La crise ? C'est la faute à Keynes, selon le Handelsblatt

Le quotidien allemand fait sa une sur l'économiste britannique accusé d'avoir fait «sept erreurs» à l'origine de la crise actuelle. Et en oublie une au passage...
John Keynes (1883-1946), économiste britannique. Copyright Reuters

L?Europe est en crise? Ne cherchez plus, le quotidien économique allemand Handelsblatt a trouvé le coupable: John Maynard Keynes. En affichant en Une le portrait de l?économiste britannique, le journal des chefs d?entreprise d?outre-Rhin titre: «les 7 erreurs de Keynes». Dans un dossier de neuf pages, le Handelsblatt explique qu?avec «sa théorie de plans de relance par les finances publiques, Keynes a attribué à des générations de politiques la légitimité pour endetter l?Etat.» Et le quotidien de conclure: «ceci est fatal.» Autrement dit, c?est la pensée de l?économiste britannique qui est à l?origine de la crise de la dette.

Les «sept péchés» de Keynes

Le Handelsblatt décrit ensuite ces «7 erreurs» qu?il croit avoir repérées dans la théorie keynésienne et qui serait à l?origine de la crise actuelle:

- 1ère erreur : «L?Etat doit payer». Le quotidien allemand explique que les plans de relance de l?économie ont quasiment tous été sans effet sur la conjoncture. Rappelant que la crise des années 1970 n?a pas été vaincue par la relance, il rappelle qu?une étude de l?institut RWI évaluait l?effet net d?un deuxième plan de relance allemand à 500 millions d?euros pour une dépense publique de 17,5 milliards d?euros. Mais ces dépenses inutiles ont fait croître l?endettement public.

- 2ème erreur : «les banques centrales doivent mettre à disposition de l?argent bon marché.» Citant ce mot de Keynes, «il y a aucune raison pour que l?argent soit rare», le quotidien allemand, le Handelsblatt égrène les conséquences néfastes d?une telle idée: l?inflation (qui ne joue aucun rôle dans la crise actuelle) et les bulles financières. John Maynard Keynes serait donc l?inspirateur de la politique d?Alan Greenspan et, partant, le responsable de la crise des subprimes, mère de la crise actuelle.

- 3ème erreur : «Investir est plus important qu?épargner.» Pour le Handelsblatt, Keynes a «un goût fatal pour la dépense.» En favorisant l?investissement public lorsque la richesse des sociétés conduit les agents économiques à plus épargner, Keynes a encore alimenté la dette publique. Mais, précise le quotidien, il n?a pas saisi que «les sociétés peuvent trop consommer comme dans le cas de l?Espagne, de l?Espagne et du Portugal avant 2007.» Bref, Keynes aurait favorisé la bulle immobilière espagnole.

- 4ème erreur : «Seule compte la demande.» La focalisation de Keynes sur la demande au détriment de l?offre, sa conviction que la demande créée l?offre et non l?inverse aurait conduit les Etats à dépenser des sommes colossales pour soutenir la croissance de la demande, sans se soucier de l?offre et de la compétitivité. «Keynes est borgne», conclut le journal. Une conclusion qui est cependant largement admise par les universitaires depuis plusieurs décennies.

- 5ème erreur : «La croissance permanente est terminée.» Le Handelsblatt critique l?idée keynésienne que la «phase de croissance économique est un épisode de l?histoire humaine.» Pour le quotidien allemand, il n?en est rien et l?économiste britannique a «sous-estimé la capacité d?innovation» de l?humanité. Une sous-estimation qui a conduit à remplacer le soutien à l?offre par un soutien à la demande.

- 6ème erreur : «Le libre-échange nuit au bien-être.» Pour le Handelsblatt, Keynes est un opposant au libre-échangisme international qui aurait défendu l?autarcie en 1933 dans un discours à Dublin. «Il est aujourd?hui évident que Keynes s?est trompé», estime le quotidien qui rappelle que depuis la Seconde Guerre Mondiale, le «bien-être a décuplé, alors que le commerce mondial a triplé.»

- 7ème erreur : «Les plans de relance se financent eux-mêmes.» Le Handelsblatt critique l?idée keynésienne des «effets multiplicateurs»: la dépense publique accroît la consommation qui finance en retour, via la fiscalité, la dépense publique. Et inversement. Selon le Handelsblatt, cet effet est «surestimé» et conduit souvent à un alourdissement de la dette et de la fiscalité.


Avec ce dossier, le Handelsblatt confirme sa volonté de devenir le porte-parole de la pensée ordolibérale classique en Allemagne. Ses critiques envers la politique européenne de la chancelière et ses attaques contre plusieurs pays «du sud» avaient précédemment donné le ton.

Les effets multiplicateurs sous-estimés ?

