La restructuration de la dette européenne n'est plus un tabou. Les ennuis commencent...

Jadis considérée comme « populiste », l'option de la restructuration de la dette des pays européens dits périphériques devient « acceptable. » Mais passer à l'acte s'annonce délicat.
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Les temps changent, et avec eux les convictions. Souvenez-vous, c?était il n?y a pas si longtemps, à peine quatre mois? C?était le temps où l?austérité, la réduction rapide des dépenses publiques et la dévaluation interne étaient les « seules alternatives » à la crise que traversaient les pays d?Europe du sud. Tous ceux qui osaient sortir de ce discours étaient considérés comme « populistes » et, en tant que tels bannis de la communauté des gens sérieux.

Au temps où toute alternative était du populisme

Proposer une annulation de la dette souveraine, par exemple, ne pouvait que flatter les bas instincts des peuples en faisant payer aux malheureux créanciers les erreurs des populations. Populisme, donc. Qui se hasardait à proposer la réduction de l?austérité, ne tendait-il pas à faire croire que les Etats pouvaient encore vivre à crédit et donc à flatter les envies de dépenses publiques des électeurs ? Populisme, encore ! Tout ce que l?Europe comptait de « gens honnêtes » ne pouvait donc que rejeter ces options « faciles. » C?était le temps où le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, pouvait avec mépris dénoncer la « sottise » du débat entre austérité et croissance, puisque des finances publiques assainies sont les conditions sine qua non de la croissance.

L?échec patent de la stratégie européenne

Ce temps est désormais révolu. La stratégie européenne a montré plus que ses limites : elle a créé les conditions de la récession, elle a inquiété les marchés au lieu de les apaiser (et c?est pourquoi la BCE a dû intervenir par l?OMT puis par la fixation d?une politique de taux « durablement bas. »), elle a enfin crée un environnement politique européen très préoccupant.

Du coup, les mea culpa et les changements de pied se multiplient. Le FMI a reconnu en partie ses erreurs dans la crise grecque. La Commission européenne entend désormais promouvoir la croissance et a accordé des délais à plusieurs pays pour réduire leurs déficits. Même les éditorialistes français jadis les plus favorables à l?austérité demandent aujourd?hui que l?on réfléchisse aux deux options « populistes » ci-devant décrites.

L?austérité continue

Ces pirouettes intellectuelles peuvent être moquées, mais elles sont en réalité les bienvenues. Elles sont une condition nécessaire au changement de politique dont a besoin l?Europe. Nécessaire, mais pas suffisante. Il faudra finir par passer aux actes. Car si les discours changent, l?austérité se poursuit dans les faits au quotidien. En Grèce, sous la pression des créanciers, on a encore entamé une politique de réduction des dépenses. Au Portugal, le nouveau gouvernement s?est encore dit déterminé ce mercredi à tenir la feuille de route de la Troïka. Et la doctrine officielle concernant la dette en Europe demeure que la Grèce est un « cas particulier. »

Trancher la dette dans le vif

On peut certes espérer qu?après les élections allemandes, ce changement de doctrine deviendra un changement de stratégie. Rien n?est moins sûr, mais Angela Merkel a montré sa capacité à changer de pied si nécessaire. Or, le poids des dettes souveraines des pays dont les programmes d?aide viennent à échéance en 2014 (Irlande, Grèce, Portugal) est insoutenable, car il réduit à néant les efforts réalisés jusqu?ici.

Accorder un nouveau programme d?aide serait illusoire puisque cela ne fera qu?alourdir encore la dette. Il faudra donc trancher dans le vif et annuler une partie de cette dette. Mais attention : faire payer les seuls créanciers privés ne sera pas suffisant. On l?a bien vu dans le cas grec où l?on a fait payer ? en vain ? les créanciers privés par deux fois. Pour être efficace, la restructuration de la dette devra inclure les créanciers « publics » : le MES, les Etats de la zone euro, la BCE, l?UE.

Réaliser une restructuration ambitieuse

Cette option induit plusieurs conséquences : certains pays, comme l?Espagne, la Slovénie, l?Italie, la France, vont subir des pertes lourdes pour leurs propres comptes publics. Si l?on veut rendre cette restructuration efficace, il faudra qu?elle soit élargie au MES. Evidemment, la crédibilité de la dette européenne sera lourdement entachée. Mais ce sera le prix à payer pour réellement couper le n?ud gordien de l?endettement public. Une plus forte intégration des politiques européennes devra alors tenter de rassurer les marchés.

