"Durant le premier trimestre de l'an prochain, nous serons capables de mieux juger"... si les initiatives déjà prises par la BCE portent leurs fruits a estimé Vitor Constancio. Le vice-président de l'institution monétaire s'exprimait mercredi 26 novembre lors d'un sommet bancaire à Londres.
Si ce n'est pas le cas, "nous allons devoir étudier l'achat d'autres actifs, qui incluent des obligations souveraines sur le marché secondaire, le marché de titres le plus volumineux et le plus liquide disponible", a-t-il ajouté.
Eviter la déflation
En d'autres termes, la BCE devrait pouvoir juger en début d'année prochaine si cette forme d'assouplissement quantitatif (Quantitative Easing ou QE) s'impose pour redonner de l'élan à la zone euro et lui épargner la déflation, sur le modèle de la Fed.
Pour ce faire, la BCE a déjà commencé à acheter des obligations sécurisées et des titres adossés à des actifs (ABS) et elle compte porter la taille de son bilan à son niveau de mars 2012, ce qui revient à l'augmenter de 1.000 milliards d'euros.