Il y aurait sans doute beaucoup à dire sur ce dossier, par ailleurs solide. On pourrait remarquer qu?il n?y a pas eu de keynésianisme «pur» dans les années 2000 et que les erreurs des banques que les Etats ont dû soutenir ainsi que le poids de la faillite de Lehman Brothers ne sont guère inspirées par les théories keynésiennes. Concernant l?Europe, la situation catastrophique aujourd?hui du continent est certainement plus à relier avec la stratégie d?Angela Merkel, fort peu keynésienne dans sa politique européenne, qu?avec la générosité de l?Etat. Du reste, plusieurs organisations internationales comme le FMI ou S&P, ont avoué avoir sous-estimé les multiplicateurs fiscaux.

Une erreur oubliée ?

Malicieusement, on pourrait aussi rappeler que John Maynard Keynes s?est principalement fait connaître par la publication d?un livre «Les conséquences économiques de la paix» où il dénonçait le traité de Versailles et ses conséquences sur l?économie allemande. Ce texte a eu beaucoup d?influence aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Il a permis à l?Allemagne, après-guerre, lors des accords de Londres de 1953, de régler très avantageusement ses dettes liées aux réparations de la Première Guerre Mondiale. Pourtant, certains économistes comme le libéral Etienne Mantoux dans son ouvrage La Paix Calomniée (1944) avait pourtant considéré que cette analyse de Keynes était erronée. Une erreur que, curieusement, le très libéral Handelsblatt ne retient pas dans sa liste?
 

Commentaires 139
à écrit le 05/05/2013 à 18:04
Signaler
D'abord, rappelons nous qu'en 39, la crise était loin d'être terminée, new deal ou pas. C'est la guerre qui l'a "résolue", en remettant les compteurs à zéros. Ensuite, les crises surviennent lorsqu'on arrive aux limites mathématiques des systèmes en ...

à écrit le 18/02/2013 à 0:03
Signaler
Les keynésiens n'ont fait que gérer une crise monumentale. Les accuser, c'est comme accuser les pompiers au lieu d'accuser les pyromanes qui ont mis le feu. Les premiers coupables sont les banquiers cupides.

le 19/02/2013 à 15:30
Signaler
C'est ce qu'on disait aussi en URSS durant ses 74 années de crise. Maintenant, cet article démontre que le pompier est aussi le pyromane et qu'ils utilisent de l'huile dans leurs tuyaux?

à écrit le 17/02/2013 à 16:13
Signaler
çà fait belle lurette que Keynes est critiqué partout mais çà commence à peine en France, comme pour Freud qui était vénéré aux USA, puis détesté au vu des désastres thérapeutiques. La France finance des universités et des écoles supérieures qui ense...

à écrit le 17/02/2013 à 8:07
Signaler
Keynes est décrié à tort car il n'a jamais soutenue l'idée que l'état doit faire des dépenses publiques en période de croissance, Il a soutenue l'idée qu'il fallait le faire en période de crise et de récession pour relancer la machine économique par ...

le 18/02/2013 à 0:15
Signaler
Exactement, nous avons un fort sous-investissement chronique, les japonais sont à 5%, nous en sommes à la moitié au mieux. Par exemple, ni la France ni l'Europe n'est capable de fabriquer des ordinateurs. Nous sommes gravement dépassés avec des menta...

à écrit le 17/02/2013 à 0:56
Signaler
Le problème avec les libéraux pur-jus , c'est que pour eux, l'état ne doit jamais intervenir sauf en dernier ressort. Le dernier ressort c'est évidemment quand le secteur financier est en difficulté. Bref d'après eux, aucun secteur ne peut être aidé ...

le 18/02/2013 à 10:26
Signaler
Vous ne devez pas bien connaître ces libéraux "pur-jus". Lisez les auteurs et les quelques hommes politiques (en France il n'y en a pour ainsi dire pas) qui se revendiquent du libéralisme et vous remarquerez non seulement qu'ils sont très massivement...

le 19/02/2013 à 15:35
Signaler
« l'état ne doit jamais intervenir sauf en dernier ressort» Ah bon ? Je me demande bien quel libéral pur-jus est pour sauver les banques et le maintien d'une finance ponzi, cela aboutissant à une monopolisation des ressources, au maintien de ressour...

à écrit le 16/02/2013 à 22:14
Signaler
caricature de la pensée keynesienne. Et Milton Friedman dans tout ça ?

le 19/02/2013 à 15:37
Signaler
Milton Friedman n'a fait qu'établir la continuité du keynésianisme. Ne disait-il pas justement qu'on était tous keynésiens ?

à écrit le 16/02/2013 à 17:08
Signaler
Votre article est interessant, toutefois il ne faut pas confondre le "libre-échange" avec le "libre-échangisme", comme vous l'écrivez en "sixième erreur". Cela ne relève pas du même registre!

