Chypre : pourquoi la zone euro ne sera plus jamais comme avant

L'euro est encore une fois sauvé. Mais la zone euro ne sort pas indemne de cette folle semaine de recherche de résolution de la crise chypriote. Tour d'horizon de ce qui a changé.
Copyright Reuters

La crise chypriote qui a secoué l?Europe au cours de la semaine dernière a clairement marqué un tournant. Malgré les assurances des différents responsables européens que « Chypre est un cas spécial », il faut bien reconnaître que la zone euro, en cette fin mars 2010, a radicalement changé de nature et n?est plus la même. Voici pourquoi.

1. L?irréversibilité de l?euro

L?ultimatum de la BCE à Chypre jeudi constitue un des éléments majeurs de la nouvelle architecture de la zone euro. Avec lui, l?institut de Francfort a brisé un tabou : celui de l?irréversibilité de l?entrée dans la zone euro. Jusqu?ici, nul ne voulait entendre parler d?exclusion de la zone euro d?un pays indiscipliné. Même si, implicitement, la menace avait déjà été employée lors des élections grecques du 17 juin 2012, la ligne officielle avait toujours été que l?on ne « pouvait exclure quiconque de la zone euro » et que, pour reprendre les mots d?Angela Merkel, « si l?euro échoue, l?Europe échoue. » Mais la BCE a montré cette fois qu?elle était prête à mettre dans la balance la participation d?un pays à la zone euro. En menaçant de couper le programme d?accès à la liquidité d?urgence ELA, elle a dessiné ce qui ressemble à une procédure d?exclusion de la zone euro. Certes, les Européens n?ont pas pris le risque d?engager cette procédure, ils ont notamment cédé sur le principe de la taxe sur les dépôts (conservé de fait sous une autre forme pour les déposants ayant plus de 100.000 euros sur leurs comptes), mais ce précédent marque un tournant. Il est désormais possible d?être chassé de la zone euro. L?euro n?est plus un « processus irréversible. » Lorsque l?on se souvient des propos de Volker Kauder, le chef du groupe parlementaire CDU au Bundestag, invitant l?Italie à poursuivre les réformes ou à « sortir de l?euro », cette nouvelle jurisprudence laisse songeur quant à l?avenir de l?UEM?

2. Le refus de la solidarité

Jusqu?à présent, la solidarité entre Etats membres de la zone euro avait joué pleinement, moyennant des sacrifices considérables des pays aidés. Les autres Etats avaient accepté de mettre en place des institutions comme le FESF ou le MES pour organiser cette solidarité moyennant la mise en place de « politiques d?ajustement. » Cette solidarité était déjà assez rude et visait avant tout au remboursement des aides. On l?a vu dans le cas grec, puisque ni la BCE, ni le FESF n?ont accepté de pertes sur leur capital dans le cadre de la restructuration de la dette hellénique et que le remboursement des créances aux Européens est la principale priorité d?Athènes.

Avec Chypre, ce modèle a vécu. Désormais, les Européens appliquent la devise : « aide-toi, le ciel t?aidera. » L?aide de l?extérieur (le fameux « bail out » en anglais) n?a pas été seulement, comme à l?accoutumée, accompagné d?un plan d?austérité sévère, mais elle a été, cette fois, accompagnée d?un « bail in », autrement dit d?un financement par les ressources propres du pays. Sur ce point, les Européens ont été inflexibles et il n?a jamais été question pour eux de revenir sur ce fait : l?aide du MES ne dépassera pas les 10 milliards d?euros, quand les besoins de Chypre s?élevait à 17 milliards d?euros.

Certes, l?Irlande, qui comme Chypre avait en 2010 un secteur bancaire démesuré au regard de la taille de son économie, avait participé à sa propre aide en vidant son fonds de pension. Mais cette possibilité, proposée par le président chypriote, a été rejetée par Angela Merkel. Il fallait faire payer les Chypriotes dès maintenant sur leurs dépôts. Il y a eu une volonté de punir les habitants de l?île, de leur faire sentir leur faute, faute consistant à faire payer les pays riches. C'est pour cela aussi que les conditions du bail-in ont été plus sévères que pour l'Irlande : à Dublin, on avait demandé de participer à hauteur de 20 % de 85 milliards d'euros, à Chypre, on demande de participer à 40 % de 17 milliards... Le message est clair : c'est un avertissement aux futurs demandeurs d'aide. Le coût de toute sauvetage sera désormais très élevé.

 Les Européens et, en particulier, les Allemands rechignent donc désormais ouvertement à payer pour les « autres. » Ceci est sans doute lié à la campagne électorale qui a débuté outre-Rhin, mais une fois cette logique de « bail in » adoptée, il est bien difficile de revenir en arrière et de réinstaurer des « bails out » complets. Désormais donc, les pays de la zone euro qui demanderont de l?aide se verront sans doute imposer des contributions intérieures définies par leurs partenaires.

Ceci change considérablement la nature de la zone euro. Car, à présent, un ministre d?un pays membre, comme le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble, peut demander à un autre pays de la zone euro de « changer son modèle économique. » Des propos qui ont irrité à Luxembourg, dont le modèle est bien plus dépendant d?un système bancaire hypertrophié que Chypre. Mais la vérité, c?est que celui qui demande de l?aide place désormais son avenir dans les mains de ses partenaires et qu?il est loisible à ces derniers de décider de réduire à néant un des rares points forts de l?économie d?un pays pour obtenir ce « bail in. » Et donc à décider de leur avenir économique. Quoi qu?en dise le parlement de cet Etat « souverain. » Sans son secteur financier, l?économie chypriote sera désormais un champ de ruines. Mais cela n?a pas arrêté des Européens décidés à faire un « exemple. » C'est pour cela qu'Angela Merkel a refusé la participation du fonds de retraite chypriote : il fallait frapper les dépôts pour réduire à néant le secteur financier chypriote et faire un exemple. Les futurs postulants sont donc prévenus. L?ambition des dirigeants de la zone euro ne vise plus à « garantir les bases de la croissance future », mais à réduire la contribution des pays riches en faisant payer les autres : par exemple, dans le cas de Chypre, les Russes, les Britanniques ou les Chypriotes.

3. La fin de l?égalité

Le traitement infligé à Chypre s?est accompagné d?une charge généralisée contre ce petit pays largement ignoré jusqu?ici. Oubliant largement que le problème des banques chypriotes est dû au plan de restructuration de la dette grecque décidée par les Européens et que nul n?avait bronché lors de l?entrée de ce pays dans l?UE en 2004 et dans la zone euro en 2007, les opinions publiques occidentales ont attribué à Chypre la responsabilité de ses malheurs et l?ont ainsi ? implicitement ? condamné au châtiment du bail in. En accompagnant ceci du plus grand mépris : Chypre ne serait qu?un vil « paradis fiscal » ne méritant à ce titre aucune pitié, ce ne serait qu?un « Etat timbre-poste » comme l?écrit Anne Sinclair ce lundi, qui ne mériterait guère que l?on s?en soucie. Passons sur le mépris également avec lequel on a traité le vote du parlement chypriote. Les autres petits Etats de la zone euro, la Slovénie, en particulier, à peine plus peuplée et, elle aussi, menacée par son secteur bancaire fragilisée peut trembler. Si elle demande de l?aide, on ne manquera pas de réécrire son histoire pour justifier le refus de payer.

