François Hollande, un champion du fédéralisme européen bien isolé

Dans son discours devant le parlement européen, le président français a opposé un fédéralisme accru au libéralisme nordique. Un discours de rupture qui n'en constitue pas moins un pari assez risqué.
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Le discours de François Hollande devant le parlement de Strasbourg ce mardi avait beau être un des plus fédéralistes qu'ait prononcé un chef d'Etat européen depuis fort longtemps, il n'en a pas moins pris acte d'un fossé qui ne cesse de se creuser depuis quelques mois au c?ur du vieux continent entre son « nord » et son « sud ».

La faille européenne perdure

Plus qu'un fossé, il s'agit en fait d'une faille géologique. Une sorte de grand rift comme celui qui traverse l'Afrique orientale. Economiquement, politiquement, culturellement, cette faille a toujours séparé les pays anti-inflationnistes, exportateurs, libéraux, des pays consommateurs, étatistes et inflationnistes. Mais ces différences sont restées longtemps insensibles ou indicibles, dissimulées par des compromis subtils qui reportaient les décisions à plus tard. Mais en réalité, les deux plaques de l'Europe n'ont cessé de s'éloigner l'une de l'autre. Aujourd'hui, la faille ne peut plus être cachée. Depuis l'automne dernier, les discours britanniques, néerlandais, finlandais, allemands sont de plus en plus éloignés de ceux des Français, des Italiens ou des Espagnols. L'union bancaire, le budget européen, l'avenir institutionnel du continent, la sortie du cercle vicieux de l'austérité et de la déflation sont autant de discussions dans lesquelles prospèrent désormais les soubresauts tectoniques de cette faille.

Attaques contre David Cameron et Angela Merkel

Le sommet européen de jeudi et vendredi prochains devra donc se tenir sur ce bien incommode fossé. Et si François Hollande a affirmé qu'il voulait « chercher un accord », il a néanmoins décidé de prendre la tête de la partie sud de la faille. D'abord sur la forme. David Cameron et Angela Merkel se sont sans doute souvent sentis visés par les allusions du président français. Lorsqu'il a défendu l'aide européenne contre la pauvreté ou demander que l'on ouvrît le « chantier du salaire minimum européen », la chancelière qui réclame l'abandon de la première aide et tente de réduire la portée de tout salaire minimum en Allemagne, a dû grincer des dents. Quant à David Cameron, il a été une cible quasi constante de François Hollande qui a fustigé son comportement pendant la prise d'otages algérienne et repoussé avec mépris cette «Europe à la carte »  tant défendue voici quelques jours par le premier ministre néerlandais qui, lui, il est vrai, est de l'autre côté de la faille. François Hollande a aussi affirmé que son ambition était la défaite « de la conception de Margareth Thatcher », l'icône du premier ministre britannique.

Mais il y a en réalité plus que ces querelles personnelles. La logique de François Hollande sur les grands sujets qui engagent l'avenir de l'Europe semble entrer en collision frontale avec celle de David Cameron, mais aussi avec celle d'Angela Merkel. Un rapide tour d'horizon le prouvera.

La bataille du budget

Sur le budget européen, l'Allemagne et le Royaume-Uni, mais aussi la plupart des pays du nord du continent (Pays-Bas, Danemark, Suède, Finlande, Autriche...) réclame une limitation ou une baisse du budget de l'Union sur la période 2014-2020. La logique avancée est que l'Union européenne ne peut échapper à l'austérité générale qui est mise en place sur l'ensemble du continent. Puisque les Etats doivent limiter leurs dépenses, il faut que leurs contributions à l'UE soient réduites et que les prestations européennes subissent le même sort. Sur ce point, la position développée par le président français est entièrement inverse : il a présenté le budget européen comme le « prolongement du pacte de croissance » décidé en juin dernier. Et d'ajouter : « à quoi bon avoir accepté un pacte de croissance si on doit mettre en place un budget de déflation ? »

Pour François Hollande, le budget européen est donc un « barrage » contre l'austérité et non un « complément » de cette austérité. C'est pourquoi il ne semble vouloir céder sur rien : la PAC, les fonds de cohésion, les budgets de la recherche, celui de la lutte contre la pauvreté. Il faut tout conserver et même augmenter. « Il faudra raisonner ceux qui veulent réduire le budget européen », a-t-il martelé. Autrement dit, dans le choc des deux logiques, pas question de céder.