à écrit le 16/02/2013 à 15:40
Signaler
Le Handelsblatt est le porte-parole des chefs d'entreprise allemands. Il s'agit d'une publication nettement néoliberale. Il défend cette réligion d'interêt du patronat jusqu'à la mort. C'est sa mission, tout court. Les sept points sur lesquels Keyne...

le 16/02/2013 à 16:35
Signaler
Votre commentaire est fumant, il y a rien ........Le néant pour soutenir keynes :)

le 17/02/2013 à 2:58
Signaler
Pas du tout! L'histoire économique et la théorie soutiennent Keynes nettement. Pour s'en convaincre il suffit de l'étude sans parti pris.

le 19/02/2013 à 15:40
Signaler
«L'histoire économique et la théorie soutiennent Keynes nettement.» Belle interprétation fallacieuse et partisane de l'histoire. Cependant rien ne le démontre scientifiquement. « Il fait quiconque qui n'est pas analphabète en économie s'éclater de ...

le 06/03/2013 à 14:06
Signaler
En tout cas l'économie empirique et l'économétrie montrent régulièrement que Keynes avait tort. Sur presque tout. Et le règne de la pensée Keynesienne dans les universités qui valent quelque chose est pour le moins chancelant... Tous les économistes...

à écrit le 16/02/2013 à 12:44
Signaler
En 1815, la coalition anglo-germanique n'a pas non plus exigé de dommages de guerre de la part de la France après l'écrasement de l'empire.

le 16/02/2013 à 16:03
Signaler
Le traité conclu entre la France et les Puissances Alliées à Paris le 20 novembre 1815 est un document historique très instructif, vous pouvez le consulter sur Gallica. Les conditions de l'occupation et des indemnités imposées à la France ont été str...

à écrit le 16/02/2013 à 12:01
Signaler
Mais nos gouvernants ont arrangé Keynes à leur sauce : Il n'ont jamais voulu rembourser la dette avec les cagnottes fiscales quand elles apparaissaient. Enfin Keynes n'a fait que justifier théoriquement à postériori l'intuition économique du Présiden...

le 16/02/2013 à 13:07
Signaler
L'intuition de Roosevelt ? Celle qui a fait durer la dépression pendant 15 ans ? Quelle bonne intuition !

le 16/02/2013 à 13:53
Signaler
John Galt est probablement prot....: son univers se limite à la bible et son fusil

le 16/02/2013 à 16:55
Signaler
Ce n est pas on nous insultant mutuellement que nous ameliorerons nos analyses. Le problème des politiques est d' avoir utilise keynes pour justifier leur depenses. Toute théorie n est valable que sous certaines conditions.

le 19/02/2013 à 15:50
Signaler
Tahiti6 Le problème des théories de Keynes vient du fait qu'elles ne sont pas vérifiables, ne sont que des hypothèses idéologiques. La société est en vérité très complexe ; la conséquence voulue de la politique et le résultat peuvent franchement div...

à écrit le 16/02/2013 à 11:18
Signaler
Et nous avec notre loi de 1973 Pompidou Giscard Rothschild la loi de 1973 qui oblige l'État à emprunter aux marchés financiers privés par son article 25 !

le 16/02/2013 à 12:07
Signaler
Pourquoi il existe un marché financier publique ? A qui voulez vous emprunter ?

le 16/02/2013 à 17:30
Signaler
@ Elea 16/02/2013 à 11:18 - La Loi 1973 Pompidou Giscard Rothschild suit la décision des Etats-Unis de suspendre la convertibilité du dollar en or le 15 août 1971, censée établir un nouveau régime de changes flottants en fonction des "forces du march...

le 16/02/2013 à 19:11
Signaler
Vous n'avez rien compris Elea. La loi 1973 est normale, car comme un français qui emprunte auprès d'une banque, un état peut aussi emprunter auprès d'une banque. Le vrai problème, c'est que l'état français a emprunté trop , et quand on emprunte trop,...

le 19/02/2013 à 15:26
Signaler
@ toto 16/02/2013 à 19:11 - Elea n'a pas écrit que l'Etat ne pouvait pas emprunter sur les marchés, elle a écrit que la Loi 1973 "oblige" l'Etat à emprunter sur les marchés financiers. Ce qui est fort différent et c'est cela qui n'est pas normal.

le 06/03/2013 à 14:10
Signaler
Parce que vous voulez qu'il emprunte où, l'Etat ? A ses citoyens, directement ? Sans leur demander leur avis, et à un taux qu'il déciderait lui même ? Sûr que si on avait fait ça, il n'y aurait pas autant de dette... Il y en aurait 10 fois plus !!!! ...

à écrit le 16/02/2013 à 11:02
Signaler
Ce qui est génial avec les libéraux, c'est que plus on applique leurs méthodes, et plus on s'enlise dans la crise ; et plus on s'enlise dans la crise, et plus c'est la preuve pour eux qu'il faut appliquer leurs méthodes.

le 16/02/2013 à 11:42
Signaler
Qui creusent les déficits avec leurs plans de relances, et se ré-endettent toujours plus et encore pour relancer la relance? A l'opposée, les méthodes libérales sont appliquées en Suisse, et visiblement elles font leurs preuves! Chômage inférieur à 3...

le 16/02/2013 à 13:53
Signaler
@toccata connaissez vous un seul paradis fiscal qui ait un sérieux problème de chômage, moi pas . Bizarre, Bizarre. Mais les suisses ont toute ma sympathie cependant (Monaco, Andorre, Saint Barth, Singapour, Les iles Anglos Normandes, le lichtenstein...

le 16/02/2013 à 17:14
Signaler
La Suisse a d' autres points fort comme les montres, les bijoux et l agroalimentaire ( nestle )

le 19/02/2013 à 17:57
Signaler
Ah parce que lorsque l'on ne pratique pas le même vol outrancier de la richesse d'autrui (comprendre politique fiscale assomante), on est automatiquement un paradis fiscal pour vous ? "S'il y a des paradis fiscaux, c'est qu'il y a des enfers fiscaux...

