Europe : que veut Angela Merkel ?

La rencontre de Stockholm semble confirmer la volonté de durcissement de la politique européenne allemande. L'agenda intérieur prime toujours
Angela Merkel engage-t-elle un durcissement de sa position en Europe ?

Pour ceux qui auraient pu rêver d'une « démocratie parlementaire » en Europe, le message est clair. Celle qui décide de « celui qui gouvernera l'Europe » - pour reprendre le hardi slogan du parlement européen durant la campagne - c'est bel et bien Angela Merkel. Peu importe qui sera le prochain président de la Commission, il est désormais hors de doute qu'il ne devra son poste qu'à la chancelière et à elle seule.

« Berlin rules »

Chaque jour on voit en effet les cotes des uns et des autres évoluer aux gré des messages différents qu'Angela Merkel envoie au reste de l'Europe. Le mythe d'une élection européenne « différente » a donc volé en éclat. En conservant dans le traité de Lisbonne l'initiative du candidat qui sera présenté aux suffrages du parlement, le Conseil européen a en effet conservé l'essentiel du pouvoir dans cette nomination. Pour le Conseil, disposer d'une majorité au parlement ou faire céder une majorité de députés à sa volonté, est sans doute beaucoup plus aisé qu'on n'a voulu le faire croire avant le 25 mai dernier. Aussi voit-on que l'essentiel n'est pas de convaincre les élus, mais de trouver un consensus entre les 28 chefs d'Etats et de gouvernement. Et ce « consensus » ne se fera qu'à partir de la volonté d'Angela Merkel.

La fausse question des personnalités

Du coup, l'essentiel n'est peut-être pas dans cette question des personnalités sur laquelle beaucoup se concentrent. Angela Merkel pourrait moins chercher un homme ou une femme pour présider la Commission qu'un principe. Ce qu'elle chercherait, c'est une personnalité qui donnerait des gages pour la future politique de l'Europe. Lundi, la chancelière a, du reste, affirmé que l'objet du « petit sommet » organisé à Stockholm avec les premiers ministres britannique, néerlandais et suédois, était d'abord de « parler du fond plus que des personnes. » Et il est fort probable qu'elle disait vrai, en ce qui la concerne. Quelle que soit la personne qui prendra la tête de la Commission, elle saura qu'elle devra son poste à la chancelière et à ses alliés. Elle devra donc lui rendre des comptes politiques.

Une fin de non-recevoir à Matteo Renzi

De ce point de vue, ce « petit sommet » doit donc être compris sur le plan idéologique. En organisant une rencontre de deux jours avec trois dirigeants « du nord », en laissant imaginer à tout le monde que ce sommet était essentiel pour la future décision du Conseil sur la présidence de la Commission, en excluant ouvertement François Hollande et Matteo Renzi, Angela Merkel ne laisse aucune ambiguïté sur l'Europe qu'elle souhaite promouvoir au cours des cinq prochaines années. Car ses trois interlocuteurs ont plusieurs points communs.

D'abord, ce sont des partisans d'une austérité budgétaire féroce. Tous ont mené des politiques de ce type (et l'on payé cher lors du scrutin européen). Leur vision de l'Europe est aussi une vision « décentralisée » qui place les Etats membres en position de décision et le « centre » bruxellois en simple exécutant. Enfin, ils défendent une Europe plus « libérale », avec des marchés plus ouverts et ils sont partisans du traité transatlantique de libre-échange. Bref, le « ciment » du sommet de Stockholm est le rejet de l'Europe défendue par Matteo Renzi et, bien plus mollement, par François Hollande, celle qui s'appuie sur une intégration budgétaire et une solidarité plus forte, notamment au niveau de la zone euro.

Mais en choisissant de faire entrer deux dirigeants de pays ne disposant pas de l'euro, David Cameron et Fredrik Reinfeldt, le premier ministre suédois, au cœur de la discussion pour le successeur de José Manuel Barroso, Angela Merkel a montré qu'elle ne souhaitait pas un approfondissement de l'intégration de la zone euro. Le message est on ne peut plus clair : Berlin ne veut pas d'un nouvel approfondissement de la zone euro si ce dernier passe par une mise en commun des moyens budgétaires. C'est une fin de non-recevoir envoyée à Rome.