Mais il y a pire : ce mépris s?est concrétisé en acte via la proposition de taxe sur les dépôts et, désormais, via la participation des déposants à la restructuration des banques. Même si l?on est revenu sous la pression politique sur ce point, les Européens ont, la semaine dernière, considéré très ouvertement que les déposants chypriotes n?avaient pas les mêmes droits que ceux du reste de la zone euro. Il y a donc désormais deux types de citoyens en zone euro. Or, dimanche, dans le JDD, le gouverneur de la banque de France Christian Noyer, a ouvertement déclaré que cette taxe sur les dépôts serait impossible en France. La crise de 2008 a, par ailleurs, montré que les « grands » pays de la zone euro refusaient de laisser leurs banques faire faillite. Berlin a nationalisé partiellement Commerzbank à hauteur de 18 milliards d?euros (autant que le plan chypriote) pour éviter sa faillite et donc l?application de la garantie des dépôts à 100.000 euros. Du reste, à l?époque, Angela Merkel avait même déclaré qu?elle garantissait l?intégralité des dépôts dans les banques allemandes.

La conclusion de tout ceci, c?est qu?il existe désormais en zone euro deux types de citoyens. Les propriétés de ceux des pays riches et peuplés sont protégées, fussent-ils très riches. Pour eux, la presse allemande pleure de chaudes larmes lorsqu?on évoque des hausses d?impôts. Et puis, il y a les citoyens des petits pays, pour qui rien n?est réellement assuré. Pour eux, même la garantie de 100.000 euros en cas de faillite bancaire n?est qu?un mot que l?on peut mépriser. Pour eux, on trouvera désormais bien une bonne raison (ils vivent dans un paradis fiscal (comprenez : ils volent leur argent), ils ont vécu au-dessus de leurs moyens, etc.) pour réduire leurs droits. L?égalité entre pays et entre citoyens au sein de la zone euro n?est plus qu?un mot vide de sens.

4. Une zone euro morcelée

Les effets de la politique de dévaluations internes imposée par les dirigeants européens depuis 2010 a déjà créé une zone euro à deux vitesses entre des pays s?enfonçant dans la dépression et des pays continuant à profiter de leur commerce avec le reste du monde. Les enquêtes de conjoncture montrent que l?Allemagne connaît une accélération économique, tandis que cette dernière n?est encore qu?un rêve en France, en Italie ou en Espagne. La BCE elle-même est confrontée à ce casse-tête : la transmission de sa politique monétaire n?est pas la même dans les 17 pays de la zone euro et, pour tout dire, elle est quasiment nulle dans les pays du sud confrontés à un « credit crunch » redoutable malgré une politique monétaire très accommodante de la BCE.

Mais avec Chypre : une nouvelle page de l?histoire de l?euro s?ouvre. Nicosie va restreindre le mouvement des capitaux. Une procédure certes légale et prévue par l?article 65 du traité de fonctionnement de l?UE, mais lourde de conséquences. Car ceci signifie que deux agents économiques d?une même zone monétaire ont accès à des services et des possibilités différentes au sein de cette même zone. Un Chypriote installé en Allemagne pourra continuer à transférer ses euros où il le désire dans la zone euro, retirer au distributeur automatique plus d?euros que le montant de son crédit bancaire, investir en euro dans n?importe quel pays de la zone de la monnaie unique. Un Chypriote resté au pays verra les possibilités contenus dans les euros qu?il détient fortement réduites. Autrement dit, un euro chypriote n?est pas un euro allemand. La zone euro est désormais fracturée. C?est un précédent très dangereux, car en réalité, c?est le fondement même de ce à quoi devait servir l?euro qui est remis en cause : désormais la monnaie unique n?est pas un instrument de paiement universel dans sa propre zone monétaire.


5. une crise désormais politique

Les observateurs favorables au « plan A » sur Chypre pouvaient se réjouir de voir les marchés ne pas s?effondrer, malgré la taxe sur les dépôts bancaires et le refus du parlement chypriote. Ils voulaient y voir la preuve que l?accord n?était pas si mauvais et que Chypre n?était qu?une poussière sans importance. Mais la réalité est différente : c?était la preuve que l?essentiel n?était pas dans la réaction des marchés ou le risque de contagion au reste de la zone euro, comme lors de la crise grecque.

Avec Chypre, une évolution s?achève, celle qui a fait passer la crise européenne du simple niveau de la crise financière à celle d?une crise politique. L?enjeu, c?est désormais de savoir à quel prix les peuples et les gouvernements sont prêts à payer leur adhésion à la zone euro. Une question qui, voici deux ans encore, ne se posait pas. Mais, désormais, c?est à cette question qu?a dû répondre le gouvernement chypriote et c?est sur cela qu?il devra répondre devant le peuple chypriote. Le risque est désormais clair : que les peuples du nord, comme du sud, voient dans l?euro un fardeau insupportable et que ce sentiment se transmette dans les urnes. En insistant sur le coût de la solidarité, en refusant cette solidarité, en mettant l?adhésion chypriote à l?euro dans la balance, les dirigeants européens ont aggravé cette crise. Ils ont donné des arguments valables à tous les adversaires de l?euro. Ils ont fragilisé l?UEM. Et peu importe, dans ce cas, le comportement des marchés. Le choc principal n?est plus entre les marchés et les gouvernements, il est entre les gouvernements et les peuples.

Ce sont donc bien les fondements de l?euro qui ont été sapés par cette crise chypriote. La zone euro sort affaiblie et fragilisée de cette semaine. Désormais, les prochaines demandes d?aide européenne risquent d?être encore plus difficiles à mettre en place. Dans ce contexte, plus personne n?est à l?abri de la limitation de la solidarité européenne et du chacun-pour-soi. Moody's expliquait ce lundi matin que les conséquences de la crise chypriote était "négative pour l'ensemble de la zone euro". Et la France, suiviste de Berlin durant toute cette semaine et se cachant derrière des arguments moraux hors de propos, a bien tort de se croire à l?abri. Elle rappelle le comportement du César Birotteau de Balzac prétendant, trois mois avant sa faillite, que « tout failli est suspect. »

Commentaires 155
à écrit le 26/05/2013 à 12:04
Signaler
la zone euro elle ne sert a rien il faut la supprimer et retrouver notre independance voila ce qu il faut , avant 2000 cela aller pas trop mal maintenant on paye pour des pays qui n'arrive pas à gerer leur argent , aller marine sort nous de la en 201...

