Pourquoi les grands de ce monde ont peur de l'indépendance écossaise

A quelques heures d'un vote indécis sur l'indépendance écossaise, le monde entier semble se mobiliser pour le "non". Pourquoi cette peur et est-elle justifiée ?
Jour J pour l'Ecosse qui doit voter pour ou contre son indépendance

Il ne manque guère plus que le Vatican et la Confrérie du Fromage de Tête ! A quelques heures du référendum écossais sur l'indépendance et alors que les sondages peinent à donner un résultat sûr, les grands de ce monde se sont mobilisés pour faire barrage au « oui. » La Reine Elisabeth II, que les Ecossais veulent pourtant conserver comme souveraine en cas d'indépendance, a appelé ce week-end les électeurs à « bien réfléchir » avant de voter. Washington et Pékin ont fait savoir leur préférence pour le maintien de l'Union. Paris et Madrid ne s'en cachent guère. La Royal Bank of Scotland a prévenu qu'elle quitterait Edimbourg pour Londres en cas de « oui » et les investisseurs se montrent nerveux.
Pourquoi une telle angoisse ? Pourquoi ces gouvernements se rangent-ils tous dans le camp du « non » ? Et leurs craintes sont-elles justifiées ?

1. Le risque de contagion

Un des principaux dangers mis en avant, c'est que l'indépendance écossaise ne donne des idées à d'autres régions et ne créé un précédent.  On pense évidemment à la Catalogne où, le 11 septembre, les partisans de l'indépendance se sont fortement mobilisés, galvanisés sans doute par les bons scores du « oui » écossais. Si l'Ecosse vote pour son indépendance, l'interdiction du référendum d'autodétermination catalan du 9 novembre par le tribunal constitutionnel espagnol (dont on attend encore confirmation) sera très difficile à justifier. Dans ce cas, la population catalane pourrait se radicaliser, préférant la position de la Gauche Républicaine (ERC), favorable à une rupture avec la légalité espagnole, à celle des modérés de CiU.
Derrière la Catalogne se dresse déjà le problème basque. Et puis, les Flamands pourraient, eux aussi, à terme, demander un référendum pour mettre fin à l'Etat belge. Mais la Ligue du Nord italienne qui avait depuis quelques années abandonné le thème de l'indépendance de la « Padanie » pour se concentrer sur le rejet de l'euro et de l'immigration semble vouloir retrouver, dans le sillage écossais, ses racines séparatistes.

Pourtant, cette « peur » semble bien artificielle. En dehors du cas espagnol, les autres régions d'Europe ne semblent pas, pour le moment, réellement concernées : la N-VA flamande se prépare à entrer dans le gouvernement fédéral belge et la Ligue du nord italienne reporte l'indépendance de la "Padanie" à bien plus tard...

Le problème du précédent écossaise n'est pas celui du « oui » ou du « non » écossais. C'est celui du référendum lui-même. Dès lors que Londres a accepté ce principe de l'autodétermination, il est logique que d'autres régions réclament ce même droit. Et si l'Ecosse dit « non », la Catalogne peut néanmoins exiger que l'on « sache », sans préjuger du résultat. Les Britanniques ont joué avec le feu en pensant que l'indépendance était une lubie des Nationalistes écossais et que l'on ne craignait rien. Mais ils ont ouvert la boîte de Pandore et il est bien tard à présent pour venir supplier le peuple écossais de « bien » voter. Quel que soit le résultat du vote du 18 septembre, il justifie par son existence même la tenue d'autres référendums.

Si un « oui » écossais peut galvaniser les énergies, il faut également se souvenir que les pressions souverainistes en Europe ne sont pas nées en 2014. Elles sont le fruit d'une histoire, de la persistance de cultures et souvent de choix politiques désastreux. Si les Catalans finissent un jour par créer leur Etat, ils ne le devront pas tant aux Ecossais qu'aux tendances centralisatrices des Bourbons reprises jusqu'à l'excès par le Franquisme. Ils le devront à leur capacité à faire vivre leur langue et leur culture propre contre l'adversité. Un « non » écossais n'éteindront pas les moteurs de  l'indépendantisme, économique comme culturel, dans les autres régions d'Europe. L'Espagne ne se débarrassera pas du problème basque ou catalan par un refus écossais de choisir l'indépendance.

