"Le Portugal n'aura pas besoin d'un second plan de sauvetage" (Président)

Le président portugais Anibal Cavaco Silva a estimé mercredi que le Portugal n'aurait pas besoin d'un second plan d'assistance. Mais alors que le premier prendra fin en mai, il n'exclut pas la nécessité de recourir à une ligne de crédit de précaution.
Selon le président du pays, Anibal Cavaco Silva, le Portugal n'aura pas besoin d'un second plan d'aide européenne. Il n'exclut toutefois pas une mesure de "précaution".

"Il y a des raisons de croire que le Portugal n'aura pas besoin d'un second plan de sauvetage".

Voici ce qu'a déclaré le président du pays, Anibal Cavaco Silva, dans son traditionnel message de voeux du Nouvel An retransmis à la télévision.

Mieux vaut prévenir que guérir

Mais la prudence reste de mise. Ainsi, à quelques mois de la fin du plan d'assistance, le président n'a-t-il pas exclu un éventuel soutien financier de la part de ses partenaires: 

"Un programme de précaution est une réalité différente. Nous pourrons compter sur nos partenaires européens pour avoir accès aux marchés financiers".

Ce, alors que le commissaire européen chargé des Affaires économiques, Olli Rehn, a récemment  indiqué que l'Union européenne était prête à accorder au Portugal une "aide supplémentaire", à condition que Lisbonne "poursuive les réformes en cours", à l'issue de son plan d'aide.

Pour rappel, en mai 2011, le Portugal s'est vu accorder par l'Union européenne et le Fonds monétaire international une aide financière de 78 milliards d'euros sur trois ans. En échange, le pays s'était engagé à mettre en oeuvre un sévère programme de rigueur afin de réduire ses déficits.

 

Commentaires 5
à écrit le 02/01/2014 à 11:49
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Le Portugal devra investir des qu'il peut dans l'energie qui est d'ailleurs une de ses principales faiblesses malgré un grand devellopement dans le renouvellable...

à écrit le 02/01/2014 à 10:42
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Wait & see.

à écrit le 02/01/2014 à 10:12
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Que peut-on encore prendre au peuple portugais ? ... Un peuple qui paye les pots cassés, la folie et l'incompétence des politiques et spéculateurs de 1986 jusqu'en 2007... Des centres commerciaux immenses mais aujourd'hui vides, des programmes immobi...

à écrit le 02/01/2014 à 8:43
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Facile avec une tva à 23 pourcent et la baisse des salaire alors que le smig est à 480€

le 02/01/2014 à 9:14
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C'est précisément les deux mesures qu'il ne faut pas mettre en place en cas de collapse économique grave,mais ils le font quand même les génocideurs patentés.

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