à écrit le 27/04/2013 à 10:11
Signaler
Pourquoi les Allemands prétendent qu'ils ont épargné les petits épargnants de moins de 100.000 euros? En Grèce, l'an dernier, ils ont volé les épargnants détenteurs d'obligations dès le premier euro. L'année dernière, si vous étiez un porteur d'oblig...

à écrit le 23/04/2013 à 15:59
Signaler
@jader Si j' ai un constat c' est que la zone Euro en 10ans a évolué "physiquement" et le plus important "idéologiquement" et que malgré tout , hormis la facilité a le dire tel une phrase de compte de fée ; L' euro est une chance. C'est une démonstra...

à écrit le 12/04/2013 à 10:56
Signaler
si chaque fois que l'on disait du mal de l'euro je touchait 1 euro je serait millionnaire , et chaque fois que l'on prédisait la fin imminente de cette même euro je touchait 10 centimes je serait aussi millionnaire , le probleme pour tous ces Cassand...

à écrit le 11/04/2013 à 18:48
Signaler
17 miliards avant tout c' est moins que la France pour un paradis fiscal, une crise politique qui s' accompagne géo- monaitarisme, c' est trop changer la culture économique de ce genre de zone geographique

à écrit le 02/04/2013 à 21:34
Signaler
S'il y avait des élections actuellement, dans de nombreux pays,ce serait les partis d'extrême droire ou d'extrêne gauche qui gagneraient ces élections. Ces pays seraient ingouvernables comme l'ITALIE et si l'intransigeance allemande ne met de l'eau ...

à écrit le 26/03/2013 à 10:46
Signaler
mais que si, la zone euro sera comme avant, hélas !

à écrit le 26/03/2013 à 9:22
Signaler
Encore une fois, ce n est pas l euro en tant qu'unite ou outil monetaire le probleme... C est qu on la construit à l envers: On a pas de fiscalite unique, pas de budget unique, pas de droit du travail unique....

le 26/03/2013 à 11:03
Signaler
La zone euro n'est pas une ZMO (zone monétaire optimale). Une monnaie unique pour 17 pays aux compétivités différentes ne peut pas fonctionner. Comme un europe à 27 ou 28 pays avec 27 ou 28 intérêts différents (ce qui est bon pour l'allemagne b'est p...

le 26/03/2013 à 11:06
Signaler
Vous découvrez que l'UE est un assemblage de nations toutes différentes ? Pour quelles raisons les nations devraient-elles nier ce qu'elles sont pour constituer un assemblage hétéroclite fait d'efforts, de concessions et de sacrifices qui au final ne...

le 26/03/2013 à 12:25
Signaler
mais bien sur, vous etes soit naifs soit idealiste pour pas dire pire, a l heure ou Chine-Coree et Japon vont cree un espace commun via accord de libre echange, a l heure ou les pays du golfe font de meme, a l heure ou l amerique latine est en train ...

le 26/03/2013 à 13:44
Signaler
OU sont vos arguments ? Que pensez-vous des ZMO ? Ca vous parle ? S'isoler de quoi et de qui ? Vaut mieux être seul que mal accompagné, non ? C'est quoi le bilan de 20 ans d'UE ? Prospérité et plein emploi ? Je ne vois que chômage de masse, dette, et...

le 26/03/2013 à 14:02
Signaler
Perte de democratie ???? mais bien sur...... Pour le bilan ce n est pas le bilan de 20 ans d UE faut justement etre un peu realiste c est le bilan de 20 ans d individualisme etatique, ou chacun defends ses petites interets a court terme plutot que d ...

le 26/03/2013 à 14:40
Signaler
"Perte de democratie ???? " Comment appelez-vous une zone ou les référendums sont bafoués et ou les chefs de gouvernement sont nommés ? "Par exemple plus du tiers du budget europeen va a la PAC....tout ca par lobbyisme Franco-Francais..... on continu...

à écrit le 25/03/2013 à 22:35
Signaler
Comment expliquer à Merkel et à son valet Hollandozy qu'on n'a jamais vu un coffre fort suivre un corbillard?

à écrit le 25/03/2013 à 21:44
Signaler
Faites vous partie du lobby bancaire ? Pourquoi vous acharnez vous autant à défendre les banques ? POurquo ine peut-on pas faire partager aux actionnaires, détenteurs d'obligations, et déposants non garantis une partie du coût du sauvetage ? Faut-il ...

le 26/03/2013 à 11:01
Signaler
Celà vous gêne que l'auteur de l'article dise les choses comme elles sont et ne se contente pas de siffler la petite musique ?

le 26/03/2013 à 11:09
Signaler
+1. Un article expliquant assez bien ce point de vue : http://www.capital.fr/bourse/actualites/le-plan-pour-chypre-cree-un-nouveau-modele-822525#xtor=EPR-225

à écrit le 25/03/2013 à 21:00
Signaler
Comme il est indiqué dans l'article, le principal problème des banques de chypre a été les pertes engendrées par la réduction des dettes grecques. Le problème dans le cas présent, c'est que l'Europe a accepté que la Grèce, pour se remonter, réduise ...

le 03/11/2015 à 11:56
Signaler
Madame la ministre du travail ferait de s'occuper aussi de nos chers fonctionnaires 5,6 millions avec leur droit du travail digne d'un club med : semaine à moins 32h, congés au-dessus du légal, absentéisme élevés, sur effectifs, retraites spécifiques...

à écrit le 25/03/2013 à 20:48
Signaler
L'Euro n'a jamais été en danger sauf peut être pour La Tribune qui souhaite si souvent sa mort !

le 26/03/2013 à 10:58
Signaler
Ca doit être pour ça que Baroin avait demandé à des spécialistes de plancher sur un retour au franc lors de la dernière crise grecque...

le 26/03/2013 à 12:15
Signaler
Pourquoi croyez-vous que chaque pays de la zone euro ait gardé sa banque nationale ?

à écrit le 25/03/2013 à 20:23
Signaler
Gégé, Vous avez mille fois raison. La moindre des choses qu'on doit demander à un état, tout comme à un humble père de famille, c'est que ses comptes soient équilibré, en un mot, qu'il ne dépense pas plus qu'il ne gagne. Or, depuis plus de 30 ans la ...

à écrit le 25/03/2013 à 20:14
Signaler
Ah car l'Allemagne n'était pas endettée jusqu'aux yeux avant la crise ? Laissez-moi rire avec votre germanolatrie de rentier !

à écrit le 25/03/2013 à 19:35
Signaler
Gardez votre pognon sous le matelas, avec une kalachnikov à portée de main !

le 26/03/2013 à 8:40
Signaler
Vos conseils sont déjà bien suivis à Marseille et dans le 9-3 !