2. L'intangibilité des frontières

Une autre crainte est évidemment celle de l'intangibilité des frontières. Quelques mois après la non reconnaissance de l'annexion de la Crimée par la Russie, alors que le sort du Donbass, à l'est de l'Ukraine, est incertain, Américains et Européens ne veulent pas entendre parler de nouvel Etat en Europe. Moscou aura alors beau jeu de s'interroger sur la reconnaissance d'une Ecosse indépendante après un vote à 51 % quand on a refusé la séparation de la Crimée, acquise à 90 %. Evidemment, on peut dire que l'Ecosse ne cherche pas à se rapprocher d'une puissance qui occupe son territoire, mais cela fait désordre.

Surtout, Washington se méfie de cette nouvelle Ecosse où le « oui » à l'indépendance doit beaucoup au pacifisme et au rejet de l'entrée en guerre des Britanniques en Irak en 2003. Les Etats-Unis n'ont guère intérêt à voir leurs alliés britanniques et espagnols s'affaiblir alors que les tensions avec Moscou reprennent, pas davantage qu'elle ne pourra admettre une Ecosse pacifiste.

Cet argument est évidemment en opposition avec le principe démocratique. Si l'Ecosse veut son indépendance et vote en sa faveur, Washington et l'OTAN devront faire avec. Les négociations qui suivront le référendum de jeudi décideront de la future position géopolitique de ce pays. En réalité, rien n'est moins intangible que des frontières et notre époque ne fait pas exception, loin de là. Quiconque consultera une carte de l'Europe de 1984 et la comparera à celle d'aujourd'hui pourra s'en convaincre aisément. Comment blâmer la volonté des Ecossais sanctionnée par un vote lorsque l'on a applaudi à une réunification allemande obtenue sans vote et négociée dans l'huis clos diplomatique ? La réalité est qu'il y a des « bons » et des « mauvais » changements de frontières pour les élites européennes et américaines. Mais une telle dissymétrie ne saurait être justifiable.

3. La désobéissance des peuples

Un « oui » écossais serait un coup de tonnerre pour l'ensemble des élites britanniques et européennes. Pendant des mois, ces dernières n'ont pas pris au sérieux les revendications d'indépendance de l'Ecosse. C'est pour cela que l'on a accepté à Londres le référendum : pour humilier les Nationalistes écossais. Mais le mépris des élites pour des aspirations qu'il était de bon ton de réduire à de simples « passions folkloriques » (qu'il suffise d'observer ces illustrations de kilts dès qu'il s'agit de ce référendum) a eu un effet contre-productif. Le « oui » a gagné du terrain. On a alors joué sur la peur du changement et chaque politique, chaque économiste y est allé de son petit scénario apocalyptique en cas d'indépendance. Et là encore, l'effet a été contre-productif et le « non » a perdu du terrain. En cas de victoire du « oui », les élites et les experts subiront un camouflet digne de celui reçu lors des référendums français et néerlandais sur la Constitution européenne en 2005.

On comprend que, partout, on tente de s'en prémunir. D'autant que, si le « oui » gagne jeudi, on devrait se rendre compte que l'indépendance écossaise n'est pas le septième sceau de l'apocalypse. Au camouflet s'ajoutera donc le manque de sérieux. Les élites seront partout fragilisées. Mais là encore, leurs efforts semblent cependant assez vains. Même si le « non » l'emporte, preuve aura été faite que les « sages conseils » des élites ne sont plus guère écoutés des peuples. La campagne a prouvé que les comportements de « maître à élèves » n'ont plus guère de prise sur les décisions. Ce sera une leçon pour toute l'Europe. S'il y a victoire du « non », elle sera due aux décisions du gouvernement britannique de prendre au sérieux le « oui », notamment celle d'accorder une plus large autonomie à l'Ecosse et de protéger le système de santé public du pays. Autrement dit, cette campagne écossaise a conduit les dirigeants à prendre des leçons du peuple en leur accordant des concessions, pas l'inverse. L'humiliation des élites a déjà eu lieu, quel que soit le résultat.

