Pour éventuellement venir en aide de l'Italie ou l'Espagne, il faudra avoir les reins solides. C'est pourquoi, selon l'hebdomadaire Der Spiegel, la capacité de prêts du futur Mécanisme européen de stabilité (MES), le fonds de sauvetage permanent en zone euro, va être augmentée à 2.000 milliards d'euros, contre 500 milliards prévu jusqu'à présent.
Toutefois ce projet se heurte à l'opposition de la Finlande, croit savoir Der Spiegel, qui a bloqué son adoption rapide au sein de l'Eurogroupe. Il s'agit, selon Helsinki, d'une modification importante du MES qui doit faire l'objet d'un vote des parlements nationaux. Le MES, doté d'un capital de 80 milliards d'euros et qui doit entrer en vigueur l'an prochain, est un "pare-feu" qui doit jouer le rôle d'un "fonds monétaire européen", capable de prêter aux Etats en difficulté financière en échange de conditions négociées avec les gouvernements concernés ou, à terme, de recapitaliser directement les banques fragiles de la zone euro.
Le fonds de sauvetage de la zone euro pourrait disposer de 2.000 milliards d'euros
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à écrit le 24/09/2012 à 8:13
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pour dopper le MES,en plein restriction budgetaire et la signature du pacte budegetaire europeen ,donc il faut certainement recourir a la planche a billets sans hesiter
Bleuet
à écrit le 24/09/2012 à 1:31
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Et cet argent ils le prendront où ? Avec encore plus de dettes par des Etats déjà lourdement endettés ? Et on rembourse comment ? Jamais ?
Eleonore
à écrit le 23/09/2012 à 21:41
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De la poudre de perlimpinpin, l'arbre qui cache la foret, on actionne encore et encore la planche à billets, mais cet argent il faudra bien le rembourser. c'est un puits sans fond.
La France est favorable, cela lui permettra de s'exonérer des réform...
De la poudre de perlimpinpin, l'arbre qui cache la foret, on actionne encore et encore la planche à billets, mais cet argent il faudra bien le rembourser. c'est un puits sans fond.
La France est favorable, cela lui permettra de s'exonérer des réformes structurelles qui sont impopulaires vis à vis de son électorat. C'est le pays qui devra emprunter le plus en 2013 de la zone euro. Les jeunes générations vont nous maudire et finiront pas se révolter.
Réponse de Malar
le 23/09/2012 à 22:19
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En effet, il sera bien remboursé. Mais non par ceux qui sont censés le faire. Le gouvernement s'est juste débarrassé de ces dettes "au profit" de ses créanciers, c'est à dire les épargnants. Et comme ceux qui épargnent (balance positive) en ce moment...
En effet, il sera bien remboursé. Mais non par ceux qui sont censés le faire. Le gouvernement s'est juste débarrassé de ces dettes "au profit" de ses créanciers, c'est à dire les épargnants. Et comme ceux qui épargnent (balance positive) en ce moment se situe plutôt du coté nord de l?Europe...
Lola
à écrit le 23/09/2012 à 21:35
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Où comment mutualiser les dettes européennes sans le dire. En attendant, préparons nous à la pire crise monétaire que nous n'ayons jamais connu !
churchill
à écrit le 23/09/2012 à 21:09
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avec un pib a 18 000 milliards, ca ft 10% a la louche; c'est enorme, mais avec 2% de croissance c'est tres vite comble; alors si ca peut aider ( pas a financer les retraites, les allocs ou autres, hein? juste les investissements, cf modele de keynes ...
avec un pib a 18 000 milliards, ca ft 10% a la louche; c'est enorme, mais avec 2% de croissance c'est tres vite comble; alors si ca peut aider ( pas a financer les retraites, les allocs ou autres, hein? juste les investissements, cf modele de keynes de base)
Réponse de Paulo
le 23/09/2012 à 21:42
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Hé Chruchill, vous croyez encore au père noel ? Les 2000 milliards ce n'est pas pour relancer les investissements et payer quoique ce soit, c'est pour transférer de la dette privée (détenue par les banques) en dette publique (dont nous serons co-gara...
Hé Chruchill, vous croyez encore au père noel ? Les 2000 milliards ce n'est pas pour relancer les investissements et payer quoique ce soit, c'est pour transférer de la dette privée (détenue par les banques) en dette publique (dont nous serons co-garants). Avec le traité de stabilité, là les banques s'assurent que nous allons bien rembourser car si on a le moindre signe que l'on ne pourra pas alors Bruxelles aura le pouvoir de nous faire payer en nous forcant à couper dans notre budget ... Elle est pas belle la vie ? Moi, je suis comme vous, un keynesien qui pense que dans les moments actuels il faut investir et surtout faire en sorte que nos entreprises trouvent du financement, mais ce n'est pas l'avis de ceux qui nous dirigent ...