à écrit le 25/03/2013 à 18:50
Signaler
Avant de demander aux autres de payer pour eux, que les Chypriotes payent des impots raisonnable. Le Dumping fiscal existe certes, mais il est sûr que quand on le pratique on n'a pas le droit à l'erreur !

à écrit le 25/03/2013 à 18:44
Signaler
C'est un fait, la zone euro ne sera jamais plus comme avant. Avec la perte de confiance qui résulte de cette situation autoritaire la misère va progresser encore plus, en France surtout avec son économie fragile. Qui veut investir en France, à part l...

à écrit le 25/03/2013 à 18:04
Signaler
le "horribles allemands" ne demandent qu'une chose aux autres pays:que leurs comptes publics soient équilibrés.Qu'y a t il de si scandaleux?

le 25/03/2013 à 18:11
Signaler
+10000000000000000

le 25/03/2013 à 18:58
Signaler
La crise bancaire a chypre a come cause l' effacement de la dette de la grece envers Chypre decide par les Allemand! Pourquoi les Chypriotes doivent payez les decisions des politiciens Allemands? Ceux qui les on vote on encore plus de responsabilites...

le 25/03/2013 à 19:59
Signaler
Rien de scandaleux, les allemands ont respecté plus que tous les autres, les traités européens. Il n'y a rien à redire là-dessus, si ce n'est qu'ils ont choisi le modèle économique de l'UE (avec tout ce que cela implique) au détriment de leur propre ...

le 25/03/2013 à 20:39
Signaler
Il est vrai que l'Allemagne est un véritable modèle d'équilibre budgétaire. C'est combien encore sa dette publique ???

le 26/03/2013 à 10:49
Signaler
pure folie, oui, mais c'est là, que l'on voit leur mépris, de tous ces oligarques pour les peuples...on fait ce que l'on veut une fois élus, et par ici la monnaie , point !!

le 26/03/2013 à 17:04
Signaler
La dette publique allemande est en premier lieu le résultat de la reunification en 1990. Depuis 23 ans tous les contribualbes continuent de payer une taxe forcée denommée " SOLI". Ca aucun autre pays de l´UE a eu un tel fardeau a supporter. ...

à écrit le 25/03/2013 à 17:10
Signaler
Pourquoi découvre-t-on aujourd'hui le bon sens et l'évidence, hier sacrilège ? Pourquoi l'article arrête-t-il son raisonnement à mi-chemin ? Dire que désormais ce ne sera plus jamais comme jusque là, tait que pendant un demi-siècle, on a fantasmé out...

le 25/03/2013 à 19:07
Signaler
D'accord avec vous en particulier sur vos propos concernant le Luxembourg qui se déclare, comme on le voit aussi dans ce forum, irréprochable. C'est simplement scandaleux et outrageux d'avoir des leçons de morale par une montagne en Europe qui doit s...

à écrit le 25/03/2013 à 17:05
Signaler
"Le gouverneur de la banque de France Christian Noyer, a ouvertement déclaré que cette taxe sur les dépôts serait impossible en France" : qui va croire de telles balivernes !!! Quand ils n'ont plus de fric, ils utilisent des méthodes de gangsters !!!...

à écrit le 25/03/2013 à 17:03
Signaler
Espérons pour cahuzac qu'il n'a pas aussi un compte à chypre

à écrit le 25/03/2013 à 16:15
Signaler
Possible de publier mes posts ou la censure se met en place ?

à écrit le 25/03/2013 à 16:01
Signaler
Le point sur le sauvetage de Chypre en Mind Mapping: http://www.signos.fr/blog-signosfr/actumapping-le-plan-de-sauvetage-de-la-chypre/ Une explication claire et efficace !

à écrit le 25/03/2013 à 16:00
Signaler
La façon que vous avez a passé sous silence le fait que Chypre est un paradis fiscal est magnifique. Les Allemands payent 20% de TVA, 15 à 30% d?IR, et surtout fabriquent eux-même leurs richesses. Leur dépots, si jamais ils sont rémunérés, ne le ser...

le 25/03/2013 à 16:46
Signaler
Bien dit

le 25/03/2013 à 17:06
Signaler
Vous faites trop confiance aux médias politiquement corrects. Demandez aux chypriotes combien sont rémunérés leurs dépôts ! Dites leur que vous avez entendu des 7 a 8% et sans taxes ! Attendez-vous a ce que vous soyez assaillis de question sur le ...

le 25/03/2013 à 17:06
Signaler
aucun pays fonctionne de la même manière, ds la zone euro les traitements sont différents et crée leur richesse différemment. Pour bien comprendre que ce qu'il se passe en Chypre n'est rien d'autre quand racket il faut comprendre le fonctionnement de...

le 25/03/2013 à 17:45
Signaler
Rien que la TVA, ca fait déjà 5%. Reste 1.66%. L'impot sur le revenu, vous le mettez dans la case "politiquement correct" ou pas ?

le 25/03/2013 à 18:27
Signaler
@pyc ou as tu eu ces chiffres sur les taux de TVA et d' IR à chypre?

le 25/03/2013 à 19:06
Signaler
Avant de calculer tout vos pourcentages ayez en tete que la plus part du monde travail pour 1000 euro max dans le secteur prive.quand le cout de vie depasse laplus part des autres pays en europe! Exemple: un emprunt a chypre coute minimum 9% et un Lo...

à écrit le 25/03/2013 à 15:54
Signaler
La CEE s'est construite sur des bases financières (toit en paille) au lieu d'avoir privilégié des bases économiques et sociales (dales beton + murs costauds)... Résultat? quand y'a plus d'argent, les haines, les ressentiments, "la peur de l'étranger...

à écrit le 25/03/2013 à 15:48
Signaler
Depuis le début, l'euro c'est le mark.

le 25/03/2013 à 16:43
Signaler
+10000

le 25/03/2013 à 17:08
Signaler
c'est normal l'europe et l'euro sont une création étasunienne mise en place avec l'allemagne voilà pourquoi l'euro c'est le mark

à écrit le 25/03/2013 à 15:21
Signaler
cet article clair montre que l'avenir de la zone euro, fragilisé par de nombreuses fissures qui vont s'agrandir, est bien sombre. rien n'est sauvé, et le retour au chacun pour soi est programmé. Les incapables qui gouvernent l'Europe depuis 20 ans so...

le 25/03/2013 à 15:59
Signaler
@ betafoin - Qu'auriez-vous fait à la place de nos responsables face au tsunami financier provenant de la zone dollar qui a recyclé une partie importante de sa bulle monétaire chez nous ? Il s'agit de plusieurs milliers de milliards de dollars sur le...

à écrit le 25/03/2013 à 15:19
Signaler
Manque total de lucidité (si je peux me permettre). Tout cela illustre une chose: que les citoyens peuvent être maintenant placés devant leurs responsabilités d'électeurs; qu'il faut réfléchir à 2 fois avant de voter pour quelques démagogues (souvent...