4. Le risque économique

C'est depuis la publication du 1er sondage qui a donné le « oui » en tête, le principal risque avancé. Pas un économiste ne prédit une catastrophe si l'Union Jack cède la place à la Croix de Saint-André sur le château d'Edimbourg. L'affaire parvient même à mettre d'accord - c'est si rare de nos jours - Keynésiens et Ricardiens. Paul Krugman, dans son blog du New York Times, a prédit un sort à l'espagnole à l'Ecosse. D'autres prévoient une fuite des capitaux, un appauvrissement généralisée, une crise de la livre, etc.

Là encore, tout ceci semble exagéré. En quittant le Royaume-Uni, l'Ecosse ne disparaîtra pas. Elle ne rejoindra pas le Pacte de Varsovie et ne deviendra pas une nouvelle Corée du Nord coupée du monde. La création de nouvelles frontières ne signifient pas un arrêt du commerce avec le nouvel Etat, pas davantage une baisse de ce dernier puisque les Nationalistes écossais ne réclament pas de droits de douane. L'économie écossaise est avancée et développée. Elle n'a aucune raison, avec ses 5 millions d'habitants de moins attirer les investisseurs que des économies de même taille en Europe. L'Ecosse serait-elle exclue de l'UE ? Mais, en tant que territoire membre de l'UE jusqu'à ce jour, sa législation serait basée sur le droit européen et britannique. Rien qui ne puisse effrayer un investisseur. Rappelons du reste qu'il existe en Europe des pays prospères non membres de l'UE (Norvège, Suisse, Islande).

Certes, il existe des questions épineuses : partage de la dette, de l'actif de la Banque d'Angleterre, de la monnaie. Mais l'indépendance écossaise aura un avantage considérable : celui d'être non une indépendance violente, mais une indépendance négociée. Le gouvernement écossais s'est donné 18 mois pour régler ces problèmes. Londres n'a aucun intérêt à entretenir l'incertitude sur l'avenir de l'Ecosse, ni à voir l'économie écossaise s'effondrer. Il devrait donc y avoir des solutions satisfaisantes évitant une crise d'importance. De fait, si, dans l'histoire, les indépendances peuvent provoquer des chocs économiques, notamment dans les pays nouvellement indépendants, elles ne conduisent pas à des crises d'importance mondiale. Que l'on songe à la séparation tchécoslovaque de 1993 où le nouvel Etat créé, la Slovaquie, avait la taille de l'Ecosse, mais où la République tchèque était en théorie moins prête à résister à un tel choc.

Sur le plan monétaire, les Ecossais entendent conserver la livre. Ce choix est contestable, mais il est le leur. Si aucune modalité d'une union monétaire ne peut être trouvée, l'Ecosse utilisera la livre sans accord du Royaume-Uni. Ce choix conduira sans doute l'Ecosse à devoir pratiquer des taux élevés pour attirer les devises. Après quelques années, il y a fort à parier que le pays quittera la zone livre pour voler de ses propres ailes monétaires. C'est ce qu'on fait les anciens dominions britanniques (Australie, Nouvelle Zélande, Canada), sans que cela ne provoque de crise mondiale. L'économiste américain Andrew Rose en 2006 a travaillé sur 70 cas de sorties d'union monétaire et a comparé les conséquences économiques de cette sortie à l'évolution de ceux qui sont restés dans les unions monétaires. Il en a conclu qu'il « n'existe aucun mouvement notable macroéconomique avant, durant ou après les sorties. » Même si l'Ecosse adopte sa propre monnaie (ce qu'elle ne fera pas à coup sûr en 2015), les conséquences seront donc limitées.

Les cris d'orfraies autour de l'indépendance écossaise ressemblent donc surtout à un mélodrame visant à peser sur le scrutin. Ce sont surtout des cris de panique face à une situation qui échappent à ceux qui pensent pouvoir tout contrôler...

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>>> FOCUS Indépendance écossaise : le royaume désuni ?