Désaccords sur la politique économique

Sur la politique économique, les pays du Nord, Allemagne et Royaume-Uni compris, plaident toujours pour des politiques d'ajustements nationales permettant d'améliorer la compétitivité des pays concernés. David Cameron a appelé à des réformes d'envergure des marchés du travail, Angela Merkel a salué les « premiers succès » (contestables) des politiques d'austérité. Ces pays ne souhaitent pas de coordination des politiques européennes qui prendraient en compte le tout européen. Ils souhaitent que l'Europe soit une zone de compétition où les pays améliorent leurs compétitivités relatives.

A l'inverse, François Hollande a réclamé une politique économique pensée au niveau européen. Il a repris l'argument de la relance par la demande intérieure des pays à fort excédent pour aider les exportations des pays en déficit. Réclamée par Mario Monti à l'été 2012, c'est une pierre dans le jardin d'Angela Merkel.  Ce que souhaite le président français, c'est clairement que l'Allemagne renonce à une partie de sa compétitivité pour améliorer celle des autres. Une politique que l'on rejette depuis toujours à Berlin.

Un conception très différente de la solidarité

Sur la solidarité, les Allemands ont toujours eu une position très restrictive. En bons libéraux, ils n'envisagent aucune solidarité sans responsabilité. La vision de la solidarité est celle qui s'est imposée dans la politique européenne : c'est une aide ponctuelle sous les conditions les plus strictes. C'est la logique qui a présidée à la création du Mécanisme européen de Stabilité. Tout ceci vise à empêcher toute « union des transferts. » La position de François Hollande est différente : elle repose sur des politiques communes qui sous-entendent forcément des financements communs. D'où la rapide allusion aux « Eurobonds », qui est un véritable casus belli pour l'Allemagne et que la France avait abandonnés par la voix de son premier ministre dès juin. Elle repose également sur des politiques sociales (financement de la transition professionnelle, salaires minimums, lutte contre le chômage) qui sont autant d'éléments inacceptables pour les pays du Nord qui y laisseraient une partie de leurs avantages compétitifs. Là encore, cette conception de la solidarité a peu de chances de s'imposer. Mais c'est désormais un élément de ce fossé entre nord et sud.

La réforme des institutions en panne

Sur l'architecture institutionnelle future de l'Europe, François Hollande s'oppose à la fois à la position britannique et à la position allemande. A « l'Europe à la carte » de David Cameron, Paris oppose une « Europe différenciée. » Cette conception, dont le président français fait remonter l'origine à Jacques Delors consiste à faire tenir l'Europe sur un « socle commun indiscutable », puis à approfondir des éléments précis avec les pays volontaires, afin que chacun puisse y entrer ensuite. L'exemple, c'est l'euro, mais aussi Schengen. Autant de choix que n'a pas fait le Royaume-Uni qui entend, lui, négocier jusqu'au « socle commun. »

Mais la divergence est encore plus frappante avec l'Allemagne. François Hollande s'est avancé très loin devant les députés européens, réclamant une « union politique » de la zone euro avec un « gouvernement de la zone euro doté d'un budget et des instruments financiers. » Il a même proposé de réviser les traités après les élections européennes de 2014. En Allemagne, on parle certes aussi d'union politique, mais ce stade est toujours présenté comme ultime, une fois que les pays du sud auront achevé leur rattrapage. La seule proposition concrète faite sur ce point par Berlin a été celle de Wolfgang Schäuble à l'automne d'un « super commissaire » aux affaires financière. Mais l'Allemagne refuse toujours le renforcement des moyens de la Commission européenne et on la voit clairement mal abandonner sa souveraineté. Ce serait, du reste, bloqué immédiatement par la Cour constitutionnelle de Karlsruhe.

