Obama à la rescousse de Google et Facebook contre le protectionnisme européen

Le président américain explique certaines des enquêtes menées par Bruxelles contre les colosses américains par la volonté de protéger les intérêts des entreprises européennes.
Interrogé par un site américain spécialisé, Barack Obama a insisté sur le fait que souvent les sociétés européennes n'arrivent pas à rivaliser avec leurs concurrentes d'outre-Atlantique.

Pour Barack Obama, si l'Union européenne passe au crible les activités de sociétés américaines telles que Facebook et Google, ce n'est pas pour mieux protéger la vie privée ou la libre concurrence. Sa vraie motivation est celle de défendre les intérêts commerciaux des entreprises de la région, qui ont du mal à concurrencer leurs rivaux d'outre-Atlantique. C'est du moins ce que le président américain affirme dans une interview accordée au site spécialisé re/code.net, à l'occasion de sa visite à la Silicon valley la semaine dernière.

"Nous avons détenu l'internet. Nos sociétés l'ont créé, agrandi, perfectionné de façon à ce que les concurrents ne puissent pas rivaliser. Et souvent, ce qui est présenté comme de nobles positions sur certaines questions est juste conçu pour défendre certains de leurs intérêts commerciaux", a déclaré Obama.

"Pour la défense de Google et Facebook, parfois les réponses européennes sont davantage dictées par des intérêts commerciaux", a-t-il insisté.

Et le président américain d'ajouter:

"Certains pays comme l'Allemagne, étant donné son histoire avec la Stasi, sont très sensibles sur ces sujets. Mais parfois leurs fournisseurs de services - qui, comme vous le savez,  ne peuvent pas lutter contre les nôtres, cherchent essentiellement à ériger des obstacles pour empêcher nos sociétés de bien opérer là-bas."

Plusieurs sociétés américaines dans le collimateur de Bruxelles

Barack Obama faisait sans doute référence à l'enquête menée depuis quatre ans concernant les pratiques concurrentielles de Google, qui a aussi été contraint par la Cour de justice de l'Union européenne à respecter le droit à l'oubli des internautes.

D'autres sociétés américaines sont dans le collimateur de Bruxelles, notamment pour leurs pratiques d'optimisation fiscale.

Après les révélations d'Edward Snowden sur la surveillance d'internet par le gouvernement américain, Obama tente pour sa part regagner la confiance de la Silicon valley.

L'intérêt des sociétés américaines également protégé

Les déclarations du président américain n'ont pas tardé à susciter des réactions indignées de la part des politiques et institutions européens. Une porte-parole de l'UE, citée par le Financial Times, a souligné:

"Une meilleure régulation est censée faciliter l'accès des sociétés non européennes au marché commun. Cela répond à l'intérêt des sociétés américaines que les règles soient uniformes."

Une eurodéputée catalane citée par le même journal a souligné qu'une bonne partie des plaintes contre Google émanent de sociétés américaines, dont certaines ont préféré rester anonymes pour éviter des formes de représailles.

Contactés par le FT, Google et Facebook ont préféré ne pas commenter l'information.

Commentaires 45
à écrit le 20/02/2015 à 11:35
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Doit on considérer l'optimisation fiscale , systématique aux USA en regard des grands groupes comme une subvention déguisée du Gouvernement de Monsieur Obama , et dans ce cas Monsieur Obama le sait , du fait de ses liens avec Goldman Sachs ...subsé...

le 22/02/2015 à 1:44
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NB : Je pense que Monsieur Obama est un petit fier a bras nul et non avenu.

à écrit le 17/02/2015 à 22:05
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un seul conseil: virer google de son pc!!

le 17/02/2015 à 22:35
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c'est fait!! google est viré!! c'est simple et j'ai trouvé un moteur de recherche qui m'a l'air plutôt pas mal!! alors si vous voulez râler faites le pour de bon les amis!!

à écrit le 17/02/2015 à 19:51
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Faudrait que la CIA arrive à le refourguer quelque part. Il a la tête parfaite du représentant en Ketchup Heinz.

à écrit le 17/02/2015 à 18:30
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Tiens voila le caïd du gang des racketteurs d’état qui veut nous donner des leçons .......on croit rêver,mais j’espère personnellement que toutes les multinationales américaines qui ne payent pratiquement aucun impôt en France,doivent être traduite ...