L'Ecosse et ses velléité d'indépendance décryptées par Marc-Antoine de Poret.

Commentaires 51
à écrit le 18/09/2014 à 14:39
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C'est rigolo comme tout un chacun aime bien jouer sur les peurs. Si l'ECOSSE devient indépendante, elle n'a qu'a passer à l'euro.Et puis c'est tout.

à écrit le 18/09/2014 à 14:08
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De crier toujours au loup pour animer les ressorts de nos peurs fonctionne de moins en moins; Aussi une nouvelle façon de gérer en s'appuyant pas forcement sur des partis dont les intérêts ne coïncident pas avec celle du pays, voilà l'exemple qui peu...

à écrit le 18/09/2014 à 11:43
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Les banquiers flippent. C'est plutôt de bonne augure non? Mais ils peuvent se rasséréner, les peurs qu'ils ont agitées sauront bien mobiliser les troupes de moutons en faveur du No.

à écrit le 18/09/2014 à 11:06
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Conclusion ? Si le "no" gagne, M. Poutine aura fait la démonstration qu'il vaut mieux se séparer, même avec "fracas" puis voter plutôt que l'inverse. Ce qui est consternant, "no" ?

à écrit le 18/09/2014 à 10:41
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Au vu de ce que les associations, élargissements, supranationalités entre pays donnent au final (pas brillant), il semble humain qu'une vision de proximité plus visible soit tentante. Au même titre que les poussées de partis extrêmes un peu partout. ...

à écrit le 18/09/2014 à 10:37
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L'écosse a des frontières bien délimitées, cela ne devrait pas causer de problèmes, au contraire d'une catalogne ou d'un pays basque ou d'une flandres dont les frontières restent flous. En France on pense immédiatement à la Bretagne, à la corse, cett...

le 18/09/2014 à 15:43
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les independantistes non violents ne sont pas ecoutés. L'Alsace à une tradition autonome et un vote tres différent du reste de la France. Il est utile d'aller voir de façon plus précise la situation de ces regions riches de différence

à écrit le 18/09/2014 à 10:05
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Ca y est, les régionalistes français de tous poils s'excitent (ci-desous : Savoie, Alsace, etc...) en rejetant la capitale et les élites. En oubliant que ces régions bénéficient d'un report massif des impots payés par l'ile de france, région de loin ...

le 18/09/2014 à 12:14
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si vous pouviez deviner ce que vous disent les Corses......

le 18/09/2014 à 15:46
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erreur ces régions sont contributrices nettes.Pour caricaturer Versailles a été payé par ces régions pillées.Sans les ministeres Paris est le finistere de l'EUROPE AHHHH!!

le 18/09/2014 à 22:40
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Vous expliquez comment le déficit de la balance commerciale de l'île de france correspond aux 3/4 du déficit national? Les pays dont on parle exportent plus qu'ils n'importent, ca veut dire que l'île de france, quoi qu'on pense, ne produit quasiment...

à écrit le 18/09/2014 à 10:03
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Vive l'Alsace libre!!!!!!!

à écrit le 18/09/2014 à 9:46
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Tres bon article;le peuple en a marre d'etre gouverné par des arrogants arrivistes.discutons de l'autonomie de l'ALSACE dans la République!

à écrit le 18/09/2014 à 9:10
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bien vu. bon papier.

à écrit le 18/09/2014 à 9:05
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Bon article le point 3 est de mon point de vue la cause principale, ce qui signifie rien d'autre que la democratie, ou l'ideee democratique, va a l'encontre des interest des grands de ce monde. Par ailleurs, le risqué economique est fonde sur du vent...

à écrit le 18/09/2014 à 8:53
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" le monde entier semble se mobiliser pour le "non". !!!!!! Le monde entier ne sait même pas où se trouve l'Ecosse, M. Godin, ne nous prennez pas pour des valises.

à écrit le 18/09/2014 à 8:30
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Il est clair que l'Angleterre a tout intérêt à garder l'Ecosse, une économie bien plus florissante que la sienne. En plus ce pays possède les plataformes d'exploitation pétrolière en mer du Nord, des richesses minérales et sert aussi comme base nava...