à écrit le 25/03/2013 à 15:17
Signaler
@ ancienproeuropéen 14:38 - Le problème n'est pas l'euro. Il y a un problème de perception généralisé. Avant l'euro, les attaques financières et la spéculation causaient déjà le plus grand tort à nos économies. Rappelez-vous le défaut de la Banque d'...

le 25/03/2013 à 15:48
Signaler
Complètement d'accord avec vous, Monsieur Meuter. Mais allez lutter contre ces puissances financières, vous aurez, comme les CRS en face...

le 25/03/2013 à 17:15
Signaler
dans ce cas.... lisez l'histoire de France ..disons de 1789 à 1848.... hm avant déjà...COLBERT...FOUQUET.... NECKER.... ça peut donner une idée pour mieux se faire une idée de la finance.... et de toutes les luttes révolutionnaires..quoique ensuit...

à écrit le 25/03/2013 à 15:04
Signaler
Cet incident bancaire de Chypre et son règlement rapide montrent au contraire la résilience de la zone euro, et précisent son fonctionnement. Comme aux US les dépôts devraient cesser d'être garantis de façon illimitée dans la zone euro. Les français ...

à écrit le 25/03/2013 à 14:52
Signaler
Mais bon sang, Il n? y a aucune motivation politique !!! La chancelière voit monter la grogne dans la population Allemande dont je fais partis ! Les fonctionnaires bossent 41 heures par semaine pas 35 comme en France. Le système du marché du travail ...

le 25/03/2013 à 15:13
Signaler
Les politiciens toujours à la recherche de modèles, les journalistes, à la recherche de bonnes histoires, les publicitaires à la recherche d'images, ont trouvé l'Allemagne comme modèle économique, de qualité et de vertu. Et ceci à l'échelle européenn...

le 25/03/2013 à 15:16
Signaler
Quetzal, rassurez- vous, ici en France c'est bien pire qu'en Allemagne, on a 3 millions de chomeurs, bientôt 4 et on sait plus comment les payer. Les Allemands sont des bosseurs, ils s'en sortiront toujours, la preuve, après la guerre le pays était c...

le 25/03/2013 à 15:54
Signaler
Les allemands ont 250 000 jeunes qui rentrent dans le marché du travail tous les ans et nous 750 000. Vous voyez ce n'est pas la même problèmatique et donc mener les mêmes politiques économiques est suicidiaire et pourtant c'est ce que nous faisons a...

le 25/03/2013 à 16:10
Signaler
Je parie que vous certain que les cigales du Sud sont responsables de la misère Allemande. Et que cette femme débordante de générosité, qui n'arrête pas de "aider" ces salles paresseux du Sud est la cause de la pauvreté en Allemagne. Et que les pauv...

le 25/03/2013 à 17:10
Signaler
On est tous sur le même radeau! Dans la hierarchie sociale Allemande, je me trouve en bas. Je n ai jamais sous entendu que mes consoeurs et frères des pays du Sud étaient des fainéants. Je voulais simplement lever le voile sur la réalité Allemande. L...

à écrit le 25/03/2013 à 14:43
Signaler
Excellent article avec une grande lucidité et un haut degré d'analyse politique loin de la propagande de base pour berner la masse. Propagande pour la masse, que n'oublions pas les allemands ont porté à un niveau d'excellence bien avant les Soviétiq...

le 25/03/2013 à 15:03
Signaler
"Européiste"? à lire votre prose, je ne doute pas un seul instant que vous êtes un « européiste » pour autant que la Fraaannnccce soit aux commandes, la Fraaaannnnccce, la Grande Nation ! LOL et re-LOL. Et après cela, certains vont encore s?étonner...

le 25/03/2013 à 15:16
Signaler
Quelle salade !

le 25/03/2013 à 15:24
Signaler
C'est sûr que quand on est banquier au luxembourg, l'euro c'est du pain béni. En revanche quand on est un simple travailleur français, l'euro c'est la misère. Tout est une question de point de vue et d'intérêts personnels. Mais comme les simples trav...

le 25/03/2013 à 15:37
Signaler
@ fl57mdy et Yves: ;)) et si la démocratie instaurait un examen de "permis de voter"? (ils le font bien pour les voitures).

le 25/03/2013 à 16:23
Signaler
Luxembourg ? C'est quoi ça? Un pays? Une montagne? Un village? Ah pardon, j'ai oublié c'est une banque toute à fait clean par ailleurs en ce qui concerne ses dépôts banquiers (et c'est une plaisanterie bien sur), qui s'est transformé en "pays". Ra...

le 25/03/2013 à 16:39
Signaler
fl57mdy Désole fausse manip. Luxembourg ? C'est quoi ça? Un pays? Une montagne? Un village? Ah pardon, j'ai oublié c'est une banque toute à fait clean par ailleurs en ce qui concerne ses dépôts banquiers (et c'est une plaisanterie bien sur), qui s'es...

le 25/03/2013 à 16:56
Signaler
Qu'elle vue de l'esprit réductrice pour un mosellan qui sont les banques qui ont pignon sur rue au Luxembourg, les américaines et les françaises bop ,soc gen ,crédit agricole .....que dire des 77000 travailleurs frontaliers qui sont bien content d'av...

le 25/03/2013 à 17:17
Signaler
Si vous partez du principe que seuls les banquiers habitant/travaillent au Grand-Duché, vous risquez d?être très surpris. Alors oui, je travaille dans la finance luxembourgeoise, et alors? ? Le fond du problème reste le même, quand la France « comman...

le 25/03/2013 à 17:45
Signaler
fl57mdy: pour signer, il faut d'abord être reconnu à l'Assemblée...

le 25/03/2013 à 17:48
Signaler
Vivre chez les parasites de l'UE (à part la Bavière) non merci. Vous auriez pu citer, aussi Monaco et Jersey Guernesey.

à écrit le 25/03/2013 à 14:34
Signaler
"... réduire la contribution des pays riches en faisant payer les autres : par exemple, dans le cas de Chypre, les Russes, les Britanniques ..." Voilà ! C'est justement l'explication de tout cela. L'Europe ne souhaitait pas payer pour des ressortissa...

le 25/03/2013 à 14:54
Signaler
@assez: tu mélanges un peut tout pour cracher ton venin. Les Russes de Chypre sont dans la majorité des cas des gens qui ont volé la Russie et ne peuvent rentrer au pays sous peine d'être arrêtés. Les plus riches d'entre eux résident d'ailleurs en Gr...

le 25/03/2013 à 16:51
Signaler
@Patrickb. En quoi je crache mon venin ? Car sauf à supposer que tu pleures sur ces personnes qui auraient spolié l'état russe et que tu souhaites les dédommager de ta poche, sinon cela veut dire que nous sommes d'accord et que nous n'avions pas à rè...

le 26/03/2013 à 11:08
Signaler
Un article expliquant assez bien ce point de vue : http://www.capital.fr/bourse/actualites/le-plan-pour-chypre-cree-un-nouveau-modele-822525#xtor=EPR-225

