Israël adopte son plan d'austérité

Le gouvernement israélien a approuvé lundi une série de hausses d'impôts et de coupes budgétaires destinées à réduire le déficit budgétaire et préserver le pays de la crise économique mondiale.
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C'est officiel. La cure d'austérité préconisée par le Premier ministre Benjamin Netanhyahu a été approuvée à l'issue du Conseil des ministres, selon un communiqué officiel de l'exécutif hébreu. Parmi les mesures adoptées pour limiter le déficit budgétaire figurent une augmentation immédiate d'un point du taux de TVA à 17%, ainsi qu'une hausse l'an prochain de 1% de l'impôt pour les particuliers dont le revenu mensuel est situé entre 8.881 et 41.830 shekels (1790 et 8432 euros). Une taxe spéciale de 2% sera également prélevée sur les revenus de plus 67.000 shekels (13.506 euros).

En ce qui concerne les coupes budgétaires, le gouvernement israélien prévoit une réduction de 750 millions de shekels (151 millions d'euros) dans les crédits des différents ministères, à l'exception de la Défense, de l'Education, des Affaires sociales et de l'Intégration des nouveaux immigrants. Dès 2013, une nouvelle restriction du budget devrait voir le jour.

Prévenir une contagion de la crise économique

"Ces mesures sont indispensables en raison de la baisse de la croissance qui a diminué de 5% par an à environ 3% actuellement et si nous ne voulons pas nous retrouver dans une situation catastrophique comme celle que connaît la Grèce ou l'Espagne", a affirmé le ministre des Finances hébreu Yuval Steinitz, peu avant la réunion du gouvernement.

Outre le repli du PIB, le déficit public inquiète également le gouvernement hébreu. Début juillet, l'exécutif s'est vu dans l'obligation de doubler à 3% du PIB le pourcentage du déficit budgétaire pour 2013 afin d'éviter une augmentation trop forte des impôts. "Mais avec la baisse de rentrées fiscales due au ralentissement de la croissance, ce déficit aurait été bien supérieur si nous n'avions pas pris les mesures de rigueur qui sont soutenues à la fois par le Fonds Monétaire International et les agences de notations internationales", défend Doron Cohen, le directeur général des Finances.

Commentaires 6
à écrit le 31/07/2012 à 9:36
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Lorsque les pays du monde entier, et surtout Israël, et USA en tête, comprendrons que fabriquer des armes pour tuer son prochain, c'est aussi économiquement tuer son propre pays, donc son peuple, alors ce jour là l'humanité pourra enfin regarder l'au...

à écrit le 30/07/2012 à 23:51
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On peut faire le tour du monde des programmes de désendettement, il n'y a vraiment plus que l'Etat français qui n'a consenti strictement aucun effort de réduction de ses dépenses, notamment sociales. L'Etat français est le maillon faible de l'Europe.

à écrit le 30/07/2012 à 20:14
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Alors abandon de la colonisation de la Palestine ?

le 30/07/2012 à 23:53
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Libération de la Palestine, terre qui doit être décolonisée pour être rendue à ses habitants historiquement légitimes.

le 31/07/2012 à 8:09
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Ce qui est navrant, c'est de voir que ce petit pays focalise autant l'attention de certains, quand juste à coté, on massacre à tout va dans le désintérêt quasi général.

le 10/08/2012 à 5:40
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Jacques; Comment un grain de sable dans un engrenage peut-il faire pour tout dérailler et montrer une apparence si lisse?

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