à écrit le 16/02/2013 à 10:52
Signaler
Ben voyons, c'est surtout pas la faute de l'austérité. C'est tellement plus logique de relancer l'économie en baissant les salaires. Et accessoirement, j'adore le : "il est aujourd'hui évident que Keynes s'est trompé sur le libre échange". C'est vrai...

à écrit le 16/02/2013 à 10:51
Signaler
La preuve est apportée que les depenses accrues de l´état avec des grans projets d´infrastructure comme cela ete le cas avec le New Deal aux USA dans les années 30 n´a eu qu un impact marginal sur la reprise de l´economie et qu ´en realité c e...

à écrit le 16/02/2013 à 2:14
Signaler
La crise vient que les pays n'ont pas su faire face à la fin du pétrole. Au lieu de créer des technologies peu consommatrices, on a fait des guerres pour le pétrole, repoussant l'échéance plus loin, mais échéance qui nous a rattrapés finalement.

le 16/02/2013 à 10:26
Signaler
La fin du pétrole sera la cause de la crise terminale du système économique basé sur les transports. Les errements de l'économie ont été provoqués par l'instabilité des prix du pétrole.Une augmentation régulière et constante du prix du pétrole aurait...

à écrit le 15/02/2013 à 20:57
Signaler
Aucune surprise.Keynes etait socialo avec des recettes socialos qui ont echouees partout dans le monde.

à écrit le 15/02/2013 à 20:56
Signaler
Marre d'entendre des incompétents disserter sur l'effet multiplicateur d'une dépense publique ; l'effet varie du tout au tout selon la situation économique et l'objet financé. Construire un réseau d'autoroutes dans un pays en crise et en voie de dév...

à écrit le 15/02/2013 à 20:08
Signaler
De toutes les façons, je ne prétends pas avoir raison sur tout, puisque j'ai raison sur tout !

le 16/02/2013 à 10:30
Signaler
Un scientifique dirait :"Plus le sais, moins je sais". En effet une connaissance nouvelle ouvre souvent des perpectives impensables précédemment (voir Newton et Einstein). La vanité est souvent le germe de l'intégrisme !

à écrit le 15/02/2013 à 18:30
Signaler
Ce sujet est dans mes cordes et je vais vous le prouver en étalant mes immenses connaissances livresques !

le 15/02/2013 à 18:46
Signaler
Si j?avais le malheur de ne voir dans le capital que l?avantage de capitalistes, et de ne saisir ainsi qu?un côté, et, assurément, le côté le plus étroit et le moins consolant de la science économique, je me ferais Socialiste ; car de manière ou d?au...

le 15/02/2013 à 18:53
Signaler
J'ai noté qu'il y avait une faute d'orthographe dans l'article.

le 15/02/2013 à 21:25
Signaler
La culture, c'est comme la confiture!

à écrit le 15/02/2013 à 18:17
Signaler
je rappelle comme ça en passant l'une des bases de Keynes, base apparemment non connu par tous les éminents économistes qui se succèdent sur ce fil : en période de croissance le budget de l'état se doit d'être excédentaire pour compenser les dépenses...

le 15/02/2013 à 20:00
Signaler
@picnic ;le dire,l'écrire...très bien l'appliquer, là les maux de tetes arrivent...cigale ou fourmi ....

à écrit le 15/02/2013 à 17:58
Signaler
Voila bien le problème une théorie qui convient parfaitement aux politiques pour se faire réélire.Ce n'est pas de la faute a K mais aux hommes politiques. Alors bien sur s'attaquer a K en France ce n'est pas politiquement correcte. Certes la faillite...

à écrit le 15/02/2013 à 17:48
Signaler
La premiere fois que j'ai lu Keynes (j'etais ado fan d'economie), j'ai trouvé son raisonnement absurde, digne d'un fonctionnaire ou d'un technocrate, qui provilegie l'action de l'Etat partout. Il defent d'avantage d'Etat dans l'economie productive, p...

le 15/02/2013 à 18:23
Signaler
T'as une vie passionnante ...

le 15/02/2013 à 18:34
Signaler
Provisoire... Tout est la ! Les solutions apportés par Keynes sont des solutions temporaires de crises. Nos politiques les appliquent sans discontinuer depuis les 30 glorieuses... Cherchez l'erreur !

le 15/02/2013 à 19:27
Signaler
d'accord avec réaliste. Il ne faut pas confondre des solutions préconisées pour une sortie de crise ( et pas forcément de toutes les crises !! ) et l'attitude des politiques qui en ont fait une façon de "gérer" pour pouvoir tout promettre en reportan...

le 15/02/2013 à 23:58
Signaler
C'est chou la passion de l'economie a l'adolescence; ça me fait penser a une anecdote de Woody allen qui declarait n'avoir rien compris a 2001 de kubrick a 30 ans. Mais 10 ans plus tard il avait été oblige d'en reconnaître tout le génie voire la...

le 19/02/2013 à 16:04
Signaler
Le problème des solutions keynésiennes, c'est que même si cela peut fonctionner, le fait que cela soit temporaire signifie qu'il faille les supprimer par après. Le keynésianisme aboutit à l'éviction de l'économie de marché par l'état, puisque l'état...