L'obsession AfD des conservateurs allemands

Pourquoi ? Sans doute en raison d'un élément que l'on a trop négligé en France : l'importance qu'a prise dans l'esprit des dirigeants conservateurs allemands la montée en puissance d'Alternative für Deutschland, le parti eurosceptique allemand qui a emporté 7 % des voix le 25 mai en rognant sur l'électorat CDU/CSU. Dans certains Land, comme celui de Hesse (autour de Francfort), AfD a frôlé les 10 %. Plusieurs députés conservateurs ont alors lancé un débat en interne sur l'ouverture de discussions, voire d'alliances, avec AfD. Pour certains, AfD pourrait jouer le rôle d'allié à droite comme le faisait jadis le parti libéral FDP. Ainsi, la CDU/CSU ne serait plus contrainte de se coaliser, au prix fort, avec les Sociaux-démocrates.

Compenser l'alliance avec les Sociaux-démocrates

Pour Angela Merkel, cette discussion et ce succès d'AfD est une remise en cause implicite de sa stratégie d'alliance avec la SPD et de ses concessions importantes, notamment sur le salaire minimum. Il lui faut donc redresser la barre à droite et l'Europe est un excellent moyen de le faire. En se montrant ferme face aux pays « du sud », en affirmant sa volonté de ne pas aller plus loin dans le partage des risques de la zone euro, la chancelière donne des gages à la droite et à la partie de son électorat tentée par le vote AfD. Ce n'est pas un hasard si la chancelière se montre si soucieuse de David Cameron, si, jeudi dernier, elle a loué le rôle du Royaume-Uni dans l'Europe : AfD cherche actuellement à rejoindre le groupe des Tories britanniques au parlement européen. On comprend mieux que, depuis le 25 mai, Wolfgang Schäuble, se montre également très vif sur la question de « l'aléa moral » lié à la politique monétaire de la BCE. Tout ceci à une vocation de politique intérieure allemande et conduit au durcissement de la position d'Angela Merkel.

Les risques économiques du durcissement allemand

L'ennui, c'est que cette politique centrée sur la stratégie interne de la chancelière et de la CDU est fort risquée. A au moins deux niveaux. Au plan économique d'abord. Alors que la BCE ne cesse d'envoyer des messages pour faire entendre qu'elle ne peut pas tout faire seule pour la reprise en zone euro, le maintien de la politique d'austérité et de sa « cage de fer » institutionnelle conduit à renforcer les tendances déflationnistes du continent et à affaiblir sa reprise. Sans vraie dynamique externe durable, le durcissement allemand risque, comme en 2012 et 2013, de coûter cher à l'économie européenne.

Les risques politiques du choix de la chancelière

Sur le plan politique, le risque n'est pas moindre. Angela Merkel prend le risque d'ignorer le message du 25 mai en dehors des frontières allemandes. Du reste, n'a-t-elle pas décidé de s'allier avec les premiers ministres parmi les plus impopulaires du continent ? Les partis des premiers ministres britannique, néerlandais et suédois ont tout trois fini troisième lors des élections européennes, subissant des défaites inédites. En mettant fin rapidement au mythe du Spitzenkandidat, autrement dit des candidats à la présidence de la Commission, elle contribue à affaiblir le parlement européen et à renforcer encore le discours eurosceptiques. Enfin, Angela Merkel décide de tourner le dos au message envoyé depuis le sud du continent où partout on a rejeté l'austérité, soit en espérant un changement de politique grâce à Matteo Renzi, soit en dénonçant les politiques menées (en France ou en Grèce). Ici, Angela Merkel prend un risque considérable, celui de renforcer potentiellement le vote eurosceptique en France et en Italie. Ce serait un prix considérable à payer pour contenir la colère d'une poignée de conservateurs allemands. Mais, comme souvent, la priorité de la chancelière demeure son agenda national et non européen.

Commentaires 65
à écrit le 28/06/2014 à 13:58
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Toujours pareil des articles germanophile et francophobe,

à écrit le 11/06/2014 à 10:48
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Tout le problème de la construction européenne est bien là, les élites ne pensent que national et se foutent pas mal de l'avenir de ce grand projet qu'est l'Europe. Les peuples quant à eux n'ont pas droit au chapitre. Sans issu.

le 11/06/2014 à 10:54
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Tout y est !

