyright Reuters

La venue en Chine de la chancelière allemande Angela Merkel aura été l'occasion pour le premier ministre chinois, Wen Jiabao, d'affirmer la volonté de son pays de participer à la résolution de la crise de la dette en zone euro. "La Chine envisage une participation accrue pour résoudre la crise de la dette européenne à travers le Fonds européen de stabilité financière (FESF) et le Mécanisme européen de stabilité (MES)", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse conjointe avec Angela Merkel.

Pour l'heure, aucun engagement chiffré n'a été formulé. Le chef de gouvernement a confié que son pays était encore en train d'examiner la manière dont il pourrait contribuer au FESF et à son successeur permanent, le Mécanisme européen de stabilité (MES), peut-être via le Fonds monétaire international (FMI). Le MES, qui entrera en fonction en juillet, doit être doté d'une puissance de feu de 500 milliard d'euros. Il doit remplacer le FESF, le fonds d'urgence temporaire qui a été utilisé pour venir au secours de l'Irlande et du Portugal et qui sera mis à contribution dans le cadre du deuxième plan d'aide à la Grèce.


Forte de 3.200 milliards de dollars de réserves de change, la Chine a plusieurs fois été présentée comme la source potentielle des fonds nécessaires pour sauver de la banqueroute certains Etats européens. Mais la Chine n'a à ce jour pas pris d'engagement spécifique vis-à-vis des fonds. Wen Jiabao a souligné qu'il était important de résoudre la crise de la dette et que Pékin soutiendrait les efforts des Européens visant à stabiliser leur monnaie.

De son côté, Angela Merkel a précisé que les dirigeants chinois avaient insisté sur le fait que l'Europe ne devait compter que sur elle-même pour résoudre ses problèmes.
"La Chine est prête à oeuvrer en faveur d'un euro stable au regard de sa responsabilité générale vis-à-vis de la stabilité de l'économie mondiale", a-t-elle déclaré.
 

 

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.