à écrit le 15/02/2013 à 17:39
Signaler
aucun rapport entre "l'erreur oublié" à la fin de l'article et la théorie générale de Keynes. Il s'agit de 2 sujets différents.

le 15/02/2013 à 18:25
Signaler
Ah revoici notre "chef d'entreprise" en veille permanente sur la Tribune...

le 16/02/2013 à 11:57
Signaler
exact, aucun rapport.

à écrit le 15/02/2013 à 17:36
Signaler
Le patronat allemand est encore pire que la droite allemande, donc Gaffe, pas de salaire minimum, délocalisation dans les pays non euro ou en zone dollar, double société allemande avec une part considérable de pauvres ou quasi pauvres assistés par l'...

le 15/02/2013 à 18:14
Signaler
sur la question de la demande, il est évident que sans demande il n'y a pas d'offre, donc sans demande solvable tu peux toujours innover, ru l'as dans le baba comme on dit poliment et aller de faire pendre ailleurs, m^ma avec les meilleurs produits ...

le 15/02/2013 à 19:26
Signaler
@addtif ; parfait , et d'attendre les élections en automne...le peuple Allemand en a marre....etre plus pauvre au 21 siècle qu'au 20...qu'on m'explique .Après on verra l'applomb d' Handsblatt .

le 15/02/2013 à 21:21
Signaler
@addtif " il est évident que sans demande il n'y a pas d'offre". Mort de rire. Est-ce que vous vous rendez compte des bêtises que vous écrivez ? Y avait-il une demande pour l'iPhone avant qu'il n'arrive sur le marché ? Y avait-il une demande de voitu...

le 16/02/2013 à 3:45
Signaler
etre plus pauvre?c'est le debat:,avoir plus d'euro faible ou un peu moins d'euro fort.le débat est tronqué entre ceux qui discutent avec des mots et ceux qui raisonnent en valeur(marchande et non verbale)....finalement,il est sans importance,seuls ce...

le 16/02/2013 à 10:40
Signaler
@Pierre Pas tout à fait juste, l'offre d'Iphone ou de voitures est la conséquence d'une évolution de la demande de communication. C'est bien parce que cette demande existe que les produits sont créés. Sans demande, sans marché, pas de produits.

le 16/02/2013 à 11:27
Signaler
imaginez que l'on vous paie 500 ou 600 euros ou même 800 ou 850 par mois, qu'il n'y ait pas d'allocs, pas de HLM, et que pour vivre vous devez utiliser une caravane, parfois l'hotel à 2 balles, avec quel fric paierez vous les nouveautés, un ephone o...

le 19/02/2013 à 16:07
Signaler
@addtif C'est quoi la demande, si ce n'est pas une offre ? Souvenez-vous que la monnaie n'est qu'un outil intermédiaire. La finalité sera toujours d'échanger du lait contre des oeufs, des pommes contre des poires, de la viande contre des chaussures?

à écrit le 15/02/2013 à 17:34
Signaler
L'une des plus grande source de mauvaise compréhension de l'économie est de remplacer le mot "échange" par les mots "offre et demande", et ensuite de séparer artificiellement l'un de l'autre. Un échange, c'est un produit échangé contre un produit. fa...

le 15/02/2013 à 18:25
Signaler
Et en français ça veut dire quoi ?

le 16/02/2013 à 0:38
Signaler
@@john galt ouvre un dictionnaire

à écrit le 15/02/2013 à 16:41
Signaler
A l'origine Freddy Mac et Fanny Mae (sociétés para publiques US) étaient dans une situation si carastrophique, que les autorités américaines n'ont pas eu d'autres choix que de "privatiser"ces monstres. Pour pouvoir vendre leurs titres très risqués,...

le 15/02/2013 à 17:37
Signaler
Freddy et Fanny ont tjrs été para publiques, et comme elles étaient bourrés de subprime grace à la loi de non discrimination, l'état a dû les nationaliser entièrement. La titrisation, c'est autre chose, cela sert juste à dégonfler les bilans bancaire...

le 15/02/2013 à 18:40
Signaler
Chacun remarquera que je suis très bon pour reformuler tout en ayant l'air d'apporter quelque chose au débat. Je sais : je suis très fort mais c'est de naissance...

le 16/02/2013 à 14:08
Signaler
surtout fort en blablas !

à écrit le 15/02/2013 à 16:09
Signaler
Il est étonnant de constater comme nos journalistes s'ingénient à dénigrer les observations étrangères sur la politique de notre pays, au lieu d'y chercher ce qui est pertinent. Ici, on annonce tout de suite la couleur, avec le terme "ordolibéral" qu...