à écrit le 17/02/2015 à 17:54
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Monsieur Obamma n'a jamais gouverné. C'est Wall-Street qui gouverne. Même les gosses , aux States , ils savent ça.

le 21/02/2015 à 16:01
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AUCUN GOUVERNEMENT NE GOUVERNE? SEUL LA FINANCE DIRIGE LE MONDE .TOUS LE MONDE C EST CELA???

à écrit le 17/02/2015 à 17:00
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Il faut rappeler que le moteur gogole et le réseau visagelivre pillent les données des européens et les revendent. Il est temps que l'Europe se dote d'un Ministre de la Technologie apte à fédérer les entreprises européennes, et à faire face à ce pill...

à écrit le 17/02/2015 à 16:56
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Le ton est donné , plutôt agressif surtout envers l' Allemagne ...pourquoi un tel déballage .Il place l' Ue comme ses vassaux ou moins que rien , mais pour le traité transatlantique là , il nous fait son gommeux.

à écrit le 17/02/2015 à 15:54
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Les USA veulent une Europe à genoux et soumise. rien de plus.

le 17/02/2015 à 16:33
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Etrange commentaire lorsque on considere que l'Europe a un excedent commercial de $141 milliards en 2014

à écrit le 17/02/2015 à 15:48
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toujours fiers de votre idole ?

à écrit le 17/02/2015 à 15:18
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Rien d'étonnant de la part d'un président qui y avait été de son veto lors d'une décision de justice d'un tribunal américain en défaveur d'une multinationale américaine et faveur d'une coréenne. Que les USA condamnent les abus d'une banque européenn...

à écrit le 17/02/2015 à 15:17
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Ne nous laissons pas pillier par les US.

le 17/02/2015 à 19:03
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Les européens n'ont qu'à se remuer pour concurrencer les américains au lieu de pleurnicher dans leur coin...

à écrit le 17/02/2015 à 15:00
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enfin un président qui défend l’Intérêt de ses entreprises: ça change du notre

le 18/02/2015 à 1:28
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il défend l'intérêt de l'état profond US

à écrit le 17/02/2015 à 14:35
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Grande noreilles devrait s'occuper de ses pauvres et tourner bride avant qu'on rejoigne l'alliance avec les Russes...

à écrit le 17/02/2015 à 14:13
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exemple éclatant du protectionnisme américain. Quand les intérêts supérieurs du pognon américain sont en jeu, pas de quartier. Ou peut être que je me suis trompé, c'est une défense du monde libre, ou la lutte contre la pauvreté, ou la défense de la d...

le 17/02/2015 à 15:14
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Vous vendez bien des avions a un dictateur.

à écrit le 17/02/2015 à 14:00
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Rien n'empêche de ne pas utiliser gogole et faissebouk, non plus. Perso, je ne m'en porte pas plus mal, bien au contraire.

à écrit le 17/02/2015 à 13:56
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"de bien opérer là-bas"... Purement de la world domination. US GO HOME !!

à écrit le 17/02/2015 à 13:55
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Obama oublie que le fond du problème est la fiscalité de ces sociétés. Si elle payait la part d'impot correspondant à leur activité dans chaque pays, il n'y aurait pas de problème. Un discours d'autant surprenant que les USA essaye aussi de lutter c...

le 18/02/2015 à 0:24
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exactement! Dans la même lignée les démarches contre la SNCF et son rôle dans la déportation (si ça c'était pas une enquête bidon pour bloquer l'entrée d'une entreprise française sur le marché américain!) ou les amendes records contre BNP Paribas...

à écrit le 17/02/2015 à 13:44
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tiens, je viens d'apprendre que certaines personnes proches de l'ancien président Ukrainien vont être retirer de la liste des sanctions européennes...après plusieurs mois et nombreuses demandes, les procureurs de Kiev n'ont transmis aucune preuve qua...

à écrit le 17/02/2015 à 12:44
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Les médias ont besoin d'un père fouettard pour nous faire un peu peur. Poutine n'est pas mal dans le genre, mais commence à être un peu usé pour le rôle. Obama pourrait le remplacer avantageusement : les Américains font autant de c...neries, sinon ...