à écrit le 18/09/2014 à 8:23
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" Les grands de ce monde" , ce qualificatif m'a toujours fait me poiler !

le 18/09/2014 à 8:50
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Sarkozy (160 cm) par ex il est un "grand" de ce monde. LOL

le 18/09/2014 à 9:40
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Mahram Tehran (2.18 m), joueur de basketball iranien, par ex., il n'est pas un "grand" de ce monde.

à écrit le 18/09/2014 à 8:20
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"....on a alors joué sur la "peur" du changement, et chaque politique y est allé de son petit scénario apocalyptique...."etc, exactement comme pour le FN !! sans commentaire......Merci Mr R Godin pour cette belle page.

le 18/09/2014 à 9:32
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Pour le FN c'est vrai ! En y reflechissant ( un peu ) la France qui sortirait de l ' union Europenne et qui reviendrait au Franc ça sentirait le sapin ( pas Michel)

à écrit le 18/09/2014 à 8:19
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la faute a l'europe qui a sucombe a la finance alors que sa creation ete les peuples merci a des giscard qui a detruit la france et l'europe le chomage debute sous son septenat ainsi que la fermeture des entreprises ou est l'europe qui devais in...

à écrit le 18/09/2014 à 8:18
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la faute a l'europe qui a sucombe a la finance alors que sa creation ete les peuples merci a des giscard qui a detruit la france et l'europe le chomage debute sous son septenat ainsi que la fermeture des entreprises la peur des ouvriers la delo...

à écrit le 18/09/2014 à 8:14
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Histoire d'intérêt pour l'Ecosse, et parce qu'ils ont peur que "ça gagne ailleurs".......!

à écrit le 17/09/2014 à 22:28
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Merci pour cet excellent article, vraiment !

à écrit le 17/09/2014 à 8:58
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la France pays d'assisté, Languedoc Roussillon territoire d'outre mer vivent du RSA de l'allocation braguette et de la plage pas de soucis nous on paye VIVE LA SAVOIE LIBRE

à écrit le 17/09/2014 à 8:03
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Leur « indépendance » en restant dans l’U.E sera toute relative de toute manière. L’U.E actuelle sous la coupe des lobbies et de plus en plus inféodée aux intérêts états-uniens, n’étant pas indépendante elle-même.

à écrit le 17/09/2014 à 6:25
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En restant dans l'U.E ce serait une indépendance toute relative, nous Français sommes bien placés pour le savoir - même si le Royaume-Uni lui (donc Ecosse comprise) s'est bien gardé d'adopter l'euro et d'entrer dans l'espace Schengen. Et on les compr...

à écrit le 16/09/2014 à 20:27
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Faites que le Oui passe...Que cette Europe se décompose...

le 18/09/2014 à 9:01
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Se décompose? Ah bon?. Au contraire ça ferait un pays potentiel de plus dans cette marmelade. Petit cours d'arthmétique: plus vous divisez les nombres, plus vous augmentez les unités.

à écrit le 16/09/2014 à 17:07
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La devolution a prouvé que l'Ecosse peut se gérer elle-même. Elle s'est prouvée qu'elle n'a rien a craindre d'une indépendence. Bien, au contraire, elle a tout gagné!

à écrit le 16/09/2014 à 16:25
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Le monde entier ?!? Vous plaisantez j'espère ! Bien sûr que OUI l'écosse doit regagner son indépendance perdue ! La France se souvient de la Vieille Alliance nous seront toujours là pour l'écosse et le peuple Écossai. Ne vous souciez pas de la monnai...

à écrit le 16/09/2014 à 15:50
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N'oublions pas le précédent de la Norvège qui a longtemps été sous souveraineté suédoise et qui devenu un état indépendant et souverain au début du 20ème siècle. Cela n'avait pas posé de problème aigu

à écrit le 16/09/2014 à 15:21
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celui qui veut se détacher, est libre! c'est tout, lui faire du chantage est d'une imbécilité accrue .