à écrit le 15/02/2013 à 16:06
Signaler
Combien a coûté au contribuable 1 euro de dépenses publiques avant d'être décaissé et souvent sans "retour sur investissement"?

à écrit le 15/02/2013 à 16:00
Signaler
Au fond peu importe que l'on parle de Keynes, de Friedman ou d'autres économistes. Si on fait le bilan des 20 dernières années, il est facile de faire une liste des erreurs qui ont été commises : - A la fin des années 1990 et au début des années 2...

le 15/02/2013 à 18:44
Signaler
Il y a au moins deux autres alternatives pour résoudre un problème de surendettement : le défaut et... la guerre !

le 15/02/2013 à 21:26
Signaler
Les deux cas dont vous parlez sont deux façons parmi d'autre de maquiller un vol.

à écrit le 15/02/2013 à 15:55
Signaler
Chaque homme peut accéder à la compréhension du marché. Même Keynes aurait pu. Comme moi, il aurait suffit d'une rencontre.

le 15/02/2013 à 18:51
Signaler
Monsieur, vous pouvez me lâcher maintenant ?

le 16/02/2013 à 0:06
Signaler
La rencontre n'est possible qu'à condition d'être ouvert à l'autre. Il ne faut pas se calfeutrer. Cossette a bien fait de se liberer.

le 16/02/2013 à 9:48
Signaler
La détermination de Marius pour Cosette l'a aidée à se libérer. L'amour commande tout, le corps, la tête. La misère est universelle; l'amour aussi.

le 16/02/2013 à 14:10
Signaler
Ah! que c'est beau ! chapeau! poète!

à écrit le 15/02/2013 à 15:48
Signaler
Faut-il rappeler que le Traité de Versailles a principalement consisté à demander le remboursement de la rançon kolossale obtenue par les allemands en 1870 ?...

à écrit le 15/02/2013 à 15:42
Signaler
Bonjour, je suis frappé par le dernier paragraphe de l'article ou le journaliste en profite pour avancer sa thèse personnelle: "concernant l?Europe, la situation catastrophique aujourd?hui du continent est certainement plus à relier avec la stratégie...

le 15/02/2013 à 16:39
Signaler
... les articles (de la Tribune comme des autres) sont truffés d'opinion personnelles non étayées ! C'est le journalisme d'aujourd'hui... Si les journalistes connaissaient d'ailleurs quoique ce soit en économie, la presse ne serait certainement pas d...

à écrit le 15/02/2013 à 15:31
Signaler
sa théorie de plans de relance par les finances publiques, Keynes a attribué à des générations de politiques la légitimité pour endetter l?Etat. Voila bien le problème une théorie qui convient parfaitement aux politiques pour se faire réélire. Alors ...

le 15/02/2013 à 16:54
Signaler
Donc en gros votre pensée : laissons faire les marchés et si ça s'écroule tant pis pour les petites gens. Car ne nous voilons pas la face, les dirigeant s'en sortirons toujours bien. Et il suffit justement de regarder LB pour le vérifier. Les gens co...

le 16/02/2013 à 10:52
Signaler
Deux commentaires qui résument parfaitement la situation. Le fossé se creuse entre les tenants d'une économie libérale et ceux d'une économie plus administrée. L'égoïsme de plus en plus exacerbé des uns et la tradition de partage des autres. Le porte...

le 16/02/2013 à 10:52
Signaler
Deux commentaires qui résument parfaitement la situation. Le fossé se creuse entre les tenants d'une économie libérale et ceux d'une économie plus administrée. L'égoïsme de plus en plus exacerbé des uns et la tradition de partage des autres. Le porte...

à écrit le 15/02/2013 à 15:30
Signaler
Un économiste ne fait jamais d'erreur. Ce sont les politiques qui en font en l'écoutant.

à écrit le 15/02/2013 à 15:18
Signaler
Quel culot ces conservateurs allemands! L'Europe boit leur potion amère qui devait remettre l'Europe et leur pays sur les rails et au bout de 4 ans le malade Europe est encore plus malade qu'il y a 40 ans. Même l'Allemagne s'écroule en fin d'année 20...

le 15/02/2013 à 15:33
Signaler
Apple l'a bien fait (créer un besoin) alors quoi pas...

le 15/02/2013 à 19:09
Signaler
Apple a créé un désir et non un besoin. La base du marketing c'est de faire la différence entre les 2. Susciter le désir est bien plus rémunérateur que répondre à un besoin.

le 15/02/2013 à 19:55
Signaler
Combien d'emplois créés aux USA par Apple? Ce sont surtout les Chinois qui en ont profité!

à écrit le 15/02/2013 à 15:07
Signaler
Ces méthodes ne peuvent fonctionner uniquement si l'économie repart rapidement et que pays en sort grandi en reconquérant des marchés. Aucune signe à l'horizon sur une reprise prochaine et durable mais plutôt une Europe en déclin. De toute façon si c...

à écrit le 15/02/2013 à 15:05
Signaler
C'est la faute à Voltaire, temps que tu y es! Y'en a des qui savent même pas lire dans le passé, ma parole!