à écrit le 11/06/2014 à 8:57
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Dereglement hormonaux,frustrations sexuelle peuvent ils expliquer la proliferation de ces femmes politique "type " folcoche de vipere aux poings

à écrit le 11/06/2014 à 8:05
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cet article est particulièrement interessant : si c'est la stratégie de Mme Merkel, autant la suivre !! tout le monde attend tout de Hollande, or c'est un inutile incapable, donc cela ne sert à rien de le suivre. En revanche à nous de trouver des m...

le 11/06/2014 à 10:42
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n'aurait on pas entendu ce type de propos il y a 75 ans ?

le 11/06/2014 à 10:50
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"échanges économiques avec ce pays", vous rêver! Merkel défend les Allemands, ils refourguent leurs voitures à leurs" collègues de l'UE, donc, nous y compris, mais nous rattacher" aux pays qui marchent bien (si on veut, faudrait faire 1 enquête conce...

à écrit le 11/06/2014 à 6:57
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La chancelière est une femme décidée et responsable. Rien à voir avec la France, ou François Hollande ne porte pas sur ses épaules la France qui le nourrit depuis qu'il a commencé à travailler. Sacré millionnaire, on est juste bon à payer des impots ...

le 11/06/2014 à 10:53
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il est clair qu'Angéla Merkel, a d'énormes qualités, en l'occurence "pas la folie des grandeurs", le volontarisme et la simplicité...pour le reste, c'est aussi une ultralibérale qui fait partie des oligarques, (un peu plus raisonnable et moins cupide...

à écrit le 11/06/2014 à 6:30
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Allemagne et France vues de suisse. Pour l'Allemagne (et pour la suisse ) ça baigne. Pour la France c'est la dépression.

à écrit le 10/06/2014 à 23:25
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Angie n est qu une poupée de cire. C est son entourage de vrais spécialistes qui mènent la danse. Ils savent eux ce qui est vital et necessaire et il faut leur faire confiance. Le bien de l Allemagne est lié au bien du reste de l Europe. Il ne ...

à écrit le 10/06/2014 à 21:39
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Malheureusement, nous n'avons pas une chancelière mais une épicière,elle n'est pas à la hauteur de ces prédécesseurs

le 10/06/2014 à 23:08
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Vous parlez de Manolo ?

le 11/06/2014 à 8:07
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aujourd'hui, l'Europe n'a pas besoin de social mais bien de marché et ce sont bien les marchés qui permettront de faire du social après !!!

le 11/06/2014 à 10:44
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Puisque vous prétendez être meilleur qu'elle, qu'attendez-vous pour vous présenter Cantalou? C’est très facile de critiquer sans faire de proposition concrète agir l’est déjà beaucoup moins. En fait vous n’êtes qu’un banal petit bougons aigris ( F...

le 11/06/2014 à 10:57
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si, ces gens là, ont justement les capacités et compétences pour gouverner l'Europe, comment se fait il que ce soit un cauchemar? leurs compétences sont du pipi de chat, tout simplement!

à écrit le 10/06/2014 à 21:24
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La question devrait être "que veut Hollande"? Car depuis plus de 2 ans, la France est totalement absente du débat européen....Entre déclin industriel, déclin des institutions et absence de vision sur l'EU, cela fait beaucoup, non? Je suis triste de c...

à écrit le 10/06/2014 à 21:15
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Vous avez l'air de cibler les réponses qui vous conviennent ???

à écrit le 10/06/2014 à 21:11
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"Enfin, Angela Merkel décide de tourner le dos au message envoyé depuis le sud du continent où partout on a rejeté l'austérité" Quelle austérité ?!

le 10/06/2014 à 22:38
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Je pense que les français ont surtout rejeté l'idée de ne plus être maîtres de leur destin...

le 10/06/2014 à 22:53
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on ordonne, et faut filer doux....c'est tout !

le 11/06/2014 à 8:13
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nous sommes parfaitement maître de notre destin à titre individuel : soit nous decidons de nous mettre à travailler, soit nous disparaissons de la scène européenne ! et que l'on ne me dise pas qu'il y a du chômage !!! les besoins sont absolument ...

le 11/06/2014 à 11:03
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bien sûr que nous sommes maîtres de notre destin à titre individuel, nous voulons bien travailler, mais non, être exploités et devoir être payés avec des haricots, pendant que beaucoup s'engraissent honteusement sur notre barbaque !on voit bien que n...