Réponse de Lola
le 23/09/2012 à 22:03
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Soi disant que nos dirigeants seraient libéraux ou keynésiens. Que nenni. Ils font seulement du capitalisme de copinage. Et c'est ceci qui mène à une crise de confiance comme nous n'avions jamais connu avant.
Réponse de Aux deux keynésiens
le 23/09/2012 à 22:36
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La dette qui plante les banques est celle achetée aux Etats de la zone qui menacent de ne pas rembourser. C'est donc de la dette publique. En plus, il ne faut pas oublier que les banques sont contraintes par les lois de ces mêmes Etats d'acheter les ...
La dette qui plante les banques est celle achetée aux Etats de la zone qui menacent de ne pas rembourser. C'est donc de la dette publique. En plus, il ne faut pas oublier que les banques sont contraintes par les lois de ces mêmes Etats d'acheter les dettes publiques. Rien que pour ça, votre commentaire fait pschittt. Ces 2000 milliards serviront à payer les salaires des fonctionnaires des hyperbureaucraties des pays en faillite. Sans cela, plus de fête des cigales, plus d'assistés, plus de fonctionnaire ! Autrement dit, le pillage des producteurs privés européens continue de plus belle puisque in fine, c'est eux qui supporteront tout le poids de l'inflation que va générer cette mutualisation des dettes qui ne dit pas son nom. Evidemment, pas un centime n'ira à l'investissement privé, le seul capable de créer de la richesse puisque, avec les investissements publics, ce qu'on donne aux uns doit d'abord être pris à d'autres. Tout investissement public faiblement utile signifie un non-investissement par ailleurs qui aurait été bien plus utile, car volontaire : là est l'échec perpétuel du keynésianisme ou du socialisme.
Réponse de Paulo
le 24/09/2012 à 8:58
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"Tout investissement public faiblement utile signifie un non-investissement par ailleurs qui aurait été bien plus utile". Il fut un temps ou nous pouvions investir utilement par de la création monétaire limitée aux seuls investissements. Si j'étais a...
"Tout investissement public faiblement utile signifie un non-investissement par ailleurs qui aurait été bien plus utile". Il fut un temps ou nous pouvions investir utilement par de la création monétaire limitée aux seuls investissements. Si j'étais au gouvernement alors je me battrai pour faire évoluer l'euro en un euro2, cad une monnaie commune dont les taux avec les monnaies nationales pourraient être révisés temporairement afin d'aider les pays en difficulté en leur donnée la possibilité de s'en sortir par la création de richesse plutot que par de la dette sur la dette. D'autre part, j'investirai dans le développement d'énergie durables et profitables comme le biogaz mais aussi dans l'accélération de la mise au point de réacteurs de nouvelle génération (pas les EPR), je nationaliserai le gaz et interdirai l'aide aux producteurs privés d'électricité, et je créerai une cellule gouvernementale pour négocier directement avec les pays producteurs l'achat du gaz et du pétrole dont nous avons besoin (plus d'intermédiaires ni de spéculateurs). Enfin, je mettrai au moins 20 milliards sur 5 ans pour prendre en charge 50% des fonds propres (+/- 5% du montant prêté9 qu'une banque doit mobiliser pour donner un prêt à une entreprise ce qui permettrait de financer l'équivalent de 400 milliards pour nos entreprises en 5 ans. Pour être parfait, je mettrai en place une cellule de retournement/redressement d'entreprise pour les accompagner le plus tôt possible dans leurs difficultés, et je réformerai UBI France afin que cela ne soit plus une simple officine de services pseudo commerciaux mais une vraie équipe commerciale internationale. Voila ce que j'entends par investissement (loin des clichés keynesiens d'investissements dans les infrastructures).
churchill
à écrit le 23/09/2012 à 21:06
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y a bcp de psycho dans tt ca; si l'espagne n'est plus obligee d'emprunter a 7%, ca change la donne sans couter un radis; idem pour l'italie qui est en train de se redresser
Réponse de Lutner
le 24/09/2012 à 1:07
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Êtes vous adepte du deltaplane? Moi, on m'a dit que c'était le plein emploi en Grèce! Au Portugal, les gens dansent dans la rue, on me propose aussi de faire construire un immeuble à Madrid... Quoi? La crise? Quelle crise? Balivernes, regardez autour...
Êtes vous adepte du deltaplane? Moi, on m'a dit que c'était le plein emploi en Grèce! Au Portugal, les gens dansent dans la rue, on me propose aussi de faire construire un immeuble à Madrid... Quoi? La crise? Quelle crise? Balivernes, regardez autour de vous tout s'arrange!
Réponse de dédé
le 24/09/2012 à 5:49
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la bonne nouvelle c'est que l'espagne est contributrice au mes de l'ordre de 15 pour cent.donc effectivement c'est psychologique,le mes est la pour nous faire rigoler,pour nous remonter le moral
Où ça ?