à écrit le 15/02/2013 à 15:03
Signaler
La seule erreur de Keynes c'est d'être mort en 1946 et non dans les années 70. S'il est vrai que si la surchauffe des années 70 est une conséquence de la relance par la demande, on ne peut pas dire que les exécuteurs testamentaires de Keynes aient f...

à écrit le 15/02/2013 à 14:40
Signaler
la faute à Keynes ? parce que Friedman et l'école de Chicago ne sont pas concernés ?

le 15/02/2013 à 17:38
Signaler
parce que le chili ou la chine ne sont pas des succès économiques durables ? l'école de chicago, c'est le libéralisme, parce que le libéralisme ça n'a jamais marché ?

le 15/02/2013 à 18:29
Signaler
Mme Irma a parlé... déjà la Chine est un pays et pas un succès économique. Ensuite durable, ben on verra, hein ? Et succès pour qui ? Pour des anciens dirigeants du parti communiste ou des chefs d'entreprise d'état corrompus qui se payent sur la bête...

à écrit le 15/02/2013 à 14:36
Signaler
Oui une bonne analyse du Handelsblatt qui ne fait par contre que résumer certaines critiques du keynesianisme. Par contre rien de très nouveau. Harward a meme fait une sur le phénomène de "crowding out". Concernant la soit-disante "erreur oubliée", s...

à écrit le 15/02/2013 à 14:26
Signaler
Analyse de Keynes OK Effet multiplicateur : K preconisait la fermeture des frontieres...pour l importation par pour l export donc on pouvait aider la production pour l export effet multiplicateur. Actuellement les plans de relance ont profité à la ch...

le 15/02/2013 à 14:41
Signaler
"K preconisait la fermeture des frontieres...pour l importation par pour l export" et les autres pays, ils vont faire quoi, hein? C'est debile comme recommandation...

le 15/02/2013 à 15:05
Signaler
Debile oui mais appliquée par le Japon la chine..je crois la Corée (du sud je précise :-) ) cad ces pays exportent dans des pays ou les biens import;es sont peu taxés et en revanche appliquent des taxes importantes sur les pdts importés dans leurs p...

le 15/02/2013 à 15:22
Signaler
Nous n'avons pas d'accord de libre-echange complet avec ces pays-la me semble-t-il... Nous avons des accords d'echange sur tel et tel secteurs que nous negocions. En terme d'echange commercial, l'Europe beneficie pour le moment + de l'accord avec la ...

le 15/02/2013 à 18:50
Signaler
Comme le Japon vient de déclarer la guerre monétaire à, entre autres, l'Allemagne, ça m'étonnerait beaucoup que la Corée reste les bras croisés car elle est positionnée en partie sur les mêmes produits que les deux autres (automobile). Donc la suite ...

à écrit le 15/02/2013 à 14:14
Signaler
Merci pour cet article qui semble plus fin que celui dont il est la critique.

à écrit le 15/02/2013 à 14:00
Signaler
Il est encore temps pour Hollande et son gouvernement de majorette de couper dans les dépenses publiques de l'état et services publiques, collectivités territoriales en réduisant le nombre de fonctionnaires y compris députés et sénateurs comme dans l...

le 15/02/2013 à 14:25
Signaler
Oui, oui, privatisons les entreprises privées et ça ira mieux!

le 16/02/2013 à 9:47
Signaler
Bien dit privatisons les hôpitaux qui accueillent des patients surtout en psy qui relèvent en grande partie du social. Le budget augmente des qu.un problème est mis en exergue au grand jour par des crédits débloqués affectes aux régions pour assurer...

à écrit le 15/02/2013 à 13:52
Signaler
On vient de découvrir une grande realité: si l'etat soutient l'economie cela cré de la dette! Non sans blague! Keynes le savait et ne preconisait pas de s'endetter a 100% du pIB que je sache

à écrit le 15/02/2013 à 13:52
Signaler
On vient de découvrir une grande realité: si l'etat soutient l'economie cela cré de la dette! Non sans blague! Keynes le savait et ne preconisait pas de s'endetter a 100% du pIB que je sache

à écrit le 15/02/2013 à 13:52
Signaler
On vient de découvrir une grande realité: si l'etat soutient l'economie cela cré de la dette! Non sans blague! Keynes le savait et ne preconisait pas de s'endetter a 100% du pIB que je sache

à écrit le 15/02/2013 à 13:44
Signaler
En tout cas, l'article donne le ton et on sait de quel côté se range La Tribune... Maintenant, relisons ce qui est dit : "On pourrait remarquer qu?il n?y a pas eu de keynésianisme «pur» dans les années 2000 et que les erreurs des banques que les Etat...

le 15/02/2013 à 14:45
Signaler
+100000

le 15/02/2013 à 15:30
Signaler
@CPM : bien dit; mais je ne sais pas si vous dérangez ces journalistes. Je pense que vous devriez être plus explicite. La séquence des erreurs 2 à 1 représente effectivement une part déterminante de notre réalité économique actuel.

le 15/02/2013 à 16:46
Signaler
Bien d'accord avec vous ! Mais je ne sais pas s'il est possible de discuter avec des personnes formatées par des écoles de journalisme clairement orientées politiquement. On lit à tire larigot dans la presse que l'ultralibéralisme est à l'origine de ...