à écrit le 17/02/2015 à 12:19
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Certain que, quand les banques européennes se font désosser par la justice américaine, il n'y a aucune arrière pensée protectionniste...Ah là, là, la politique et le monde des affaires. C'est quoi le deal, le président US sort sont costume de vrp co...

le 17/02/2015 à 13:03
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les Etats Unis n'ont jamais cachés que le libéralisme, la deregularisation, etc ne marchent qu'a sens unique.

le 17/02/2015 à 13:58
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CLAIR, R. Et je rappelle que les US ont l'INTEGRALITE des mouvements bancaires SWIFT de l'Europe. Espionnage complet.

à écrit le 17/02/2015 à 11:17
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ils tapent sur google juste parce que ils peuvent pas innover comme google avec ces projets fou de google X, les européens utilisent des lois dites morales juste pour cacher leur faiblesse.

le 17/02/2015 à 11:34
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Nous sommes plus faibles donc nous devons nous laisser écraser ? Étrange raisonnement...

à écrit le 17/02/2015 à 11:13
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Par contre, infliger des amendes inconsidérées sur l'unique décision des Etats-Unis aux banques européennes comme BNPP ce n'est pas du protectionnisme déguisé, Obama n'avait pas repris Hollance sur son intervention par rapport aux représailles inflig...

à écrit le 17/02/2015 à 10:32
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M. Obama est bien un expansionniste qui s'appuie sur les firmes high tech et internet, mais pas seulement, dont on connait l'histoire, pour confirmer que l'Empire is back, que l'Empire n'a pas de limites, à nous il restera les miettes, la vassalisati...

à écrit le 17/02/2015 à 10:04
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Les US , n'en déplaise les atlantistes, ce n'est pas le pays qui pratique l'espionnage industriel de masse y compris de ses alliés via son programme de surveillance à la NSA ? comment peut on être aveugle à ce point ! ? ! merci les bobos et ceux qui ...

le 17/02/2015 à 12:12
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Surtout, que Google et Facebook sont deux principaux vecteurs de leur espionnage.

à écrit le 17/02/2015 à 9:55
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ben oui faut bien protéger la probité de ces sociétés quinon seulement truandent le fisc européen mais qui permettent aussi a Big Brother de mieux contrôler les masses

à écrit le 17/02/2015 à 9:54
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Cela promet pour le futur traité... Ce sera la soumission totale de l'Europe et l'alliance du pot de fer et du pot de terre.

à écrit le 17/02/2015 à 9:48
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Et nous devrions signer un accord de libre-échange avec un pays qui se fout des règles de droit, de la souveraineté des autres pays? Certainement pas.

le 17/02/2015 à 10:31
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A part l'UPR, personne ne parle de sortir réellement de cette Union européenne créée voulue par les américains et qui nous ruine, acceptée par nos politiques par lâcheté ou soumission ; il est vrai qu'en 1945 il y avait seulement 2 % de résistants p...

le 17/02/2015 à 11:35
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En 1942, parce qu'en 1945 il y en avait beaucoup.

à écrit le 17/02/2015 à 9:43
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Qu'est-ce que Mr Obama sait de l'Europe ? Pas grand chose, apparemment. Sinon ce que lui soufflent ses conseillers : que tout est bon pour flinguer l'Union Européenne, le plus grande économie du monde, et, surtout l'Euro, qui commence à concurrencer...

le 17/02/2015 à 13:01
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"Qu'est-ce que Mr Obama sait de l'Europe ? Pas grand chose, apparemment." ... un peu plus que ces prédécesseurs tout de même. Bon ça reste pas grand chose mais on ne peut pas non plus lui demander d’être incollable sur tout. Quoiqu'il en soit ces...

à écrit le 17/02/2015 à 9:24
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Ce qui l’embête le plus ce n'est pas les actions pour favoriser la concurrence mais celles qui favorise la sécurité des données personnelles. Bah oui ils avaient un joli système bien huilé pour espionner le monde entier et il se grippe... A venir un...

à écrit le 17/02/2015 à 9:09
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Quel nul ce mec finalement...va t'occuper des retraites et complemenraire santé dans ton pays au lieu de critiquer...il sait faire que ça !

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