à écrit le 25/03/2013 à 14:30
Signaler
Les errances journalistiques de Mr Godin débutent dans le titre de l'article: c'est Chypre (et pas la zone euro) qui serait très certainement plus jamais comme avant, le business model de l'ïle s'est définitivement effondré. 2. Refus de solidarité: l...

le 25/03/2013 à 14:52
Signaler
Excellent, votre commentaire est parfait. De toutes manières il n'y a plus aucunes objectivités ces sujets.

le 25/03/2013 à 14:54
Signaler
"le DAX devrait bientôt atteindre des niveaux jamais vu, le CAC40 remonte" Avant la chute, les cours atteignent toujours des sommets (voir le dow jones). Malheureusement les cours de bourse sont déconnectés des fondamentaux économiques. Les performan...

le 25/03/2013 à 15:18
Signaler
@@ déni 14:54: oui et non, les performances boursières, à long terme, sont liés dans un certain sens à la "vrai" situation économique (des entreprises côtées), mais la présence de bulles permets des cours déconnectés. (et il y en aura toujours des "e...

le 25/03/2013 à 15:55
Signaler
Vous portez bien votre pseudo.

à écrit le 25/03/2013 à 14:09
Signaler
Diviser l'euro en deux comme vous le proposez, c'est ce que veulent les investisseurs new yorkais qui cherchent à faire éclater l'Europe et à éliminer la monnaie européenne parce que celle-ci empêche la suprématie du dollar chez nous. Quant à l'infla...

le 25/03/2013 à 14:38
Signaler
Je suis né au début des années 60, l"économie, puis la finance, et la politique m'ont toujours attiré, ça ne m'a pas empêché de bien profiter de mon enfance et adolescence et d'apprendre autant dans la rue (babyboom oblige) que par moi même que dans ...

le 25/03/2013 à 15:12
Signaler
@ ancienproeuropéen 14:38 - Le problème n'est pas l'euro. Il y a un problème de perception généralisé. Avant l'euro, les attaques financières et la spéculation causaient déjà le plus grand tort à nos économies. Rappelez-vous le défaut de la Banque d'...

le 25/03/2013 à 15:31
Signaler
100% d'accord avec vous. Le principe de se séparer face à des adversaires économiques et financiers de type "poids lourd" (USA, Chine, Japon, ) pour revenir à des nations isolées relève du suicide économique.

le 25/03/2013 à 15:50
Signaler
Moralité? Il faut aussi mettre fin à l'UE telle qu'elle fonctionne actuellement. Nous sommes repartis, enfin les technocrates européens, sont repartis en discussions pour accroitre le libre échangisme avec les amerlocs et les japs. Mais ça c'est l'in...

à écrit le 25/03/2013 à 14:06
Signaler
Comme je l'ai dit depuis presque 10 ans, c'est une absurdité totale d'avoir voulu instituer une monnaie unique pour l'ensemble (ou presque !) des pays de l'UE. Les économies des pays industrialisés du Nord, sur la mer du Nord et la Baltique, et ceux ...

le 25/03/2013 à 14:50
Signaler
Votre rêverie sur fond de supériorité du nord sur le sud, des travailleurs honnêtes et vertueux, sur les paresseux profiteurs a de quoi donner la nausée. C'est un raisonnement de touriste envieux, ou de national-socialiste frustré. On croirait, à vou...

à écrit le 25/03/2013 à 13:54
Signaler
Mr. Godin semble découvrir que la zone euro n'est pas unique. Entre autres, les chypriotes bénéficiaient de comptes rémunérés et d'une fiscalité douce, surtout comparée à la nôtre... Autrement, je ne suis pas d'accord non plus que l'euro en sorte aff...

à écrit le 25/03/2013 à 13:51
Signaler
Je rebondis sur les dire de l'auteur de l'article: "Car ceci signifie que deux agents économiques d?une même zone monétaire ont accès à des services et des possibilités différentes au sein de cette même zone" A ce que je sache, les taux de rémunérat...

le 25/03/2013 à 14:11
Signaler
Tout à fait d'accord avec vous, sauf sur le dernier point : les contribuables, allemands ou autres de la zone euro, ont gagné des intérêts, tout au moins jusqu'à présent. La rémunération des "plans d'aide " de la BCE leur a rapporté (voir le bilan de...

le 25/03/2013 à 17:20
Signaler
@Fabu.. et GE92: D'accord sauf également sur le dernier point. Les difficultés économiques de nombreux pays en zone euro et en dehors sont liées au secteur bancaire privé. L'euro n'y a rien à faire. La BCE a dépassé son mandat et a porté secours aux ...

le 25/03/2013 à 17:50
Signaler
@deni de réalité : d'accord avec vous.

le 26/03/2013 à 10:11
Signaler
@déni de réalité: L'euro est la cause du problème. Qu'un pays à l'économie "intermédiaire" adopte une monnaie forte baisse artificiellement le taux d'intérêt. Les ménages et les entreprises s'endettent, pour financer des investissements "douteux". Po...

à écrit le 25/03/2013 à 13:45
Signaler
Veut on le bonheur des gens en Europe avec comme volonté : Ecrouler toutes les nations qui osent encore exister.....en mettant en chromage toutes les populations par exemple?

à écrit le 25/03/2013 à 13:33
Signaler
doit on appelerSOLIDARITE où BETISE par exemple le fait que l'allemagne devrait aider la france pour payer son double de députés ,de sénateursde communes,de sous préfectures etc etc

à écrit le 25/03/2013 à 13:25
Signaler
Rien n'empèchait les chypriotes de se vendre aux russes ou mieux encore aux turcs ! Pourquoi restent t - ils dans le club de l' euro ? Le journaliste n' a sans doute pas compris le message ...

à écrit le 25/03/2013 à 13:22
Signaler
Merci pour cet article d une extreme lucidité . Effectivement la domination germanique est confirmée sur l ensemble de l Europe , et il ne faut plus jamais parler de solidarité européenne car maintenant on ne peut plus cacher qu il existe bien 2 Eur...