à écrit le 15/02/2013 à 13:30
Signaler
"On pourrait remarquer qu?il n?y a pas eu de keynésianisme «pur» dans les années 2000 et que les erreurs des banques que les Etats ont dû soutenir", ben voyons, la situation est complexe est a chaque pays sa peine et ses reponsabilites, mais tout de ...

à écrit le 15/02/2013 à 13:24
Signaler
Le journaliste n'a pas vu que la crise actuelle vient bien des dépenses inconsidérées des états et des politiques qui ne font que promettre la lune à leur clientèle par la dépense, c'est bien là le problème, les banquiers centraux font aussi tout à l...

le 15/02/2013 à 19:45
Signaler
Les dépenses publiques en pourcentage du PIB sont stables depuis le milieu des années 90 en Occident, idem pour la part consacrée aux dépenses sociales. Ni l'Espagne ni l'Irlande n'étaient des pays à forte dette avant la crise

le 16/02/2013 à 19:59
Signaler
dans le meme temps,la part du public augmente dans le pib

à écrit le 15/02/2013 à 13:23
Signaler
...qu'il faille attendre 75 ans pour predire ce qui est déjà arrivé...mais bon, cela servira probablement à l'avenir. Cependant une autre theorie économique prendra le relais, fonctionnera peut etre, puis s'effondrera avant d'etre soigneusement jugée...

à écrit le 15/02/2013 à 13:00
Signaler
Mr Keynes est mort en 1946. Ce qui était peut être vrai a une époque ne l'est sans doutes pas a une autre qui est bien différente... Les choses bougent et changent. Ce n'est pas Mr Keynes qui a fait des erreurs, mais ceux qui ont voulu appliquer ses ...

le 15/02/2013 à 16:40
Signaler
+1 et c'est valable pour tous les malins qui ne savent faire que ressortir des extraits de manuel d'économie du 19ème siécle (n'est ce pas john ?)

le 15/02/2013 à 19:10
Signaler
Et alors ? J'en ai d'ailleurs fait le fond de commerce de mon entreprise (vous-ai je dit que j'étais chef d'entreprise ?) : l'exégèse de vieux grimoires poussiéreux écrits par des charlatans déjà morts et enterrés quand mon arrière grand-mère (celle ...

le 15/02/2013 à 23:44
Signaler
J'adore ce commentaire ...... John Galt aussi .....

le 19/02/2013 à 17:25
Signaler
«Les choses bougent et changent» J'imagine que la loi de la gravité était différente aussi il y a 70 ans.

à écrit le 15/02/2013 à 12:58
Signaler
... avec sa manie de couper systématiquement les photos. Si ça les dérange d'en mettre des correctes, ils peuvent très bien ne pas en mettre du tout, on ne leur en voudra pas : après tout, c'est de la presse écrite, pas du roman photo.

à écrit le 15/02/2013 à 12:53
Signaler
Parfois le bon sens et la raison trouvent le chemin d'une une dans la presse, mais c'est tellement rare... En tout cas, les idées keynésiennes sont probablement celles qui auront causé le plus de mal à l'humanité après les idées marxistes.

le 15/02/2013 à 16:38
Signaler
Bizarrement je suis sur que vous n'avez lu ni l'un, ni l'autre. Mais c'est tellement plus facile de ne pas réfléchir

le 15/02/2013 à 18:38
Signaler
il oublie le facisme, le nazisme etc. quant à son "bon sens", on aimerait bien qu'il nous l'explique !

à écrit le 15/02/2013 à 12:48
Signaler
les libertariens: A défaut d'en rire on pourrait en pleurer. C'est toujours ce mélange de naiveté et de mauvaise fois permanente d'aller chercher les causes de la crise sur le palier du voisin alors que nous héritons bel et bien de l'echec de leur vi...

le 15/02/2013 à 14:49
Signaler
Vous pourriez detailler, et preciser svp....

le 15/02/2013 à 16:37
Signaler
@Lutner : +10. Attendez vous à vous faire traiter de communistes. Car apparement, pour eux, c'est la seule alternative qui existe au libéralisme débridé.

le 15/02/2013 à 17:30
Signaler
une poutre est bien plus volumineuse qu'une paille, d'où l'aveuglement total... ;) m'en veux pas Marvin, mais je trouvais ça drôle comme reponse...

le 15/02/2013 à 19:47
Signaler
@Chich (ça sonne bien) Et quand on se fait traiter de communiste par un libertarien, la Corée du Nord, le totalitarisme, Hitler et les nazis ne sont pas bien loin.

le 19/02/2013 à 17:45
Signaler
Mouais, un bel ad hominem qui démontre le manque d'argument de la part de son auteur? Sinon, en quoi dire que la crise, célafotalétaépaomarché est plus naïf et de mauvaise foi que de dire que la crise, célafotomarchéetjamèaléta ? Au fait, pouvez-v...

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.