L'Espagne en récession renoue avec l'inflation

L'Espagne a enregistré une hausse de l'inflation de 2% au mois d'avril après plusieurs mois de baisse. Cette annonce intervient alors que le gouvernement prévoit un recul du produit intérieur brut de 1,7% pour cette année.
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Récession, chômage... et à nouveau inflation. La crise impose son cocktail de mauvaises nouvelles en Espagne. Après avoir annoncé son retour en récession et un chômage qui touche un actif sur quatre, le pays voit son inflation repartir à la hausse. Les prix ont grimpé de 2% en avril contre 1,8% en mars, selon l'Institut national de la statistique (Ine). Or, ils étaient presque continuellement en recul depuis le pic de 3,5% en avril 2011.

Le logement souffre particulièrement avec une hausse des prix de 4,1% en avril, de même que les boissons et le tabac (+5,1%). Les prix du pétrole font en outre flamber ceux du transports (+4,8%). A l'inverse, dans les loisirs ils restent stables à 0,3% et baissent dans les communications (-3,9%). Hors prix des aliments non transformés et de l'énergie, plus volatils que les autres prix, l'inflation atteint 1,1% contre 1,8% en mars.

Cette annonce intervient dans un contexte très tendu pour l'économie espagnole. Le gouvernement de Mariano Rajoy table sur une contraction du Produit intérieur brut (PIB) de 1,7% en 2012 et poursuit un objectif de réduction du déficit de 5,3% en 2012 par le biais d'un plan de rigueur drastique.

Commentaires 4
à écrit le 14/05/2012 à 15:04
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L'arrosage de la BCE commence doucement son ?uvre; Réduction des salaires et des retraites pour rembourser les riches prêteurs + pouvoir d'achat en baisse par l'inflation c'est-y pas beau la vie des modestes. Les fortunés commencent à placer en empru...

à écrit le 12/05/2012 à 13:12
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Il faudra bien qu'un pays se casse la figure pour qu'on sorte de l'Europe. Le plus vite possible sera le mieux.

à écrit le 11/05/2012 à 10:56
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C'est ce qui attend la France avec le programme socialiste. Dépenses incontrôlées et spoliation des possédants. de beaux lendemains en perspective pour les paradis fiscaux.

le 11/05/2012 à 15:47
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Je vous en prie stop à l'antienne qui veut que la gauche soit dépensière. Vérifiez vos sources. Quant au dix dernières années elles se soldent par une dette publique qui a doublé.

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