L'euro

Enfin, le véritable casus belli contenu dans le discours de François Hollande concerne la BCE et l'euro. En réclamant une « vrai politique de change » pour la zone euro, le président français a provoqué ouvertement l'Allemagne. Certes, il s'est empressé de corriger, affirmant qu'il ne voulait pas toucher à l'indépendance de la BCE, mais comment autrement empêcher « l'euro de fluctuer au gré des marchés. » Pour stabiliser l'euro à un « niveau conforme à la réalité économique », il faut clairement agir sur le marché, soit par une politique monétaire, soit par un contrôle des changes. Si François Hollande souhaite imposer une valeur de l'euro que la BCE devra faire respecter, il faudra modifier les statuts de cette dernière. Mais l'objectif d'inflation pourra-t-il alors être maintenu ? Et quelle sera la « bonne valeur de l'euro ? Sera-ce celle qui bénéficie à la France, à la Grèce ou à l'Allemagne ? Qui décidera de cette valeur et comment ? Autant de questions qui devraient provoquer l'ire des Allemands intransigeants sur la politique de lutte contre l'inflation qui détermine le bon taux de change de l'euro et sur l'indépendance de la BCE n'est pas discutable. La stabilité de la monnaie ne se décrète pas, pour les Allemands, elle s'impose par la politique monétaire. Pas besoin donc de fixer un taux pivot à l'euro.

Un jeu risqué pour le président français

 pour mFrançois Hollande a donc clairement pris acte de la faille européenne. Son discours constitue une vraie rupture. Il a ainsi retrouvé les accents du tout début de son quinquennat. Accents qu'il avait abandonnés avant le sommet de la fin juin 2012. Mais le président français semble déterminé à contrebalancer l'influence des pays du nord. L'enjeu n'est pas mince. Il s'agit pour lui, comme il l'a souligné, de bloquer le projet d'une Europe « addition de nations et d'intérêts », pour en revenir à une vraie solidarité. Mais, objectivement, ses leviers sont faibles. Les pays du nord sont en position de force, les pays du sud faibles. L'Italie est en pleine campagne électorale et peine à définir une ligne, le gouvernement espagnol est allé chercher l'appui d'Angela Merkel pour renforcer sa position affaiblie par la corruption. François Hollande a cherché l'appui des députés européens en se présentant comme le champion de la cause fédéraliste, mais sera-ce suffisant ? Rien n'est moins sûr. La France reste affaiblie par sa position précaire sur les marchés. Et surtout, le durcissement du discours de François Hollande pourrait conduire à jeter l'Allemagne dans une alliance avec le Royaume-Uni. Une alliance qui aurait des conséquences importantes pour l'avenir de l'Europe. Et pas celles voulues par le président français.


 

Commentaires 64
à écrit le 07/02/2013 à 7:17
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Notre Président est donc bien placé pour négocier un nouveau compromis Franco-Allemand historique. Il resterai alors légitimement dans l'histoire .

à écrit le 06/02/2013 à 10:23
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Il me semble que Mr Godin fasse preuve d'une certaine imagination lorsque il parle d'une proposition "fédéraliste" dans le discours de Hollande. Un grand merci pour ses propos bien plus mesurés à l'égard d'autres nations que dans le passé récent. Je ...

le 06/02/2013 à 10:52
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@ déni de réalité: "L'Autriche, les USA, l'Allemagne et la Suisse sont des fédérations économiquement prospères - avec de banques centrales strictement indépendantes (!) " Malheureusemt il faut remplacer "sont des fédérations ....avec des banques ...

le 06/02/2013 à 10:59
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Bravo ! Tout y est dit !

le 06/02/2013 à 13:01
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Vous confondez fédérations de régions avec fédérations d'états nation. Ce n'est pas la même chose. "Mr Mitterand à exigé l'introduction de l'Euro", là vous refaites l'histoire.

le 06/02/2013 à 14:03
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@DEUFRA2011: La BCE devrait être toujours indépendante, bien que cela se discute. Il est vrai que l'Allemagne n'avait pasla même ferveur pour le lancement de l'Euro que la France. Votre question est bonne, mais la France a déjà d'autres problèmes que...

le 06/02/2013 à 15:45
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J'aime toujours apprendre, mais qu'est ce que cela change? L'Allemagne a accepter l'abondon de sa monnaie contre un contrat qui garantissait l'indépendance de la BCE identique au modèle de la Bundesbank pour la Deutsche Mark. Autre clause était le p...