Trouver le courage pour réaliser le tournant

Si les dirigeants européens, plaçant comme cela a été le cas jusqu?ici leurs intérêts nationaux et de politique intérieure avant ceux de la zone euro, refusent de bâtir une solution ambitieuse de ce type, s?ils se contentent de gérer l?urgence et de mêler une nouvelle aide du MES et une restructuration de la seule dette privée, s'ils veulent à tout prix sauver la face et "ajuster" leur stratégie au lieu de la changer, alors à terme, les pays en difficulté ne pourront à terme avoir d?autre recours que le défaut national, accompagné de l?abandon de l?euro.

Le coût n?en sera pas moindre que dans la première option pour les autres pays de la zone euro. Autrement dit, pour être efficace, ce changement de doctrine ne pourra être efficace pour l?Europe que s?il est accompagné de courage politique. Un courage dont les dirigeants européens ont singulièrement manqué jusqu?ici, au point de laisser l?essentiel du travail à la BCE. Mais cette fois, Francfort ne pourra pas les aider?
 

Commentaires 61
à écrit le 30/07/2013 à 15:52
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La langue de bois et le despotisme d Etat n assurent pas la croissance et l augmentation des revenus des citoyens, pas plus qu il n assure l avenir de la société. Il écrase la population.

à écrit le 30/07/2013 à 15:32
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Tout Etat doit enrichir les citoyens, pas réduire les salaires, c est une escroquerie ! Nous payons 50 milliards d intérêts ! Notre gouvernement est désapprouvé par 4 français sur 5 et le déficit n a toujours pas été traité alors qu il augmente et le...

à écrit le 30/07/2013 à 15:27
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On a effacé la dette Grecque à hauteur de 100 milliards, pourquoi ne le ferait-on pas pour les autres ? Seulement on a aussi les gros Etats dont la dette montent continument, sauf l Allemagne qui est stabilisée. On parle de plus de 4 points pour la F...

à écrit le 26/07/2013 à 12:05
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Traité de l?Union Européenne Article 50 Tout état membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles de se retirer de l?Union. L?état membre qui décide de se retirer notifie son intention au Conseil Européen. A la lumière, des orien...

à écrit le 26/07/2013 à 3:51
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L'état maternaliste( un état paternaliste vous donnerait un coup de pied au derrière) veut que vous restiez là, avec lui, dépendants de lui, et il vous étrangle d'autant plus que vous essayez de vous échapper. Plus on reste longtemps dans l'euro, et...

à écrit le 26/07/2013 à 1:57
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Les vrais courages sont : * sabrer dans la dépense publique électoraliste * réorganiser les vrais services de l'état et en abaisser les coûts : santé, éducation * diviser par deux les dépenses de fonctionnement de l'état (si ! on peut :...

à écrit le 25/07/2013 à 23:32
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ils faut repensse l europes est faire deux euros un euros fort pour les pays fort??,? un AUTRE euros faible pour les pays faible ? POUR L INSTANT EN UNNIFIANT DES PAYS RICHES ET DES PAYS PAUVRES ON VA TOUS DEVENIR PAUVRE,,???

à écrit le 25/07/2013 à 18:26
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évidemment DEFAUT NATIONAL (l'intérét payé aux banquiers leur suffit largement ) + ABANBON DE L'EURO - voilà;les moins mauvaises des solutions - et RETROUVONS NOTRE SOUVERAINETE!! La grande majorité y est favorable -et réentendre le discours du regr...

à écrit le 25/07/2013 à 17:53
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faire des défauts partiels sur la moitié de la dette européenne n'a de sens que si les finances publiques se rétablissent. Imagnie-t-on une entreprise privée écrasée par la dette après une faillite continuer sans rétablir ses équilibres d'exploitatio...

le 29/07/2013 à 11:56
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Comparer un Etat avec une entreprise est une escroquerie intellectuelle ... Un Etat n a pas vocation à faire des benefices ...La Santé,la police, l'armée,l education nationale , la justice ..... seront toujours déficitaire ils sont là pour organiser ...

à écrit le 25/07/2013 à 16:23
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Le titre :"La restructuration de la dette européenne n'est plus un tabou. Les ennuis commencent..." Pour moi c'est la fin de l'Europe engluée dans tous ses système de financements dont elle ne maîtrise plus rien. Ils tentent de s'en sortir en créant...

à écrit le 25/07/2013 à 16:02
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la france a le record de dépenses improductives d'europe, les plus gros effectifs publics avec des résultats qui dégringolent, une désorganisation générale des services pléthoriques, du saupoudrage financier sans mesure de résultats, la gabegie total...