à écrit le 10/06/2014 à 19:13
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Les français ne vont pas supporter longtemps cette farce...démocratique

le 10/06/2014 à 20:15
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vous croyez , vraiment?.....

à écrit le 10/06/2014 à 18:58
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Si elle ne tient pas compte du vote français, Mme Merkel on va être obliger d'organiser un référendum sur la sortie de l'europe, comme les rosbifs,si c'est le seul moyen de se faire entendre

à écrit le 10/06/2014 à 18:53
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La chancelière de la constellation va nommer son Dark Vador, mais qu'elle prenne bien en compte, les 2 avertissements du peuple rebelle français en 2005 et 2014, sinon cette farce démocratique, va finir par un divorce franco allemand,

le 10/06/2014 à 21:17
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Entièrement d'accord avec vous.

à écrit le 10/06/2014 à 18:51
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Les Français et autres pays appellent de leurs voeux le fédéralisme avec un véritable budget européen. Soit ! C'est bien beau tout ça mais les économistes savent que ce ne peut rester qu'un voeu pieu loin de ce que cela impliquerait réellement pour l...

le 10/06/2014 à 22:34
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De quels français parlez-vous ?

le 11/06/2014 à 8:23
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tous les pays ne peuvent être exportateurs net et pourquoi donc ??? La France peut parfaitement l'être si nos fonctionnaires et nos politiques aussi inutile que rentier nous foutent la paix ! quand une entreprise n'a aucune chance de tenir plus de ...

le 11/06/2014 à 18:18
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@Bertrand : tous les pays ne peuvent être exportateurs net et pourquoi donc ??? Tout simplement, parce que les déficits commerciaux des uns font les excédents commerciaux des autres. C'est dans la logique économique d'autant que l'UE, c'est 70% des é...

à écrit le 10/06/2014 à 18:28
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Il lui faut un électrochoc a cette chancelière ou alors une "guerre". Avec les dirigeants que nous avons "misère" les Allemands nous nous regardent memes plus. Faisons en sorte de lui faire un pied de nez en sortant de cette Europe. Ils vont nous ra...

le 11/06/2014 à 15:17
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On pourrait déjà faire un bon coup pour prouver que l'on est capable, le gouvernement devrait lancer un emprunt d'état pour racheter ALSTON et non pas le laisser saisir encore par qui l'Allemagne...tient tient elle est la ....qu'attend t'on ?

à écrit le 10/06/2014 à 18:03
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les allemands avec la monnaie unique contrôle la politique économique des autres pays de la zone euro; il n'y a qu'une solution revenir aux monnaies nationales.

le 10/06/2014 à 22:40
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Rien ne nous empèche de faire comme les allemands

le 11/06/2014 à 11:00
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La monnaie est controlé par la BCE pas par les allemands.

à écrit le 10/06/2014 à 18:01
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ce qui m’inquiète c'est la limitation de l'inflation à 2% .... l’Europe du sud restera dans la misère ... suivant les désires allemands !!!!!!!!!!!!

à écrit le 10/06/2014 à 17:09
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"à travers l'Europe ils (les allemands) vont pouvoir faire revivre le vieux Saint Empire" A. Sanguinetti 1975

à écrit le 10/06/2014 à 17:02
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La BCE obéit à la BUBA . Bruxelles obéit à Merkel qu' a dons à gagner la France dans cette Europe de plus en plus de l Est et du Nord ; rien que l obligation d appauvrir sa nation sous le regard amusé des économistes patentés et subventionnés par le...

à écrit le 10/06/2014 à 15:25
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D'une certaine façon, elle nie ce qui s'est passé dans les urnes... et finira par le payer cher...

le 10/06/2014 à 15:55
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ceux qui payent toujours cher, ce sont les peuples, uniquement !

le 10/06/2014 à 21:35
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Le peuple Français, il ne se couche pas,elle va le payer trés cher!

le 10/06/2014 à 23:46
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ah! bon....et quand? parce que jusqu'à présent le peuple français ne se manifeste guère !