à écrit le 06/02/2013 à 8:58
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Excellent article qui résume en large la discussion en Allemagne. Pourquoi vouloir réunir des peuples avec force qui veulent vivre différement.Pourquoi ne pas reconnaître la réalité qu'il y a deux cultures en Europe et on ne peut pas avoir une seul...

à écrit le 06/02/2013 à 3:18
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Le socialisme nous laisse le choix entre la misère ou la soumission !

le 06/02/2013 à 9:54
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oui, et le libéralisme c'est misère ET soumission. L'un conditionne l'autre.

le 06/02/2013 à 10:25
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oui et liberte va avec responsabilite....belle offrande ce chameau(relisez ainsi parlais-je)

à écrit le 06/02/2013 à 3:09
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Et si, à moyen terme, l'euro implosait et l'Europe avec ??

le 06/02/2013 à 4:26
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C'est bien ce qui risque d'arriver... L'?uro fluctuant c'est la mort de nos entreprises qui ne peuvent pas se transformer aussi rapidement que la monnaie varie dans le temps. Un jour il fait beau on embauche à tour de bras, l'autre jour on est oblige...

le 06/02/2013 à 7:20
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En écrivant que la fin de l'Euro et de l'Europe pourrait devenir réalité, je pense aux plus de mille fabriques qui ont mis la clés sous la porte depuis 2009 en France. Et ça continue. Et le nombre d'entreprises, de commerces ? Le chômage explose. D...

le 06/02/2013 à 7:21
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Vous avez très bien décrit ce que je pense aussi. Reste que dans les deux cas de figure (L'Europe continue ou s'arrête) je ne vois pas le chômage baisser en France?sauf si on est capable de faire notre "révolution libérale" c'est-à-dire ne plus atten...

le 06/02/2013 à 10:32
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Il est très artificiel d'opposer l'État et les entreprises. Dans le contexte actuel, pour que les dernières se portent bien, en France, il faudrait surtout que l'État les protège, par des barrières douanières, des pays qui ne jouent leur croissance q...

le 06/02/2013 à 11:49
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@européen - Effectivement dans les deux cas de figure, on ne voit pas comment résorber le chômage sur un champ de ruines (depuis 2009 plus de 1000 usines n'existent plus en France, c'est énorme). Comment des personnes qui ont 40 ans ou plus peuvent-e...

le 06/02/2013 à 12:49
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@Fabien : n'oubliez pas ceci : en France, nous avons le chômage, en Allemagne et en Grande-Bretagne, ils ont du boulot ... et la pauvreté ! La bombe à retardement pourrait être beaucoup plus grosse que vous le suggérez !

à écrit le 06/02/2013 à 2:45
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Petit oubli du journaliste : le droit de veto nouvellement accordé au Parlement européen sur le budget. Le président Hollande aurait été stupide de ne pas faire monter la pression. Il y a gagné un allié de poids, celui défendant le plus sincèrement l...

à écrit le 06/02/2013 à 0:16
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Pour avoir de vrai infos sur l'assemblée nationale: http://www.lcp.fr/lcp-en-direct/mariage-pour-tous

à écrit le 05/02/2013 à 23:15
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Notre bon Hollande il y croit encore a ses Eurobonds et au principe des vases communicants qui ne marchera jamais entre le Nord et le Sud tant qu il ( = la France) n´aura pas fait le ménage dans ses finances publiques. Il y a du pain sur la p...

à écrit le 05/02/2013 à 22:59
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Hollande voit l'Europe à l'image de la France : une bonne bureaucratie attelée à une règlementation fédérale, des minima sociaux dans tous les sens, un contrôle des changes, une solidarité dans l'irresponsabilité, etc. C'est même la France à papa. Po...