à écrit le 25/07/2013 à 12:55
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La guerre de récession entre pays riches et pauvres fait rage ! Les ennuis continuent pour l'Europe et non commencent comme écrit dans votre titre ! Vous n'allez pas à la Tribune adopter la position cahuzacienne , celle qui prône l'amnésie générale ...

à écrit le 25/07/2013 à 12:51
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Très bon article

à écrit le 25/07/2013 à 11:32
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Article en première ligne à 8h00, j'ai eu du mal à le retrouver à 11h15....bien caché....mais pas disparu, quand même! Merci Romaric Godin pour la qualité de vos articles, que je suis toujours avec intérêt. Vous êtes bien un des rares à nous livrer ...

à écrit le 25/07/2013 à 11:25
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Romaric, qui êtes vous ? Moi, paumé de sixième classe, je suis navré de ne pas vous connaître mais cela ne veut pas dire que vous êtes un inconnu. J?aurais aimé, pour la crédibilité de votre idée, connaître votre qualité ou, pour le moins, voir ...

à écrit le 25/07/2013 à 11:22
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je ne vois pas où est le changement, on va juste annuler quelques milliards (et non pas toutes les dettes) pour leur maintenir la tête hors de l'eau. Le vrai changement viendra quand on osera s'attaquer au tabou de la monnaie unique, énorme absurdité...

à écrit le 25/07/2013 à 10:52
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L'on a pas voulu assainir le secteur bancaire donc le problème demeure,on peut se tourner vers le problème de la dette,l'on reviendra rapidement aux fondamentaux,après coup l'on reviendra à la parité de l'euro face à chaque pays.La Gréce,le Portugal ...

à écrit le 25/07/2013 à 10:51
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le deficit des Etats ne date pas d'hier, ni même depuis la crise de 2008 mais depuis bien plus longtemps, et personne n'a jamais voulu faire quelque chose pour réduire les dépenses à défaut de pouvoir augmenter les recettes. L'austérité ce n'est pas ...

à écrit le 25/07/2013 à 10:32
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Excellent article, mais qui ne va pas assez loin. Même délivrés d'une partie de leur dette les pays concernés resteront anémiques car dotés d'une monnaie surévaluée. La solution complète du problème, déjà évoquée par des universitaires allemands, con...

à écrit le 25/07/2013 à 10:06
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Notre ami Jojo, ci-devant fonctionnaire à temps plein sur la tribune est une bénédiction pour les marxistes. Ses propos sont tellement caricaturaux qu'ils discréditent le libéralisme qu'il prétend soutenir. Il est vrai qu'il se réfère à des prophètes...

à écrit le 25/07/2013 à 10:02
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cette UE nous promettait la prosperité et la paix, j'ai bien peur que nous courrions vers la ruine et la guerre...

à écrit le 25/07/2013 à 9:58
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en vous lisant , le pire est devant nous et ce sera du chêne qu'on va se prendre sur la tête , plusieurs erreurs ont été faites , d'abord croire que l'euro serait un parapluie ( percé alors ) , qu'avec l'orgueil d'une monnaie forte sans inflation , i...

le 10/02/2017 à 13:07
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Le programme de Fillon est le seul à pouvoir nous sortir de là. Virer la gauche on a déjà donné 5 ans et Le Pen avec un programme qui mettrait la France à genoux et une instabilité politique sans nom

à écrit le 25/07/2013 à 9:47
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Si j'ai bien compris, Il faut pour rétablir la situation accepter qu'un gouvernement qui a endetté son pays jusqu'au cou s'en sorte en ne remboursant pas les personnes (morales ou physiques) qui lui ont prêté de l'argent ? Et qu'au lieu d'appeler ça...

à écrit le 25/07/2013 à 9:46
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In fine, ça voudra dire qu'il n'y avait pas de dettes, puisqu'on va finir par les annuler. Tout l' argent dépensé pour restructurer des dettes qui ne vont plus exister, en pure perte, aurait certainement été mieux employé ailleurs...J'ai toujours con...

à écrit le 25/07/2013 à 9:46
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In fine, ça voudra dire qu'il n'y avait pas de dettes, puisqu'on va finir par les annuler. Tout l' argent dépensé pour restructurer des dettes qui ne vont plus exister, en pure perte, aurait certainement été mieux employé ailleurs...J'ai toujours con...

à écrit le 25/07/2013 à 9:33
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On" décrète" une politique de l'euro et l'on demande le "courage" des dirigeants européens pour résoudre le problème! Visiblement il y a quelque chose qui cloche!! L'erreur est humaine certes, mais il est difficile de reconnaitre qu'elle est énorme!