à écrit le 10/06/2014 à 14:12
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Une fois encore il ya ceux qui collaborent comme Sarkozy hollande et ceux qui decident de resister aux allemands

le 10/06/2014 à 14:35
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et alors ?

à écrit le 10/06/2014 à 13:13
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Sans relancer le débat... Quand yavait Sarkozy, les décisions pour l'europe passait entre Merkel ET Sarkozy. La France et l'Allemagne décidait, les autres exécutaient. Aujourd'hui, Hollande n'est même plus invité aux sommets. Sa politique est dramat...

le 10/06/2014 à 13:23
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...L'Allemagne décide..! là, vous avez raison! c'est l'Allemagne qui décide !!!

le 10/06/2014 à 22:44
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L'Allemagne décide de quoi exactement nous concernant ???

à écrit le 10/06/2014 à 12:38
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Assez incroyable de tuer le projet européen juste pour sauver la fortune des quelques plus riches Allemands... les conséquences suivront logiquement.

le 10/06/2014 à 16:46
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pas sûr...Hélas

à écrit le 10/06/2014 à 11:46
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Enfin l'Allemagne va imposer aux pays dépensiers - dont la France - de prendre d'énergiques mesures pour redresser leurs comptes; pourquoi en effet seuls les pays européens ayant fait beaucoup d'efforts dans ce sens - et donc permettant à terme de bâ...

le 10/06/2014 à 13:16
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Si, la Croissance est manipulable. Les Etats-Unis et l'Europe (depuis le 1er mai), intègre la recherche, l'innovation et le développement dans le calcul du PIB. (Autrement dit, ils comptent en double tous les investissements.) donc, la croissance ...

le 10/06/2014 à 13:28
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ben, c'est ça ! il n'y a pas assez d'austérité pour les peuples, n'est ce pas? que dire d'un peu d'austérité pour une fois, pour les technocrates? ! trop facile de passer de longue entre les gouttes, il y en a assez !eux, se goinfrent, dilapident, ra...

le 10/06/2014 à 14:16
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Le but de l'allemagne n'est pas de batir une europe riche et forte mais de batir une allemagne forte pour les riches allemands

le 10/06/2014 à 16:24
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++++++++++

à écrit le 10/06/2014 à 11:28
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Dans vos commentaires on voit bien que vous n'aimez pas Madame Merkel... J'ai peut être pas bien suivi mais il me semble que l'opposition à Monsieur Junker vient principalement des Anglais, Hollandais et Suédois. Les Anglais se sentant poussés à la s...

à écrit le 10/06/2014 à 11:00
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Seule la France pourrait infléchir la ligne de Merkel. Mais ça supposerait que notre pays soit engagé dans des réformes structurelles pour être crédible et surtout que le président ne soit pas aussi affaibli sur le scène nationale.... Merkel domine p...

le 10/06/2014 à 12:41
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Eeet... devinez QUI, hors Europe, divise pour mieux régner..?? Un indice : celui qui a lancé l'otan à la conquête de l'Ukraine...

le 10/06/2014 à 13:53
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La seule façon de faire fléchir l’Allemagne c'est de les menacer de faire sortir la France de la zone Euro, et donc de la faire éclater. L’Allemagne se retrouverait alors avec sa monnaie nationale qui vaudrait 2 deutchmark pour 1 dollar, et là ca ri...

le 10/06/2014 à 14:31
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..Chiche ? ! ! !

le 11/06/2014 à 8:35
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ce qui vous dites revient à dire que l'Allemagne seule ne peut s'en sortir. Je vous rappelle que l'Allemagne a perdu la guerre de 39 et que très vite elle a retrouvé le leaderschip en Europe bien avant l'€. Les allemands ayant la vision européenne ...

le 11/06/2014 à 12:21
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"MEME monnaie (forte) les allemands exportent et les français s'effondrent : que l'on m'explique !!!!!!!" = Absence de salaire minimum, pas beaucoup de naissances, produits fabriqués et exportés plus haut de gammes...

le 11/06/2014 à 14:56
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Nous n'avons qu'à pas leurs acheter les véhicules par exemple : obliger les artisans et entreprises françaises de ne pouvoir déduire en frais généraux et immobilisation que les véhicules français. Vous verriez si cela déjà changerait la donne. Ceci n...

le 11/06/2014 à 15:43
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Très bonne idée

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