à écrit le 05/02/2013 à 22:23
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Plutôt" minable " le petit représentant de la France !! Il devrait d'abord penser à mettre de l'ordre dans son gouvernement et dans son pays !!!

le 06/02/2013 à 2:47
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Les députés européens ont eu plus de respect pour sa venue et son intervention que vous dans votre court commentaire.

le 06/02/2013 à 5:52
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Tu parles, les deputes europeens ils s accrochent a leur fauteuil et a leur job.....alors bien sur qu ils sont contents qu on leurs cirent les bottes......

le 06/02/2013 à 8:44
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Flanby, ne pouvant se faire entendre par ceux qui comptent vraiment, est allé se faire entendre devant une chambre d'enregistrement, trop heureuse que l'on parle d'elle...

le 06/02/2013 à 10:00
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Vous vivez dans le monde des bisounours ou vous travaillez pour je ne sais quelle fondation europésite ?

le 06/02/2013 à 12:16
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Je rappelle que le Parlement européen a pour la premier fois un droit de véto sur l'adoption du budget. Ceux qui veulent une baisse de ce budget devront soit trouver un compromis soit le budget actuel sera reconduit. Le Parlement européen est un alli...

à écrit le 05/02/2013 à 21:45
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C'est sûr que si l'on explique à nos "bronzés de l'économie" qui servent de base électorale à FH qu'il est indolore de sortir de l'euro et de dévaluer pour devenir compétitif !!! alors forcément, avec le courage qui est le leur...ça les intérresse. A...

le 06/02/2013 à 6:58
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c'est vrai qu'imaginer flamby en mechant en à fait sourire plus d'un...je pense en premier lieu a ces islamistes dont on recupere les fragments dans des arbustes au mali...

à écrit le 05/02/2013 à 21:36
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Ce président médiocre veut être le leader des pays médiocres. Ceci en dit long sur son niveau d'incompétence !

le 06/02/2013 à 0:04
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Vivement le retour d'un vrai grand homme qui nous a fait tant de bien : Nicolas Sarkozy. Niveau compétence il n'y avait pas mieux.

le 06/02/2013 à 2:37
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@Nico au niveaux de compétence tous les deux derniers présidents sont des nuls.

à écrit le 05/02/2013 à 21:29
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Cette Europe libérale, les Français l'ont rejetée démocratiquement depuis belle lurette !!! Alors oui, cette Europe, nous n'en voulons pas, cette Europe incapable et qui nous plonge dans la dépression économique et la misère, nous n'en voulons ABSOLU...

le 06/02/2013 à 10:06
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Cette UE est libérale car de conception US (de Gaulle était contre mais trahi par les allemands) en vue du marché transatlantique de 2015. On sera tous de bons petits américains, jobs précaires et gavés au crédit.

à écrit le 05/02/2013 à 21:17
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N'était-ce l'audience pléthorique de ce Parlement européen (mais combien sont-ils donc ?), on pourrait écrire que M. F.Hollande a prêché dans un désert....

à écrit le 05/02/2013 à 21:05
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je ne partage pas le point de vie de cette analyse. Mr Hollande a dit qu'il ne comprenanait pas l'austérité au detriment de la croissance. Avis que partage d'ailleurs la première puissance economique du monde les Etats Unis. Il a éagalement dit qu'il...

le 06/02/2013 à 2:40
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FH à dit aussi qu?il est allé au Mali pour l'Europe, pour amuser la galerie......

à écrit le 05/02/2013 à 20:50
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Hollande est isolé en France, il le sera en Europe. Le monde a changé et il ne l' a pas encore compris et pense comme un socialiste des années 1970. Et ce n' est pas le conflit du Mali et le mariage des homosexuels qui cacheront sa médiocrité de chef...

le 06/02/2013 à 0:06
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C'est vrai Nicolas Sarkozy avait tout compris. Sa haute compétence nous manque cruellement

à écrit le 05/02/2013 à 20:32
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le pauvre Corrézien complètement à côté de ses pompes, il suffit de voir l'état de la France pour s'en convaincre, il veut la faillite de l'Europe, encore heureux que Napoléon ait été vaincu à Waterloo par la coalition Blücher et Wellingtion ont batt...

le 05/02/2013 à 23:01
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Il aurait du rester au Mali. Il a deja son chameau la bas !

à écrit le 05/02/2013 à 20:19
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Solidarité: je ne fais aucune économie, je laisse la France telle qu'elle est et vous, par solidarité, vous m'aidez. C'est le credo du roi fainénant mendiant, François Hollande.

le 06/02/2013 à 5:48
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roi faineant ou roi des faineants?