à écrit le 25/07/2013 à 9:24
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le problème de cette solution de bon sens pour nos bureaucrates européens, c'est l'effet de domino que cela va entrainer sur toutes les dettes étatiques et ainsi faire exploserl'euro. Or, si l'euro explose, cela veut dire que les bureaucrates europée...

à écrit le 25/07/2013 à 9:14
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Il ne faut pas confondre Euro, relations commerciales et politiques franco-allemandes, et nos propres turpitudes concernant l'organisation de la vie politique en France. Ces dysfonctionnements sont propres à la France et on ne peut en vouloir qu'à no...

à écrit le 25/07/2013 à 9:13
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L'euro est trop cher pour produire. C'est une monnaie pour consommer. Pourquoi produire en "euro" alors que vous pouvez produire en monnaies faibles? Cette invention est réellement un serpent (VGE). Pour produire dans un pays, vous devez avoir la mon...

à écrit le 25/07/2013 à 8:52
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Pourquoi viens-tu si tard ?

à écrit le 25/07/2013 à 8:52
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S'il n'y avait que la dette pour faire défaut mais regardez ce que font les élus de notre argent ils ne travaillent pas passent leur temps dans en réunion pour leur parti s'envoient à la figure des petites phrases qui n'ont aucun intérêt sauf pour le...

à écrit le 25/07/2013 à 8:33
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Mais la reprise est la!

à écrit le 25/07/2013 à 8:10
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Tant que nous aurons des états qui pratiquent la planche a billets s'en sera fini de la (croissance en Europe) et nous aurons un état en faillite (comme il l'est déjà) on se fera croquer tout cru. Cette Europe est destructrice de nos modèles sociaux...

à écrit le 25/07/2013 à 6:33
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Juste pour redonner le moral aux rentiers en ce bel été : 1 vos assurances vie sont gavées de dettes publiques qui ne sont plus remboursables 2 quand les taux d'intérêt remonteront, bonjour le krach obligataire 3 les prix immobiliers, hors biens exc...

à écrit le 25/07/2013 à 3:31
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C est le problème de l Italie et de la France. On parle de nationaliser la dette, c est un mensonge, il n y a pas d?épargne, on apprend que la moitié sort du pays puisqu on fait la chasse au travail par la politique de chômage, comme on annonce 40000...

à écrit le 25/07/2013 à 3:15
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Qu on cesse de nous raconter des billeversées en place publique et de faire des erreurs de gouvernance grave. On s est endetté à bon compte sur les bas taux allemands et puis on na jamais réformé. Un mes sur des Etats insolvables, c est bidon ! Gare ...

à écrit le 25/07/2013 à 3:01
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Cette Europe en faillite, pose la question de la ZMO, c est une méthode de mise en faillite par la bulle. C est un système d autodestruction. Ainsi on ne fait pas de croissance, mais des dettes.

à écrit le 25/07/2013 à 2:59
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Quand on fait trop de dettes, la société s appauvrit. Au lieu de sauver et soutenir la production on l écrase. On ne fait pas avancer un âne en le poussant des deux côtés. La croissance ça s invente avec les diplômés qu on empêche de travailler. Seul...

à écrit le 25/07/2013 à 2:42
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On nous annonce aussi la mise en faillite de l Etat français. On parle suppression d emplois publics, préfectures, hôpitaux, suppression du bac, déremboursement des médicaments. C est un cauchemar cette Europe ! Pourquoi ne fait-on pas de la croissan...

à écrit le 25/07/2013 à 0:25
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Il n'y a pas d'autre solution que le rachat de la dette des états par la BCE. Pas de risque d'inflation (et quand bien même!) avec le chômage qu'il y a dans ces pays et les peuples sortiront des griffes des rentiers qui exigent 15% de rentabilité du ...

à écrit le 25/07/2013 à 0:10
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Comme d'habitude, ce genre d'article qui survole le probleme laisse penser que la solution est facile : trancher la dette dans le vif ! On est tous d'accord. Vient ensuite la question, pas du tout abordée : qui va payer ? Les chinois ? les allemands ...

à écrit le 24/07/2013 à 23:34
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Si l'on en est maintenant à un tel débat, plus tabou, après 6 années écoulées depuis le déclenchement du krach et de la crise, c'est bien parce que les décideurs, tant gouvernementaux que financiers ont repoussé la logique de la restructuration des d...

à écrit le 24/07/2013 à 22:12
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ce n'est plus un tabou c'est devenu un suppositoire...

à écrit le 24/07/2013 à 22:08
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Le brave scribe de La Tribune nous pontifie: "Si l?on veut rendre cette restructuration efficace, il faudra qu?elle soit élargie au MES. Evidemment, la crédibilité de la dette européenne sera lourdement entachée". Ce faisant, il espere peut-etre qu...

