L'Espagne demanderait l'aide de l'Europe la semaine prochaine

Attendue de longue date, la demande d'aide de l'Espagne pourrait intervenir après le sommet européen de jeudi et vendredi. Reste à savoir quelle forme elle prendra.
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A en croire l'Agence France Presse qui cite des sources diplomatiques, l'Espagne se dirigerait vers une demande d'aide à la zone euro et à la Banque centrale européenne (BCE) pour faire baisser ses taux d'emprunt et faciliter son refinancement sur les marchés "peut-être d'ici à la semaine prochaine". "Les choses évoluent", a indiqué un diplomate européen alors que des informations sur l'approche d'une telle requête ont fait grimper les bourses européennes mardi.

Objectif : faire baisser les taux d'intérêt sur la dette espagnole

Selon cette source, l'Espagne pourrait faire appel au nouveau dispositif combinant des interventions sur les marchés de la dette du fonds de secours de la zone euro, le Mécanisme européen de stabilité (MES), et de la BCE. Cela doit permettre de faire baisser les taux d'intérêt de la dette publique espagnole, qui restent élevés malgré une récente accalmie.

La demande serait formulée après le sommet de jeudi et vendredi

"Je ne suis pas sûr que la demande interviendra dès le sommet de jeudi et vendredi", qui réunira les dirigeants de l'Union européenne à Bruxelles, a toutefois expliqué ce diplomate. Mais le sommet peut, selon lui, permettre d'expliciter les conditions qui seraient exigées de l'Espagne en échange d'une aide. "Les Espagnols ne demanderont l'aide que s'ils sont sûrs de ce qui les attend", prévient-il. Selon cette source, la demande pourrait intervenir la semaine prochaine, ou en tout cas rapidement après le sommet.

Inflexion de la position de l'Allemagne

Mardi, Bloomberg évoquait une inflexion de la position de l'Allemagne. Selon l'agence, Berlin serait prête à ce que le Mécanisme européen de stabilité accorde un prêt à l'Espagne, ce qui éviterait au pays de solliciter une aide officielle. Jusqu'alors, l'Allemagne était réticente à accorder un plan d'aide européen à l'Espagne, plaidant notamment qu'elle se finance actuellement sans problème. Le Trésor espagnol a d'ailleurs emprunté mardi matin 4,863 milliards d'euros en bons à 12 et 18 mois, profitant de taux d'intérêt en très légère baisse pour lever plus que prévu.

Commentaires 3
à écrit le 17/10/2012 à 13:59
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On comprend mieux les + 2 % (hier) de la bourse, ils sont comme des porcs qui se roulent dans le purin. Donc l'Espagne est désormais la propriété de GSachs, FMI (USA) et autres Maffieux, pas mal ! Après ça un petit cocktail fédéral et hop plus besoi...

à écrit le 17/10/2012 à 13:15
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C'est simple pourtant non ? Pourquoi vous avez tant de mal à dire que la Goldman Sachs désire la gestion d'une partie de L'UE ?

à écrit le 17/10/2012 à 13:03
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Tout le monde a compris que l'spagne freine des 4 fers pour ne pas signer cette "capitulation" devant nos euro-techno-banksters préférés. Signer cet accord signifierait l'abandon de souveraineté de l'Espagne, et donner les clefs de la gestion du pays...

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