Espagne : le PIB recule moins mais la récession demeure

Le PIB ibérique a baissé de 0,1% au deuxième trimestre 2013, conformément aux prévisions de la Banque d'Espagne. Une baisse légèrement moindre que celle du trimestre précédent. Mais la quatrième économie de la zone euro reste plongée dans la récession.
Copyright Reuters

Un (très) léger recul. Le PIB espagnol a baissé de 0,1% au deuxième trimestre selon les statistiques officielles provisoires publiées ce mardi, confirmant les prévisions publiées le 23 juillet par la Banque d'Espagne. Le pays avait vu son PIB baisser de 0,8% au dernier trimestre 2012, puis de 0,5% au premier trimestre 2013.

Le 8e trimestre négatif consécutif

La péninsule ibérique enregistre donc son huitième trimestre négatif consécutif. "Un résultat (qui) est la conséquence de l'apport négatif de la demande nationale, composé partiellement par la contribution positive de la demande externe", explique l'Institut national de la statistique (Ine) dans un communiqué. En d'autres termes, le dynamisme des exportations ne parvient pas encore à dépasser la faiblesse de la consommation des ménages, dans un pays touché par un chômage record (26,26%).

La Commission européenne et le FMI se montrent pessimistes

En rythme annuel - qui sera celui retenu à la fin de l'année pour calculer la croissance espagnole en 2013 - le PIB diminue de 1,7% au deuxième trimestre, alors que le gouvernement envisageait une baisse de 1,3%. Sachant que la Banque d'Espagne, comme le gouvernement, table sur un retour au vert au troisième trimestre. La Commission européenne et le Fonds monétaire international (FMI) se montrent en revanche plus pessimistes. La première prévoit un recul du PIB en 2013 de 1,5% et le second de 1,6%.

>> Lire aussi : Le bout du tunnel pour l'Espagne ? 

En attendant, les chiffres définitifs de la croissance au deuxième trimestre doivent être publiés par l'Ine le 29 août. Quoi qu'il en soit, la péninsule ibérique ne sort pas de la récession dans laquelle elle reste embourbée depuis deux ans. 

Commentaires 7
à écrit le 01/08/2013 à 17:25
Signaler
Il existe dans le monde politique des fous : baisse des retraites, des salaires du public, 30% en Espagne et c est pas fini, croissance nulle, dettes qui ne produisent rien, affaires, chute de la production, chômage en veux tu en voila, explosion des...

le 10/08/2013 à 10:58
Signaler
@Pire je confirme c'est bien une logique d'anéantissement des économies européennes qu'il est question.Moins=plus c'est une équation qu'y ne sait jamais vérifiée avec vos critères cités ci-dessus.La troika a un problème qui relève plus de la psychiat...

à écrit le 01/08/2013 à 17:20
Signaler
C est l idiot roi, je détruis, je m enrichis. Nous avons des petits Caucescu ! Plus y a de pauvres et de chômeurs et plus ils sont contents ! L administration est un bloc d improductivité. En Grèce, la population est contre la fonction publique, et l...

à écrit le 01/08/2013 à 16:06
Signaler
Doit-on dire père de l Europe ou bien bourreau ? La situation de l Espagne est préoccupante. Celle des autres pays également. Nous avons là une mise en faillite d Etats et une démolition de l économie par des despotes d Etat dont le but est de ruiner...

à écrit le 30/07/2013 à 18:12
Signaler
Baisse de la consommation, baisse des importations, tout va bien !

le 31/07/2013 à 9:22
Signaler
Effectivement, c'est ce qu'il faut commencer par faire lorsqu'on a vécu au-dessus de ses moyens.

à écrit le 30/07/2013 à 15:23
Signaler
Eureka on commence a voir le fond de la piscine !!

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.