La Grèce flanche sur fond de grave crise politique

Le parlement grec se dirige vers une dissolution de facto sans un accord sur la nomination du prochain président de la République. Une nouvelle crise politique dont se passerait bien l'économie grecque encore très fragile.
La Grèce risque une grave crise politique si son parlement ne s'accorde pas sur la nomination du prochain président de la République.

Un vent d'inquiètude souffle ce mercredi sur la Bourse d'Athènes. Son indice principal, l'Athex, dévisse de près de 8% après avoir déjà lâché 5,7% mardi. La Bourse grecque a ainsi touché son plus bas niveau depuis septembre 2013.

En outre, le rendement de l'obligation grecque à 10 ans montait à 7,77%, le plus haut niveau depuis mai 2012, au pic de la crise du pays.

Grave crise politique en vue...

Les investisseurs s'inquiètent au sujet d'une crise politique latente en Grèce en vue de la désignation du nouveau président de la République. En l'absence de majorité des deux tiers, le pays pourrait être contraint d'organiser des élections législatives anticipées qui ne donneraient pas pour autant de nouvelle majorité au pays pour sortir de cette impasse. Le mandat de l'actuel président, Karolos Papoulias, s'achèvera début 2015.

Lire aussi : Tensions politiques croissantes en Grèce

Les banques en ligne de mire

Les indicateurs macroéconomiques inquiètent également les investisseurs. L'agence de notation Fitch a de surcroît souligné mercredi que les quatre grandes banques grecques auraient sans doute encore besoin de se recapitaliser prochainement. L'indice des banques reculait de 7,32%, Eurobank perdait 10,19% au début d'après-midi.

Mercredi, le cabinet Capital Economics avait estimé que "la réaction des marchés prouvait leur préoccupation sur une sortie" éventuelle de la Grèce du plan d'aide du FMI avant l'arrivée à son terme en 2016 et sur la capacité du pays à satisfaire ses besoins financiers sans l'aide internationale.

Commentaires 10
à écrit le 16/10/2014 à 8:54
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C'est étonnant je croyais que la Grèce repartait ainsi que l'Espagne et le Portugal, l'Irlande et tous les autres qui avaient écrasés leur population?

à écrit le 15/10/2014 à 23:45
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"sortie" éventuelle de la Grèce du plan d'aide du FMI avant l'arrivée à son terme en 2016 et sur la capacité du pays à satisfaire ses besoins financiers sans l'aide internationale."" Sympa comme article... Ce pays refuse de faire le reste du boulot ...

à écrit le 15/10/2014 à 19:38
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en gréce pas de reçu pas de carte visa tout au noir ...

le 15/10/2014 à 21:58
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......et les supers riches paient rien, passent au travers de tout! le peuple, lui, ne peut le faire ! alors, s'il y a du noir........

le 16/10/2014 à 10:10
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@bof: le reçu est obligatoire et crois-moi les Grecs ont peur des contrôles. Pas de carte Visa en effet, car les gens n'ont pas d'argent et la banque ne prend donc aucun risque, mais cela est vrai aussi ailleurs...on ne prête qu'aux riches, dit-on :-...

à écrit le 15/10/2014 à 19:26
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Pauvres Grecs!! ils sont à plaindre de tout coeur !

à écrit le 15/10/2014 à 19:23
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Le "Draghi put" n'a fait que gagner du temps. La crise de la zone euro va maintenant pouvoir repartir et pas seulement cause de la Grèce.

à écrit le 15/10/2014 à 18:06
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Comment pouvait il en être autrement...La saignée infligée au pays, qui à impacté la population, mais absolument pas les responsables de la dérive des finances grecques ( je rappelle que Mario DRAGHI, à l'époque chez Goldman Sachs, à expertisé les co...

le 15/10/2014 à 18:33
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@CQFD: difficile en effet de changer la nature humaine :-)

le 15/10/2014 à 19:28
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Bonne explication du marasme actuel, et de la souffrance du petit peuple grec! ce sont toujours les mêmes QUI TRINQUENT ! "ILS "auront des comptes à rendre, tous ces tortionnaires!!!!!

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