à écrit le 24/07/2013 à 22:03
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La force de la "pensée unique". Il fut une époque où l'inflation fut un mal considéré comme nécessaire. Une époque où on a réfléchi à la "croissance zéro". Une époque où on a voulu promouvoir "le développement durable". Et pourtant aujourd'hui, on ch...

à écrit le 24/07/2013 à 22:00
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Quelle est l'exposition de la France aux dettes grecque, portugaise, espagnole et Italienne, directement et indirectement ?

à écrit le 24/07/2013 à 21:49
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Il me semble surtout que le rédacteur de cet article lit ce qu'il veut lire, et entend ce qu'il veut entendre pour essayer de se conforter dans ses opinions . a ce propos , il est inutile de surligner les "phrases chocs" de son article ; elles ne ren...

à écrit le 24/07/2013 à 21:33
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Abandon de créance : c'est probablement économiquement inévitable sauf si plan ? "à la Marshall" , et encore . Les conséquences d'un abandon par contre sont généralement mal comprises .Il faut aller voir ce qui s"est passé en Argentine . .Les états ...

à écrit le 24/07/2013 à 21:18
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Allez, un petit scoop de fin de soirée : le défaut viendra ... d'Hollande (le pays hein, pas le président... quoique ...).

à écrit le 24/07/2013 à 21:17
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Tiens c'est marrant ça ! Une fois de plus, le discours du FN qui n'était qu'inepties devient cruellement d'actualité. A force d'habitude, cela devrait faire réfléchir les plus obtus...

à écrit le 24/07/2013 à 21:17
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Tiens c'est marrant ça ! Une fois de plus, le discours du FN qui n'était qu'inepties devient cruellement d'actualité. A force d'habitude, cela devrait faire réfléchir les plus obtus...

à écrit le 24/07/2013 à 21:06
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le pb initial, c'etait pas la restructuration, vu que tt le monde savait qu'elle allait se produire, le pb c'est les pays qui estimaient qu'il etait urgent de ne rien faire, vu que l'allemagne allait payer pour tt et tt le monde... force est de const...

à écrit le 24/07/2013 à 20:42
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Avant septembre, mettez vos economies sous votre matelas car ca va saigner sur les prelevements a la rentree

à écrit le 24/07/2013 à 20:33
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La question utile qu'il faut, à mon sens, se poser est la suivante: Combien de tempes faudra t'il attendre pour que le peuple de France s'aperçoive que l'Europe a été construite en dépit du bon sens ? L'on a mis la charrue avant les boeufs avec l'eur...

à écrit le 24/07/2013 à 19:49
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IL EST VRAI QUE 7 MOIS SUFFISE AU PIB POUR SATISFAIRE LES DÉPENSES DE L?ÉTAT, MERCI A VOUS TRAVAILLEURS ,MAIS FAUT IL SATISFAIRE LES 5 DERNIERS MOIS ALORS LA EMPRUNTONS , EN PLUS LES INTÉRÊTS LES IMPÔTS VOLATILS DU PARTI SOCIALISTE BEURK......!!!...

à écrit le 24/07/2013 à 19:47
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Bonsoir, Ca n'est pas le discours tant moqué de notre actuel Président? Je ne suis pas militant de gauche, mais pour le coup, c'est la ligne politique souhaitée par la France depuis mai 2012. Les 1ers signes du réalisme version Hollande? Croisons l...

à écrit le 24/07/2013 à 19:35
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D'une façon ou d'une autre, l'Euro est condamné (et c'est une bonne chose), car même si les dirigeants européens organisent ne serait ce qu'un défaut partiel des pays en difficultés, cela se traduira par un surendettement d'autres pays dont les banqu...

à écrit le 24/07/2013 à 19:16
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la Commission EU retropédalerait donc verbalement ? Trop tard.. Primo, ils ne changeront à priori rien car ce sont les banquiers qui drivent, et ils ne lacheront jamais. Il fallait le faire en 2008 ou 2009 Deuxio, l'UE, la Troika ont montrés la vraie...

à écrit le 24/07/2013 à 19:12
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il faut sortir de cette Europe qui nous coute une fortune il y en a marre de payer pour les autres on le fait déjà assez en France pour tous ceux qui vivent d aides sociales a tous va

à écrit le 24/07/2013 à 19:05
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Ce qui n'est pas evoqué ici ,c'est qu'obliger à un abandon de creance c'est à coup sûr priver l'etat en question de toutes possibilités (hors publiques ou spéculatives ..)d'obtenir de nouveaux crédits .

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