à écrit le 05/02/2013 à 19:59
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Le président Hollande a parfaitement raison sur tous les points énoncés. Seule une union Fédérale est susceptible de mettre sur rail une Europe forte, capable d'orienter une conception régulée des marchés. Nous devons pour cela nous lier ; unir nos f...

le 05/02/2013 à 22:55
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Le seul bémol à votre credo est que les francais parlent toujours d'union, ..et qu'ils ne cessent d'avoir des singularités, au niveau fiscal, pour la défense de leurs intérêts, pour défendre leur exception culturelle..il faut vraiment vivre en France...

à écrit le 05/02/2013 à 19:51
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C?est étrange de faire l?Europe et ensuite de cracher dessus. La politique de monnaie forte c?est la base, la dévaluation et l?inflation c?est des escroqueries politiques. On a déjà un Caucescu avec Papandréou, les bourreaux de l?Europe ça commence à...

à écrit le 05/02/2013 à 19:35
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Pourquoi les pays nordiques sont carrés et rigoureux et les pays du sud sont, dépensier, désorganisés et prône d'avantage de solidarité ? Es à cause du soleil ? C'est vrai que les cigales adorent le soleil, elle chantent toutes ravies au mois d?août...

le 05/02/2013 à 19:58
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Je le trouve tres interessant le discours de David CAMERON !

le 05/02/2013 à 19:59
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Vous deriez prendre connaissance du discours de David CAMERONE je le trouve tres interessant

à écrit le 05/02/2013 à 19:13
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Hélas, Mr Hollande n'est pas en position de négocier grand chose après la débâcle économique de Sarkozy et les premiers signes peu encourageants du gouvernement Ayrault. Quant au fédéralisme proposé par Hollande, je ne vois pas vraiment de propositio...

à écrit le 05/02/2013 à 18:46
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il a decide de s'isoler, c'est ' assez minable', mais finalement c'est son probleme

le 05/02/2013 à 19:35
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Ca concerne aussi le notre c'est-a-dire celui de la France !

à écrit le 05/02/2013 à 18:37
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Hollande en leader politique de l'UE, vous y croyez, vous ? Il a déjà mangé son chapeau sur le Traité budgétaire et sur les eurobonds, alors... Ce monsieur n'est là que pour gesticuler et donner l'impression qu'il fait quelque chose mais tout le mond...

le 05/02/2013 à 19:40
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Il est trop tard pour en sortir nous n'aurions pas du y entrer - Il faut dire que le gouvernent actuel n'a rien fait pour que la France soit forte et respectee meme de ses autres partenaires et du monde -

le 06/02/2013 à 10:02
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"Il est trop tard pour en sortir nous n'aurions pas du y entrer". Vaut mieux tard que jamais. Plus on tarde et plus ça coutera cher. Tous nos dirigeants le savent mais bon....

à écrit le 05/02/2013 à 18:30
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Que mr Hollande sorte la france de l union europèenne actuelle dirigée par les pays du nord rigoureux, pour qui un euro c est un euro!!!et qu il reconstruise l europe des depensiers avec les pays du sud (espagne ,italie,grece etc) et rdv dans 3 ans ...

le 05/02/2013 à 19:43
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ont reussi eux !

le 06/02/2013 à 11:06
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sur le dos de qui ?

à écrit le 05/02/2013 à 18:12
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Bonjour, Champion du fédéralisme?? Une blaque? A priori la France n'est guère un exemple à suivre, car elle est constamment rappeler à l'ordre par l'Europe, même en ce qui concerne les droits de l'homme. Elle veut toujours des choses pas possibles,...

le 05/02/2013 à 21:32
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bien vu flanby .......

à écrit le 05/02/2013 à 18:10
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Européens riches, soyez solidaires avec nous ! On a déjà essoré tous les riches de France. C'est votre tour maintenant, s'il vous plaît...

le 05/02/2013 à 18:47
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le svp est de trop !!! c'est pas dans les habitudes de la maison!

à écrit le 05/02/2013 à 18:09
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L'isolement diplomatique est toujours une erreur politique.

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