à écrit le 25/03/2013 à 12:58
Signaler
cette europe devient l'europe de la honte on fait payer aux salariés les incomptéences des états STOP A L'EUROPE ET A L"EURO

à écrit le 25/03/2013 à 12:52
Signaler
Peu d'accord. L'instabilité de la zone Euro est d'abord un problème politique et cela l'a toujours été depuis le début. Simplement, avant, tout le monde ne voyait que les avantages de l'Euro : faire des dettes avec un taux faible, quelque soit la for...

le 25/03/2013 à 13:54
Signaler
Les francs ont été dévalués, dans les banques ou en billets, de façon régulière et continue de 1945 à 2000. L'inflation a été en moyenne de 8 % (en pointe à 16%). Avec en prime un contrôle des changes jusqu'à 1989, avant la mise en place du SME précu...

le 25/03/2013 à 14:07
Signaler
"Les francs ont été dévalués, dans les banques ou en billets, de façon régulière et continue de 1945 à 2000." Il me semble que c'est la période ou nous avons connu les meilleurs taux de croissance, non ? souhaitez-vous que je vous rappelle le taux de...

le 25/03/2013 à 14:31
Signaler
Vous ne savez pas quels étaient les taux d'inflation et les dévaluations et les contrôles des changes de cette époque ? allez sur wikipedia ça doit aussi y être. Quant au taux de croissance moyen de la zone euro vs la croissance mondiale, c'est un pe...

le 25/03/2013 à 15:02
Signaler
Et la norvège ou la suède, ca vous va comme pays de comparaison car ce ne sont pas des pays émergents, ok ?

le 25/03/2013 à 15:24
Signaler
La Norvège pays pétrolier, effectivement ça me va, ils ont une croissance au moins aussi forte que l'Arabie Saoudite. Pour la Suède, petit pays ayant profité de sa "neutralité" pendant la dernière guerre, elle avait, comme la Suisse un matelas finan...

le 25/03/2013 à 15:51
Signaler
Vous savez ce qui caractérise les européistes ? C'est leur dogmatisme. La pensée unique qui refuse la réalité si vous préférez. Seuls les comparaisons qui vous arrange sont dignes d'intérêt, vous savez celles qui vont dans le sens de votre religion :...

le 25/03/2013 à 16:12
Signaler
Vous savez ce qui caractérise les "européistes", c'est la recherche d'une solution à la suite de massacres et de catastrophes humaines et économiques qui ont été le lot de l'Europe au cours de son histoire récente. Pas la recherche du profit à cours ...

le 25/03/2013 à 16:39
Signaler
blablaba... Dites ça aux 1000 chômeurs supplémentaires par jour ou aux retraités grecs qui ont vu leurs retraites amputées de 40%. Oui oui, l'europe c'est la paix. Pour finir une petite citation de Trichet en 2008 concernant chypre :" pour une petite...

le 25/03/2013 à 17:31
Signaler
Il vaut mieux être MDR que de la guerre, être chômeur indemnisé en zone euro que sans rien en Bulgarie, bulgares qui profitent des retraites grecques payées en euro dans leur paradis qui lui est à l'abri de l'euro. blablabla ? Bénéficier de l'Euro n'...

le 25/03/2013 à 17:52
Signaler
Ah c'est ça votre "rêve" européen : être plus "riche" qu'un bulgare. Désolé mais dire "c'est mieux que rien" je crois que c'est pire que tout. Arrêtez avec vos guerres. Faîtes l'effort de trouver un argument un peu plus crédible et surtout "vendeur" ...

le 25/03/2013 à 18:27
Signaler
@@GE92 : Vous pensez que les guerres passées n'ont aucune importance sur l'existence de l'UE ? et qu'il faut "vendre" l'UE ? à qui ? à part les rodomontades de Cameron, aucun pays n'a envisagé d'en sortir. Par contre c'est le bouc émissaire de tous c...

le 25/03/2013 à 20:07
Signaler
Qui vous parle de vendre l'UE ? C'est stupide comme argument non ? Je suis pour que les pays retrouvent leur souveraineté et donc pour une dissolution de l'UE et de l'euro. En ce qui concerne les guerres, encore une fois cet argument n'est absolument...

à écrit le 25/03/2013 à 12:47
Signaler
Excellentes conclusions, qui nous libèrent des palinodies du Monde et des satisfecit court-termistes. Cette crise nous met sous les yeux que la dette d'Etat est l'argent des épargnants, et non celui du contribuable comme on l'entend trop souvent.

à écrit le 25/03/2013 à 12:44
Signaler
Merci Mme Merkel. Elle detruit a petit feu l'europe et fais de son pays l'homme a abattre pour retrouver un minimum d'espoir. C'est assez triste car l'allemagne est loin d'etre l'enemie de l'europe.

à écrit le 25/03/2013 à 12:44
Signaler
Le titre devrait etre On a sauve les banques chypriotes...Au lieu de gemir sur euro 2 vitesses etc etc...euro est condamné et on ferait mieux de preparer son enterrement plutot que de se lamenter.... et Chypre est le futur de la France. Sanctions con...

à écrit le 25/03/2013 à 12:43
Signaler
L'avenir sera peut être deux zone euro... celle du SUD et celle du NORD .... avec une parité entre les deux monnaies au départ ... par la suite c'est une autre histoire !

à écrit le 25/03/2013 à 12:41
Signaler
La vraie Europe ,c est celle de Charlemagne ,ouvrez un livre d histoire et regardez les contours de cette Europe qui est en train de se construire,cela prendra une ou deux générations mais elle sera la et sera une grosse suisse a l échelle du monde,u...

le 25/03/2013 à 13:39
Signaler
Il faut revenir à la situation antérieure au traité de Verdun !

le 25/03/2013 à 14:17
Signaler
C'est vrai que c'était une époque bénie des dieux. Les Suisses y étaient encore des mercenaires (certains sont d'ailleurs restés au Vatican), l'école n'était pas encore obligatoire et on pouvait fracasser son adversaire d'un bon coup de glaive. Encor...

à écrit le 25/03/2013 à 12:26
Signaler
Encore un article d'une qualité rare de romaric godin. Chapeau.

le 25/03/2013 à 13:38
Signaler
Une excellente série d'articles sur le feuilleton chypriote. J'ose à peine signaler la coquille "en cette fin mars 2010"....

à écrit le 25/03/2013 à 12:24
Signaler
Méléchon a sans doute tort sur la forme, mais pas tort sur le fond, le suivisme des technocrates français pour préserver d'abord les possibilités de la poursuite de leur carrière...à l'international et ensuite couvrir le coup de Jarnac sur Chypre, le...

le 25/03/2013 à 13:43
Signaler
je voulais préciser, que cette attitude française est scandaleuse. L'Allemande, la hollandaise, la belge, la luxembourgeoise lamentable et dégueulasse, qui a vendu et sur vendu l'UEM et l'euro? Pourquoi? Eh bien pour y vendre sa camelote pardi.

le 25/03/2013 à 13:48
Signaler
C'est quoi l'intransigeance des Allemands avec Chypre ? Vous pensez que les autres pays de la zone euro (les espagnols, italiens, etc.) étaient prêt à faire un don aux spéculateurs russes et chypriotes ? Ouvrez les yeux. Les allemands ne sont pas les...

le 25/03/2013 à 14:10
Signaler
J'ai déjà répondu à votre commentaire ci-dessous 12.04 qui me parait bien fait mais qui ressemble à de la propagande officielle.

