L'Espagne s'enfonce un peu plus dans la récession

Le PIB espagnol a de nouveau reculé au deuxième trimestre affichant un repli de 0,4%, après une baisse de 0,3% au cours des trois premiers mois de l'année. Dans un communiqué, l'Institut national de la statistique (Ine) explique que la demande nationale (notamment, la consommation des ménages et la dépense publique) a un impact de plus en plus négatif sur le PIB, alors que l'Espagne est engagée dans une sévère cure d'austérité.
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L'Espagne s'est enfoncée un peu plus dans la récession au deuxième trimestre, avec un recul du PIB de 0,4% par rapport au premier où il avait déjà baissé de 0,3%, selon les chiffres définitifs publiés mardi. Ce chiffre est identique aux données provisoires diffusées le 30 juillet et montre la situation difficile de la quatrième économie de la zone euro, alors qu'augmente la probabilité que le pays sollicite bientôt un sauvetage financier.

Dans un communiqué, l'Institut national de la statistique (Ine) explique que la demande nationale (notamment, la consommation des ménages et la dépense publique) a un impact de plus en plus négatif sur le PIB, alors que l'Espagne est engagée dans une sévère cure d'austérité.

Et, dans un contexte de ralentissement économique général, la demande extérieure (exportations et tourisme), qui permettait jusque là au pays de se maintenir à flot, n'est désormais plus suffisante.

Révisions du PIB de 2011 et 2010

L'Espagne, privée dès 2008 de son moteur, la construction, au moment même où éclatait la crise internationale, oscille depuis entre récession et croissance atone, tandis que le nombre de sans-emploi monte régulièrement, atteignant désormais le taux record de 24,63%.

L'Ine a d'ailleurs revu lundi à la baisse la croissance espagnole en 2011, qui n'a finalement été que de 0,4% contre 0,7% annoncé dans un premier temps, annonçant aussi que le recul du PIB en 2010 a été finalement plus prononcé (-0,3% au lieu de -0,1%).

Selon ces chiffres révisés, l'Espagne a renoué avec la récession dès le dernier trimestre 2011, avec un recul du PIB de 0,5% (après un troisième trimestre légèrement négatif, -0,0%), et non au premier trimestre 2012 comme cela avait été publié auparavant. Elle n'était sortie de sa précédente récession que début 2010.

Commentaires 15
à écrit le 01/09/2012 à 6:59
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En tant qu'allemand je me console en me disant qu'après tout l'Allemagne a la possibilité et le droit de quitter l'UE et L'union Monétaire si cela lui semble opportun. Pour le moment tout va bien, avec nôtre excédent de la balance commerciale de 15 M...

à écrit le 28/08/2012 à 21:16
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Le prix du baril de petrole etait de 2 dollars en 1970, il tourne autour de 100 dollars en 2012

à écrit le 28/08/2012 à 21:11
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Plus que l'Europe ou la mondialisation, la raison de cette crise est due au petrole. Si une nouvelle energie est creee elle relancera l economie des menages et des entreprises et nous fera oublier cette crise.

à écrit le 28/08/2012 à 17:55
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En Espagne, ce ne serait pas aussi les politiques qui ont généré cette situation ?? si senior !

à écrit le 28/08/2012 à 14:04
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visiblement les bonnes recettes bruxelloises sponsorisées par dame merkel fonctionnent à merveille. continuons dans cette voie et nous aurons bientôt ratrappé la birmanie et le vietnam.

à écrit le 28/08/2012 à 13:58
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Nous sommes dans une Europe dictature qui détruit les peuples. Nous devons y rétablir une saine démocratie... à 25% de chômage officiel c'est la révolution!

à écrit le 28/08/2012 à 12:59
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On est en 33 !

le 28/08/2012 à 15:43
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Pas tout à fait Pollux. Vu la montagne de dettes, c'est pire. Mais pas insoluble. Ne manque qu'un Roosevelt. (voire même plusieurs)

à écrit le 28/08/2012 à 12:42
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L'Espagne s'enfonce irrémédiablement dans le chaos économique... Mais n'oublions pas que les Grecs, les Irlandais, les Portugais et bientôt les Français sont dans le même carcan qu'est l'euro (sous-entendu la BCE et l'U.E).

le 28/08/2012 à 13:43
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Vous avez oublié les Italiens, victimes collatérales, comme tant d'autres, de la camisole européenne. Elle est belle la vision de nos politicards à deux balles: tout le monde dans le fossé.

le 28/08/2012 à 18:22
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camisole européenne : l'expression est excellente et fort appropriée

le 29/08/2012 à 12:21
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C'est bien le ressenti de la société française: quand 50% des citoyens ne votent plus, le devoir nous dit qu'il faut constituer des bataillons de résistants!

à écrit le 28/08/2012 à 10:52
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4 % en trois mois, c'est "un peu" plus ? "Beaucoup plus", ce serait combien ?

le 28/08/2012 à 11:09
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Il s'agit de 0,4% en réalité, d'où "un peu plus" que 0,3% au 1er trimestre

le 28/08/2012 à 13:41
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Oui, j'ai entendu le bon chiffre à la radio. 4 % cela me semblait énorme, mais dans la tourmente actuelle, ce n'est pas impossible.

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