à écrit le 16/09/2014 à 15:20
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oui! le terme "les grands de ce monde" me fait bien rigoler, qui sont ils ces pauvres hères, pour ce croire les plus forts? tout est relatif! la Terre et tout ce qu'elle porte n'appartient à PERSONNE, encore moins à des hallucinés du bocal, pleins d...

le 17/09/2014 à 9:19
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VIVRE LA SAVOIE LIBRE

à écrit le 16/09/2014 à 14:16
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Heureusement que "les grands de ce monde" ont fait que des erreurs depuis 30 ans sinon vous les appelleriez des Dieux, des saints ? Merci d'appeler un chat un chat. Ils n'ont rien de grand, sauf si on confond volontairement la "grandeur" et la soif d...

à écrit le 16/09/2014 à 13:53
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"qui échappent à ceux qui pensent pouvoir tout contrôler..." Particulièrement judicieux... Et consternant "Australie, Nouvelle Zélande, Canada", ils ont été obligés de se raccrocher au USD. Pour l'analyse de A.Rose : il faut s'enregistrer. Pas dans m...

à écrit le 16/09/2014 à 13:43
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J'espère que le "Yes" passera... Je suis pour la déconstruction des Etats Nation pour la construction de l'Europe... Explosons les grands Etats en Europe pour faire de l'air. Une Europe fédérale constituée des "petits" pays (Portugal, Irlande, Grèce....

le 16/09/2014 à 13:55
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Vu la descente des US au plan mondial, l'Eccosse pourra toujours se raccrocher ou PASSER à l'Euro. Ils sont beaucoup moins cowboys que les Anglais.

le 16/09/2014 à 14:00
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Si tu espères la deconstruction des Etats pour construire l'Europe, apparemment on risque d'être bien servi vu ce qui se prépare un peu partout, mais le chaos contrôler si cher a la stratégie euro atlantiste semble de plus en plus incompréhensible et...

le 16/09/2014 à 14:31
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L'indépendance pourrait également conduire à une crise en Europe. Les britanniques sont plutot anti UE contrairement aux écossais. Si l'Ecosse ne participe pas au référendum sur l'avenir de l'UK dans l'UE, il y a un grand risque que l'UK sorte de l'U...

à écrit le 16/09/2014 à 13:36
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Je me demande comment Mr. R. Godin peut –etre si perspicace et juste dans l´affaire ecossaise et en meme temps etre completement a cote de la plaque concernant les affaires economiques europeennes, ou il cotoie un certain Michel Santi...

le 17/09/2014 à 7:59
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@Kazbo . L indépendance de l Ecosse et la sorti de l euro ont un même dénominateur ; les peuples veulent leur liberté.

à écrit le 16/09/2014 à 13:32
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Mais qu'est ce que vous êtes bon M. Godin. Sur la plupart de vos analyses, ça coule de source et sort des litanies habituelles. Je vous souhaite vraiment de continuer comme cela en espérant que vous ne souffriez pas un jour d'avoir rompu avec la doxa...

à écrit le 16/09/2014 à 12:58
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Les oligarches veulent toujours le statut quo, c'est dans leur intérêt immédiat. Les autres, ils regardent passer le train ou parfois revendiquent une indépendance instinctive.

à écrit le 16/09/2014 à 12:44
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La démocratie est louée seulement si elle va dans le sens des pouvoirs en place. Il y a donc les peuples et une classe dirigeante. Vive la mondialisation...

à écrit le 16/09/2014 à 12:39
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C'est l'évolution logique de l'UE, l'Europe de Peuple et non plus des Nations.

à écrit le 16/09/2014 à 12:37
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Et il y a comme dans les annees 30 un impérialisme du système économique et banquaire dominant pour étendre ses zones de controle. Le système hégémonique mondial en grave crise essaie de se refaire une santé sur le dos de ces citoyens. La City de Lo...

à écrit le 16/09/2014 à 12:15
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L'Histoire nous montre tout de même que les Écossais, comme d'autres, n'ont pas absolument pas choisi d'être dans le Royaume qui a besoin de s'affirmer "Uni"... Et cela n'est pas le cas d'autres régions de pays qui veulent une autonomie mais sans ind...

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