à écrit le 25/03/2013 à 12:22
Signaler
Cette décision concernant Chypre pourrait bien précipiter la fin de l'Euro et donc de L'Europe. Car l'idée pourrait faire son chemin. Un bruit qui court. Devinez ce que vont faire les espagnols à présent ? Et devinez ce que vont faire les français p...

à écrit le 25/03/2013 à 12:13
Signaler
L'article montre bien l'évolution des mécanismes de bail out des banques dans la zone euro. Les banques de Chype, ne sont pas considérées comme "too big to fail" à l'échelle européenne. Alors les déposants n'ont pas la garantie des dépôts au delà de ...

à écrit le 25/03/2013 à 12:09
Signaler
Excellente analyse! Dans l'Europe de la libre concurrence, ceux sont bien les égoïsmes nationaux qui mènent la danse. Pour ceux qui trébuchent c'est la double peine. La pseudo aide européenne les enfonce dans une crise sans fin. Un gouvernement au mo...

à écrit le 25/03/2013 à 12:04
Signaler
L'euro n'a pas besoin d'être "sauvé" tous les ans. Il n'y a qu'à voir le cours de l'euro depuis 2007 il n'est pas passé en dessous de 1.20$, malgré sa disparition annoncée tous les 6 mois. Quant à ses fondements, ils se sont renforcés au cours de ces...

le 25/03/2013 à 13:08
Signaler
L'Europe, et personne ne le conteste a du bon à commencer par le droit et les droits de l'homme, sur le plan économique et monétaire c'est une autre histoire, le laisser aller et le laisser faire, aussi bien dans les échanges intra qu'extra européen,...

le 25/03/2013 à 13:12
Signaler
Excellent commentaire, mais c'est certainement de la peine perdu face aux anti-UE primaires commes M. Gaudin pour qui l'UE est forcément coupable.

le 25/03/2013 à 14:16
Signaler
La GB ne cherche pas à faire ses valises ! Son objectif est d'affaiblir l'Europe sachant très bien que Washington elle même cherche à rentrer dans l'Europe à travers l'Union Transatlantique. Les attaques financières, médiatiques et politiques des fin...

le 25/03/2013 à 14:34
Signaler
C'est quoi un anti-ue primaire ? Y at-il des anti-ue secondaires ? ca fait 20 ans que nous sommes dans L'UE, quel est le bilan ? C'EST UNE CATASTROPHE ECONOMIQUE ET DEMOCRATIQUE.Comment pouvez-vous être si aveugle ?

le 25/03/2013 à 15:02
Signaler
@@jb : l'Europe s'est construite progressivement à partir de la CECA en 1952. Sa construction s'est faite de façon volontaire. Pas par la force comme dans les siècles précédents. Les vraies CATASTROPHES ont eu lieu avant, et elles ont fait des millio...

le 25/03/2013 à 16:06
Signaler
L'aveugle c'est celui qui n'a pas de boulot sans doute? Ou dans les pays comme l'Espagne ou le Portugal je ne parle pas de la Grèce parce que là c'est foutu, se lève à 6 heures du mat, passe 1.30 ou 2 heures dans les transports en commun (aller) et f...

le 25/03/2013 à 16:18
Signaler
Ne prenez pas ce ton professoral, il ne colle au niveau de vos commentaires. C'est la paix qui a permis la construction européenne et pas l'inverse. L'UE c'est tout sauf la paix (voir les tensions aux 4 coins de l'europe).Ce mythe est le dernier argu...

le 25/03/2013 à 16:59
Signaler
à @GE92 et à rep à GE92: C'est vrai, c'était mieux avant, et le responsable que ça soit mal c'est les USA ou l'Allemagne, au choix. Vous avez raison, l'Europe, c'est la misère et la dictature. C'est où le paradis ?

le 25/03/2013 à 17:21
Signaler
"C'est vrai, c'était mieux avant" Ca c'est indiscutable je ne peux être que d'accord avec vous. "l'Europe, c'est la misère et la dictature". Encore d'accord avec vous. "C'est où le paradis ?" Je n'ai pas de religion. Je suis un pragmatique d'où ma vi...

le 25/03/2013 à 17:37
Signaler
@@GE92 : Quand on critique, en bon pragmatique, c'est qu'on a des réponses à apporter, sur des cas qui fonctionnent. Mais, oui, avant c'était la misère et la dictature dans la plupart des pays européens, et c'est vrai que pour ceux qui étaient du bon...

le 25/03/2013 à 17:55
Signaler
Et Draghi vous en pensez quoi ? Crédible en tant que patron de la BCE compte tenu de son passé "trouble" chez Goldman Sachs et de son rôle dans le maquillage des comptes grecs ?

à écrit le 25/03/2013 à 12:03
Signaler
Surréaliste et pathétique comme article. Surtout le point 3, le summum de la mauvaise foi, et, justement, de l'écriture rétroactive. Tout le monde les a accusé depuis des années de dumping fiscal, et d'être un paradis fiscal, justement. Et les autre ...

à écrit le 25/03/2013 à 12:02
Signaler
La face B du 45 tours est moins bonne !

à écrit le 25/03/2013 à 11:59
Signaler
Excellent article.

à écrit le 25/03/2013 à 11:56
Signaler
Sure que Vladimir ne doit pas être content !!!!!!!!!

à écrit le 25/03/2013 à 11:39
Signaler
Bigre ! On lit au point n°3 - la fin de l'égalité La conclusion (...), c?est qu?il existe désormais en zone euro deux types de citoyens. (...) Ceux des pays riches et peuplés sont protégées, fussent-ils très riches. Pour eux, la presse allemande p...

le 25/03/2013 à 12:27
Signaler
j'apporte une précision , dans la mesure où les allemands ne sont pas tous riches ... disons plutôt que la gestion de la BCE est plus pour un favoritisme du capital que du travail .... le juste milieu n'...

le 25/03/2013 à 12:51
Signaler
Oui ........... les EUROS et les zéros (dont les français) !

à écrit le 25/03/2013 à 11:37
Signaler
quie résume parfaitement le théatre des opérations ! L'euro et l'Europe viennent de signer le début de leur fin...

à écrit le 25/03/2013 à 11:31
Signaler
Intéressant. Par contre je ne pense pas que les Chypriotes soient traités comme des citoyens de seconde zone. Ils ont juste servi de cobayes pour étudier la réaction des citoyens à une taxation (racket) direct sur les dépôts bancaires. L'Espagne vien...

le 25/03/2013 à 12:08
Signaler
Personne n'a protesté quand l'état français a envisagé de taxer Total (pas les clients), ce qui n'a finalement pas été fait. Mais on proteste lorsqu'il s'agit de taxer les banques (pas les clients). On peut dire que les mouvements d'opinion sont bien...

le 25/03/2013 à 12:15
Signaler
On ne peut pas demander à quelques pays raisonnables de couvrir tous les excès des cigales ... il fallait bien que le couperet tombe un jour (un avertissement donner aux autres cigales... (dont la France ...

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.