à écrit le 23/09/2012 à 19:56
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Mais où trouve t-on tout cet argent ? Nos politiciens nous disent à longueur de temps que les caisses de l'état son vides, qu'il faut faire des coupes sombres et augmenter les impôts, mais ils arrivent quand même à trouver 2000 mds d'EUR d'un coup de...
Mais où trouve t-on tout cet argent ? Nos politiciens nous disent à longueur de temps que les caisses de l'état son vides, qu'il faut faire des coupes sombres et augmenter les impôts, mais ils arrivent quand même à trouver 2000 mds d'EUR d'un coup de baguette magique ! Franchement, ils sont trop forts, on a bien fait de voter pour eux !
Réponse de Lola
le 23/09/2012 à 22:08
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Pas grave, Mario imprimera des billets en finançant le marché secondaire les Etats en souffrance ou en injectant des liquidités dans les banques commerciales, qui investiront le fric ainsi créé dans ce fond d'obligations pourries d'Etats non solvable...
Pas grave, Mario imprimera des billets en finançant le marché secondaire les Etats en souffrance ou en injectant des liquidités dans les banques commerciales, qui investiront le fric ainsi créé dans ce fond d'obligations pourries d'Etats non solvables. Comme ceci, il respectera les clauses des différents traités, bien que sa politique soit inflationniste à terme. Ce n'est pas plus compliqué que cela.
Viking
à écrit le 23/09/2012 à 19:40
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Et pourquoi pas 2.000.000 milliards d'euros ? Quitte a etre dingue et irresponsable autant allez jusqu'au bout ! Quelle est la contrepartie de cette somme au fait ? Du vent ? Poussiere ?
A vous les europeens vous nous faites bien rire. A la votre, wi...
Et pourquoi pas 2.000.000 milliards d'euros ? Quitte a etre dingue et irresponsable autant allez jusqu'au bout ! Quelle est la contrepartie de cette somme au fait ? Du vent ? Poussiere ?
A vous les europeens vous nous faites bien rire. A la votre, with love from Sweden !
Réponse de Malar
le 23/09/2012 à 22:23
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La contre partie, c'est le maintient de l'Europe. Du moins pour un moment...
Réponse de simple citoyen
le 24/09/2012 à 6:24
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Malheureusement non Malr, la contrepartie, c'est l'imposition d'une Europe bureaucratique et totalement hors sol, dont les fondements sont la coercition et le viol permanent de ses propres lois au profit des mêmes. Ce n'est plus un projet démocratiqu...
Malheureusement non Malr, la contrepartie, c'est l'imposition d'une Europe bureaucratique et totalement hors sol, dont les fondements sont la coercition et le viol permanent de ses propres lois au profit des mêmes. Ce n'est plus un projet démocratique mais totalitaire dans l'esprit et les fondements.
Clyde
à écrit le 23/09/2012 à 19:20
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Ca devient du fanatisme à ce niveau et ça m'inquiète vraiment que le pouvoir soit concentré dans les mains d'irresponsables guidés aveuglément par leur profession de foi.
le financier
à écrit le 23/09/2012 à 18:54
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2000 milliards d'euros?!!!???, bigre!, Godman Sachs n'est surement pas étranger à cette manne!.
Un peu juste
à écrit le 23/09/2012 à 18:50
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Il en faut 1800 rien que pour la France, alors ça fait léger pour toute l'Europe ! une goutte d'eau (et de sueur pour nous)
Réponse de Malar
le 23/09/2012 à 22:25
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Pour le moment, on parle plus de 500 milliards. Je leur souhaite du courage pour monter en cran.
Arnaque
à écrit le 23/09/2012 à 13:18
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Et dire qu'il suffirai de divisai cette somme par le nombre d'habitant de la zone Euro pour relancer la confiance...! Mais le but n'est pas celui là... !
Dédé35
à écrit le 23/09/2012 à 12:58
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2 Téra?uros semble bien être l'ordre de grandeur du prix de plus de fédéralisme européen. Mais où se cache la démocratie dans tout cela??
Réponse de gg
le 23/09/2012 à 14:24
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NON ! il manque 2 a 3000 mlliards ! le prix est de 4 a 5000 mds d euros !
France 2000 mds + italie 1000 + espage 1000 + portugal 500 + grece 500
Réponse de Johnnie
le 23/09/2012 à 21:09
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Faut voir ça avec Jacques Delpla. C'est un mec sympa, tout souriant. Il a des très bonnes idées...
Réponse de Malar
le 23/09/2012 à 22:27
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Ne soyez pas si impatient ! Hier c'était 500, aujourd'hui 2000 et demain...
On est politicien ou on ne l'est pas.
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