Le budget de Matteo Renzi voté par les députés

La Chambre des députés italienne a adopté dimanche 30 novembre le budget 2015 du président du Conseil Matteo Renzi par 324 voix pour et 108 contre, à l'issue de trois votes de confiance exercés durant le week-end.
Depuis que Renzi a porté de 1,8% à 2,9% l'objectif de déficit budgétaire, lors de la présentation du projet de loi de Finances en septembre, certains doutent que le texte soit accepté par la Commission européenne.

Après son adoption, le texte sera maintenant examiné par le Sénat qui doit statuer avant la fin de l'année. Ce budget est l'objet d'un contentieux avec la Commission européenne qui lui reproche d'être sans grand effet sur l'endettement énorme de l'Italie.

Le budget repose sur une réduction de l'impôt des sociétés et de l'impôt sur le revenu pour les bas salaires financée en partie par l'emprunt, tout en s'attachant à garder le déficit budgétaire en dessous de la barre des 3% du PIB, maximum admis par l'Union européenne.

Un texte en sursis?

Depuis que Renzi a porté de 1,8% à 2,9% l'objectif de déficit budgétaire, lors de la présentation du projet de loi de Finances en septembre, certains doutent que le texte soit accepté par la Commission européenne.

L'exécutif européen a reporté à mars son jugement sur les projets de budget 2015 de la France, de l'Italie et de la Belgique, des pays qui risquent selon lui d'enfreindre les règles européennes en matière de déficits et de dette.

Face aux objections de la CE, Renzi a dû se résoudre à amender son projet original, proposant de retrancher encore 4,5 milliards d'euros au déficit, représentant 0,3% environ du PIB. L'Italie va devoir trouver des économies supplémentaires d'un montant total de 4,8 milliards d'euros l'an prochain afin de respecter les objectifs budgétaires de l'Union européenne, selon un document technique préparé par la CE.

Commentaire 1
à écrit le 30/11/2014 à 19:26
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"Renzi gagne deux élections régionales, abstention exceptionnelle".... bref reconnaissance du vote blanc, et nullité d'une élection en dessous de 50 % de participation .... le phénomène n'est pas que français !

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